Une sacrée aventure et des conseils lecture pour toute la famille
Paris, tu l'aimes ou tu la quittes. C'est une injonction quotidienne pour qui se retrouve la joue écrasée contre la vitre d'un métro bondé ou se fait bousculer sur le trottoir par un type mal dégrossi.
Dans ce tohu-bohu parisien, Francine déterre un passé longtemps enseveli devant un guichet d'état civil ; Juliette rêve d'avoir la beauté fulgurante d'une actrice qui éclate de rire sur un tapis rouge ; Joachim devient célèbre malgré lui en se faisant larguer en direct à la télé ; Ben essaie de ne pas finir comme ceux qui picorent leurs petits pois, le nez dans l'assiette, sans adresser un mot à l'autre.
Un chassé-croisé plein d'humour et de tendresse au coeur d'une ville, épicentre de l'amour, où il est parfois difficile de se dire je t'aime.
Une écriture tout en finesse. Delphine Peras, L'Express.
Une sacrée aventure et des conseils lecture pour toute la famille
Notre liste de lecture pour passer une journée comme on aime : un livre à la main
De la fraîcheur et de la tendresse, ce roman en déborde ! Au début un je ne sais quoi dans le style m'a gênée, la tournure familière des phrases peut-être ? Mais je me suis attachée aux personnages, malmenés par la vie, un peu cabossés, si vite que j'ai oublié ce détail et ce d'autant plus facilement que cela sert bien le propos. C'est le langage du quotidien, de la vie, des choses que l'on se dit dans sa tête... Francine, Joachim, Juliette, Ben . Quatre personnages si vrais, si réalistes, qui se coltinent une vie pas toujours drôle avec des blessures d'enfance à panser, des deuils à faire... A Paris, une ville qui ne facilite pas toujours les rapports humains mais peut aussi créer la surprise, il y a des chassé-croisés entre les personnages et j'ai pris grand plaisir à les accompagner dans leur quête du bonheur, de l'amour ou de la sérénité.
J'ai aimé l'écriture fluide et agréable, j'ai aimé le regard tendre et plein d'humour que pose l'auteur sur ses personnages, j'ai aimé tourner la dernière page le sourire aux lèvres... Dès que possible, je lirai volontiers le précédent( et premier) roman de Nicolas Robin !
Quatre personnages, quatre histoires qui commencent par un sentiment de désespoir, quatre reconquêtes d une vie harmonieuse et sous le joug de l amour.
Ce sont de jolies histoires avec une vision des petits détails du quotidien qui font la beauté du récit. Les personnages se croisent jusqu'à se rencontrer pour certains.
La lecture est légère et ensoleillée (après l'orage). Conseillé pour s'évader et voir la vie autrement, à travers le charme de l'instant présent et l'observation de petits moments furtifs qui échappent souvent à notre sensibilité.
Que de douceur ! Ce livre est une véritable pépite. J’ai eu énormément de mal à le fermer lors de mes changements de métro. On valse d’un personnage à un autre avec poésie, à chaque chapitre, aisément, sans se poser de question.
La plume est fluide, tantôt douce, tantôt piquante. Nicolas Robin nous immerge dans son talent en quelques mots. On se laisse prendre au jeu, on s’attache et on ne veut déjà plus quitter le récit.
Je me suis énormément identifiée au personnage de Juliette, un peu perdue dans sa vie, qui désespère de trouver le grand amour mais soutenue par une précieuse amie, elle arrive à sortir la tête de l’eau.
La suite de ma chronique est disponible sur http://leslivresdepoppy.com
"Je ne sais pas dire je t'aime" est un petit roman mi-feel-good et plutôt frais de Nicolas ROBIN publié aux éditions Livre de Poche, qui traite de l'amour et de tout ce qui l'entoure.
Ce roman narre l'histoire de quatre personnages, Juliette, Francine, Joachim et Ben qui vont voir leur train-train bousculé par le destin.
Francine est l'aîné de nos quatre héros. Fruit d'une brève histoire d'amour entre une française (sa mère) et un Allemand au moment de l'occupation, elle a subit les brimades de ses camarades de l'époque qui n'ont eu de cesse de lui faire payer la brève passion amoureuse (mais en étais-ce vraiment une ?) de sa mère. Heureusement, son mari et son fils sont devenus les pansements de ses blessures...
Juliette, de son côté, est une trentenaire, vendeuse dans un magasin de chaussures de luxe qui se demande presque tout les jours ce qu'elle fait là, entourée d'une collègue de travail totalement insolente et irrespectueuse envers les clients. En mal d'amour, elle recherche celui qui parviendra à faire battre son coeur et qui lui fera (enfin) découvrir les plaisirs charnels. Elle cache également un lourd secret familial, qui l'empêche aujourd'hui d'exprimer son affection envers sa mère, religieuse à l'extrême.
