Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
" Ecrire, c'est creuser dans du noir ", ces vers de Guillevic, Véronique Joyaux aurait pu les mettre en exergue à ses " Haies vives ", car elle creuse sans arrêt dans la matière brute de la vie.
Il lui faut " tenter de dire ce qui est essentiel " avec les mots de tous les jours. Il s'agit pour elle de sentir plus loin et plus profond notre domaine terrestre et de le sublimer. C'est ainsi qu'elle trouve les mots et les assemblages de mots qui correspondent à cette chose secrète, ombreuse qu'elle porte en elle. Elle parle pour " sauver les mots ". Les choses de la vie, le pain, les arbres, le fleuve, en sont transfigurés et on s'attachera en particulier à ces évocations de sa maison, " La maison est ce feu allumé dans le méandre du fleuve...
La maison est ce vaste nous-mêmes devant nous étalé une bulle d'air dans la pierre "... une maison onirique tout à fait bachelardienne. Odile Caradec
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !