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Agla travaille dans la finance, accusée d'évasion de capitaux, elle a été emprisonnée et se languit d'amour pour Sonia qui l'a abandonnée. À bout, elle tente de se suicider. C'est le moment que choisit un industriel qui connaît son habileté et son flair pour lui proposer une enquête sur le stockage de l'aluminium. Agla ne peut pas résister au challenge et choisit Maria, journaliste d'investigation complexée qui est à l'origine de sa propre condamnation, pour aller sur le terrain. Apparaît alors dans la cellule voisine une très jeune femme qui sort de désintoxication et essaye d'attirer son attention.
Pendant ce temps un adolescent amoureux prépare une action d'éclat pour séduire sa petite amie. Il est aussi le fils d'un homme d'affaires mafieux ennemi intime d'Agla.
En un tour de main, sur un rythme déconcertant et séduisant, Lilja Sigurdardóttir nous initie aux trafics des matières premières et aux dessous du transport de la drogue en Islande, nous fait assister à la naissance improbable d'une histoire d'amour et nous prouve qu'une femme sexy et sûre de son intelligence retombe toujours sur ses pieds.
Un grand feu d'artifice habile et intelligent.
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Ce tome 3, qui peut se lire indépendamment des deux précédents, clôt la trilogie Reykjavík noir de très belle manière. Lilja Sigurdadottir réussit l'exploit de ne pas se répéter au long de cette œuvre de plus de 1000 pages ni d'ennuyer son lecteur. Cette fois-ci, elle écrit un thriller financier dans lequel on retrouve les personnages des tomes 1 et 2, toujours aussi retors, puissants et sans scrupules. Mais ce qui est bien, c'est que l'autrice ne fait pas de ses "méchants" et de ses "gentils" des caricatures. Les plus redoutables et vicieux ont une vie quasi normale, pas ostentatoire, des bons côtés, sont attachés à leurs enfants et inquiets pour eux, tandis que les femmes qui les combattent ne sont pas dénuées de défauts, de failles. L'ambivalence en permanence, qui humanise les personnages et la fiction.
Toujours mené de la même manière : une alternance de courts chapitres et de narrateurs, ce tome est très bon et met en scène, de nouveau, des femmes pugnaces, qui trouvent des forces dans l'adversité et ne veulent pas se laisse dicter leur vie par des hommes. Pas de rythme ébouriffant, mais des histoires qui se mêlent, des personnages qui se rencontrent fortuitement et qui, chacun de leur côté, sont les principaux héros d'une intrigue. très bien fait, habilement construit, Lilja Sigurdardottir frappe très fort, sans en rajouter dans le gore, le dégoulinant, l'horreur. Chapeau bas.
Alors voilà… la trilogie « Reykjavik noir » est terminée, et bizarrement, je me sens un peu seule, avec un goût d’inachevé dans la bouche.
Je dis « bizarrement car j’ai d’abord eu du mal avec le premier tome « Piégée » avant de me laisser aller et de finalement m’attacher aux personnages, Sonja et Agla en tête.
L’auteur a réussi à faire de personnages pas franchement sympathiques, voire même antipathiques (une « mule », une banquière véreuse, une camée, un avocat sans foi ni loi) des héros et héroïnes auxquels j’ai fini par m’attacher.
J’ai donc retrouvé Agla avec plaisir, mais Sonja… où est passée Sonja ? Retrouvée finalement au bout de trop de pages, ce qu’elle est devenue, même si c’était prévisible à la lecture des deux autres tomes, m’a laissée insatisfaite. J’aurais aimé qu’elle ait encore la part belle dans ce roman au lieu d’être un personnage presque… accessoire.
Dans ce tome, l’auteur s’est attachée aux pas d’Agla, la banquière, et Maria, l’ancienne magistrate devenue journaliste.
Bien tournée, l’histoire se déroule naturellement, simplement jusqu’à un dénouement finalement très moral voire même décevant.
Sans jugement aucun, l’auteur a su faire de ses personnages des héroïnes attachantes auxquelles on pourrait presque trouver des excuses.
Facile à lire, plaisant, ce polar pas très « politiquement correct » est d’une lecture agréable, faisant passer un très bon moment au lecteur.
Malgré tout, je pense qu’il y avait matière à creuser un peu plus le sujet, donc une trilogie c’est peut être un peu juste.
Une auteur à découvrir d’urgence.
A suivre…
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