Joachim, quant à lui est un handballeur professionnel qui devient du jour au lendemain une star du petit écran grâce à sa petite-amie qui le largue soudainement et en direct après plusieurs années d'amour. Entre colère et remise en question, cette séparation va lui permettre de se rapprocher de l'amour fraternel et de repenser les bases de sa vie.
Ben, enfin, est un homosexuel qui ne supporte plus de voir son petit-ami nonchalant traîner inlassablement dans leur appartement et abhorre les clichés qu'à la femme de son patron à son encontre. L'absence de désir, l'absence de sexualité vont le mener tout droit à une décision difficile mais non moins nécessaire.
Quatre histoires, quatre personnages que l'on suit avec plaisir et fluidité pendant plus de 250 pages. J'ai apprécié ce côté léger et naturel de l'histoire qui nous plonge dans quelque chose de réel, dans quelque chose de simple et à la fois profond. L'auteur sépare ses personnages en nous présentant leurs portraits, un à un, puis nous livre ensuite les pièces du puzzles que j'ai pris plaisir à assembler.
J'ai apprécié les petits moments de vie, les personnages secondaires comme Goldie, l'amie prostitué de Juliette que je trouve pleine de vie et attachante, portrait même de la folie que peut engendrer l'amour.
Chacun peut s'identifier à l'histoire de Francine, Juliette, Joachim ou encore Ben. Ils ont leurs personnalités, leurs doutes, leurs espoirs et leurs questionnements. Ils nous mettent en quelque sorte face à nos propres interrogations. Au fil des pages, ils s'ouvrent à l'amour et nous présentent leurs visions de la vie, leur façon d'appréhender l'avenir pour finalement nous faire comprendre que la vie est faite de petits bonheurs, qu'il faut savoir accepter et faire le deuil de certains idéaux.
Alors certes, il manque un peu de profondeur au récit, certain pourrait penser que c'est un peu trop léger, les histoires survolées mais je trouve aussi que ce côté là s'imbrique bien au caractère fugace du livre. En fin de compte, il narre la vie, dans ses petits détails, avec les qualités et les défauts de chacun, avec le destin qui peut tout faire chavirer si on prend la peine de lui laisser un peu sa chance.
En conclusion, un petit roman très sympathique, qui se lit facilement, à l'écriture fluide et efficace, avec une narration très bien cousue.
Merci à lecteurs.com et à la Librairie du Poussin pour cette jolie découverte.
C’est drôle et enlevé, c’est parfois triste et solitaire, c’est gai comme l’amour, tragique comme la mort, désespéré comme la solitude, mais en fait, c’est un peu comme la vie, non ?
Dans Paris, ville que l’on aime ou que l’on quitte le lecteur va suivre des inconnus, leurs trajectoires, leurs rêves, leurs intimités…Mais quel lien entre Francine, Joachim, Juliette, et Ben ?
Nicolas Robin tisse de belles histoires, et nous fait suivre ses personnages, leur tristesse et leur solitude, leurs rencontres et leurs amours- amitiés, leur liberté et leurs craintes. Les chapitres se succèdent pour le plus grand bonheur des lecteurs, pris dans le rythme des pages qui tournent seules. C’est frais et léger, tendre et parfois farfelu, bien sûr un peu évident parfois, et pourtant cela soulève en même temps le difficile problème de la vie dans les grandes villes, où les trentenaires comme les retraités, les enfants comme les parents, les frères et les sœurs ont parfois bien du mal à se retrouver, a simplement se parler… Et s’il fallait juste faire un petit pas vers l’autre pour se dire je t’aime ? Alors, Je ne sais pas dire je t’aime, de Nicolas Robin, un joli roman pour votre été ?
Chronique complète sur le blog https://domiclire.wordpress.com/2018/06/18/je-ne-sais-pas-dire-je-taime-nicolas-robin/
Nicolas Robin (écrivain gay et aventurier) confirme ce que je pensais… à savoir qu'il est doué pour écrire de jolies tendres émouvantes et parfois drôles histoires !
J'aime beaucoup le titre et la couverture de ce roman ! Ca donne le ton !
Quel sont les points communs entre Francine enfant illégitime mais active retraitée et Juliette une vendeuse de chaussures célibataire et Joachim un moniteur d'auto-école qui se fait plaquer par sa copine à la télé et Ben un homosexuel triste et qui s'ennuie dans sa vie de couple ?
Déjà c’est Paris puisque ils y vivent et que l’histoire se passe pendant les élections présidentielles.
L'auteur fait d’ailleurs régulièrement des clins d'œil à des anciens présidents de la République française et à leurs petites phrases !
Et l'autre point commun c'est que les personnages ont envie et besoin de changer de vie et que le changement c'est maintenant !
C'est un livre qui a du cœur comme les personnages qui brûlent de connaître l'amour d'une mère d'une femme d'un homme ou d'un frère et de faire la paix avec eux même ou avec un autre.
C'est un livre qui a une petite touche de magie et de poésie.
Il se déguste comme une chouquette ! C'est bon et ça fait du bien !
