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Il y a encore de la lumière sous mon chapeau

Couverture du livre « Il y a encore de la lumière sous mon chapeau » de Jean-Louis Fournier aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

L'auteur de Merci qui ? Merci mon chien avec son ton inimitable, incisif, drôle et provocateur, à la manière de Desproges, nous raconte avec plein d'exemples le bonheur et la créativité - toujours là ! - de la vieillesse.

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  • Fournier est un spécialiste du rentre dedans, de l’aigre-doux, du sensible-moqueur-affectif-…

    Du haut de ses 84 ans il complète son œuvre de quelques réflexions, remarques, et coups de gueules, sur la vieillesse et surtout sur les vieux, et les rapports vieux / jeunes.

    Il se (nous)...
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    Fournier est un spécialiste du rentre dedans, de l’aigre-doux, du sensible-moqueur-affectif-…

    Du haut de ses 84 ans il complète son œuvre de quelques réflexions, remarques, et coups de gueules, sur la vieillesse et surtout sur les vieux, et les rapports vieux / jeunes.

    Il se (nous) rappelle que certaines créations ou interprétations majeures l’ont été par des artistes dans leurs dernières années de « vieux ». Autrement dit, si je traduis, il ne faut pas jeter le vieux avec l’eau du bain. Mais comme tout vieux il a quand même un peu tendance à dire plusieurs fois la même chose !
    Il n’y a rien de grandiose, mais un petit moment de compagnonnage, d’autant plus intéressé lorsqu’on avance en âge.

    Petit florilège :

    « … Je ne suis plus d'actualité, je suis d'ancienneté. Je ne suis plus Superman, je suis super vieux. » p 28
    « Les jeunes sont des étincelles, les vieux sont des feux. … j'ai d'abord été une étincelle. Puis j'ai voulu devenir un feu. Il n'y a pas de fumée sans vieux. » p49
    « Un jeune premier qui vieillit ne devient pas forcément un vieux dernier, il peut rester un vieux premier. » p 64

    Matisse écrit à Picasso : « Espérons qu'aussi longtemps que nous vivrons, nous mourrons jeunes. On ne peut s'empêcher de vieillir mais on peut s'empêcher de devenir vieux. » p 77

    Citation de Régis Debray : « c’est peut-être en vieillissant qu'on devient jeune. La vieillesse est un sauvetage parce qu'on va à l'essentiel. »

    « Notre époque a perdu son charme et j'ai pas envie de m’éterniser.
    Les hommes deviennent des numéros
    Les chiffres remplacent les lettres.
    Les chiffres s'intéressent à la quantité, les mots s'intéressent à la qualité.
    Avec les mots on peut faire pleurer, faire rire et écrire des poèmes. Avec les chiffres on ne peut pas dire « je t’aime » … » p 166

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