Ils sont quatre.
Francine. Sexagénaire touchante dont les origines de sa naissance bouleversent encore le quotidien.
Juliette. Vendeuse de chaussures dans un grand magasin.
Ben. le gay pas toujours gai qui se pose beaucoup de questions.
Joachim. le sportif de la bande au mono sourcil sexy.
Il ya beaucoup d'humour, beaucoup d'humanité dans ces portraits croisés de parisiens amochés par l'amour et le quotidien. J'ai aimé cette fraîcheur, cette douceur. Ces êtres blessés qui vont se croiser et aimer vraiment dans les rues de la capitale !
Paris, la belle est d'ailleurs le cinquième personnage de l'histoire et ce « Paris, tu l'aimes ou tu la quittes. » qui débute le récit, est un beau résumé de l'ouvrage. Quand la tendresse fout le camp, quand l'amour bat de l'aile ou quand l'horloge biologique tourne trop vite, Paris réserve son lot de surprises et de consolations à ses habitants …
J'ai bien conscience que l'auteur a directement puisé dans les personnages qui composent ma vie puisque mon chéri s'appelle Benjamin (Ben pour les intimes), ma maman Francine et moi Julien (rien à voir avec Juliette mais on y est presque) ! Je pense donc demander des droits d'exploitation de mon entourage à Nicolas Robin ! Nicolas, si tu m'entends !
Les beaux jours reviennent, Paris est magnifique au soleil et lire ce livre en terrasse vous fera un bien fou ! Une lecture fun, sans prise de tête, pleine de gens comme vous et moi ! Une bien belle parenthèse enchantée !
N’ayant pas (encore) lu « Roland est mort », c’est avec « Je ne sais pas dire je t’aime » que j’ai découvert la si jolie plume de Nicolas Robin.
Ce roman tout doux, tout beau, tout en délicatesse, pudeur et poésie, met en scène quatre personnages, qui, au premier abord, n’ont rien en commun, si ce n’est une immense blessure au creux du cœur, là où ça fait mal.
Nous sommes à quelques jours d’une élection présidentielle, un grand changement est annoncé et espéré. A un autre degré, c’est aussi un changement qui va impacter chacun des protagonistes de l’histoire.
Il y a Francine, la retraitée paisible, mariée à Henri, et prête à partir en Floride pour fêter leur quarante ans de mariage. Tout est parfait, elle l’aime, il l’aime, ils s’aiment. Ils ont un fils, couronnement de leur amour. Tout fonctionne parfaitement, jusqu’au jour où… un grain de sable va enrayer la mécanique. Une douleur d’enfance. Une cicatrice.
« Sur le parvis de la mairie, une larme coule sur sa joue et creuse un sillon noir. La mise en plis tient le choc mais le maquillage est foutu. Dans sa main, Francine froisse le papier imprimé sur une fiche ».
Nous faisons ensuite connaissance avec Juliette, vendeuse de chaussures de marque allemande, trentenaire célibataire, romantique, dans l’attente du Prince Charmant qui saura l’aimer, prendre soin d’elle, la trouver belle.
« … Celui qui est gentil et attentionné, qui se réveille le matin à côté de moi et qui me fait un café, qui ne me considère pas comme sa repasseuse de chemises ou de slips ».
Ensuite, il y a Ben. Son couple avec l’homme qu’il aime passionnément depuis sept ans bat de l’aile. Ben est écrasé par une solitude à deux, par un silence et une indifférence qui lui brisent le cœur.
« Son appartement est devenu un trou noir dont son mec est prisonnier. Plus rien ne rayonne, aucune perspective d’avenir ».
Enfin, il y a Joachim. Après avoir vécu une rupture amoureuse en direct à la télé lors d’une émission trash, il est mis à la Une par les médias, harcelé, tout ce qu’il déteste. Il se réfugie alors chez son demi-frère Paul-Arthur, avec lequel les relations sont pour le moins distendues. Ce sera l’occasion pour eux de renouer un lien autour d’un événement aussi inattendu que tragique.
« On voit rarement les étoiles briller au-dessus de Paris, mais les lumières du Grand Rex illuminent le boulevard, et sur le trottoir Paul-Arthur se sent plus vivant que jamais. L’été, c’est bien pour lui, mais un frère, c’est encore mieux ».
Ces quatre vies en parallèle vont se croiser, des liens vont se révéler, inattendus et émouvants. On ne peut qu’aimer chacun de ces éclopés de la vie, et on s’attache à eux dès les premières pages.
En arrière-plan, l’élection présidentielle est une trame intéressante, elle est le reflet des choix que nous pouvons faire pour infléchir nos quotidiens, notre présent, et sans doute notre avenir.
Ce roman est une pure merveille. C’est un gros, gros, gros, gros (ad libitum) coup de cœur pour moi, un rayon de soleil, une lecture-bonheur. C’est une ode à l’amour, à la vie, à l’espoir, à la liberté, et à Paris.
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