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Suite et fin de la tourbillonnante histoire de Scarlett O'Hara, dont le caractère intrépide et la passion amoureuse avec Rhett Butler auront transporté des millions de lecteurs à travers le monde. Avec ce deuxième volume, Pierre Alary met le point final à une oeuvre prenante permettant de redécouvrir l'oeuvre de Margaret Mitchell sous son plus bel éclat.
Cette deuxième partie permet de développer la complexité des héros principaux, juste après la fin de la guerre de Sécession et dépasser l’image du romantisme sirupeux que j’avais vaguement en mémoire.
Le graphisme et la colorisation (lumineuse … à tous les sens du terme) sont vraiment d’une fluidité et d’une qualité qui enveloppent le lecteur pour cette suite et fin de ces histoires d’amour … qui finissent mal … comme d’habitude.
Atlanta, février 1866
La ville est en ruines, ou presque. La guerre de Sécession prend fin et certains en profitent pour s'enrichir sur les cendres d'un pays fracturé. Scarlett O'Hara retrouve Rhett Butler, emprisonné par les yankees. L'objectif de la jeune femme reste le même: exister, gagner de l'argent, s'émanciper des diktats et suivre son propre chemin. Un parcours semé d'embûches au long duquel sa relation avec Rhett va prendre une place de plus en plus importante.
"Parler amour et penser argent".
Avec ce second tome, Pierre Alary en termine avec l'adaptation du best-seller de Margaret Mitchell que nous connaissons mieux sous le nom "Autant en emporte le vent". Après un premier volume qui s'emballe avec l'arrivée du conflit, c'est ici la relation entre Scarlett et Rhett qui prend toute la place. Une relation complexe dans laquelle les deux personnages se font face, s'opposent, se révèlent, mais sans jamais s'épanouir vraiment. Comme si tout était voué à l'échec....
"Les gens ne supportent pas qu'une femme soit libre".
La mise en scène et le travail graphique mettent en valeur ce récit classique. Pierre Alary a respecté le mythe mais ses couleurs, son travail sur l'ombre et la lumière valent le détour. Il réalise une prouesse qui consiste à rendre encore intéressant une histoire plus ou moins connue de tous.
"Le temps ne se remonte jamais, mais tout peut recommencer."
Pour autant, la personnalité même de l'héroïne me laisse distant de l'issue du récit. Est ce qu'on est Scarlett ou Rhett comme on doit être Beatles ou Stones ?Toujours est-il qu'une certaine modernité continue de se dégager d'une histoire finalement intemporelle.
Géorgie, 19e, Scarlett O'Hara est une jeune femme de 16 ans très courtisée. Mais elle n'a d'yeux que pour le bel Ashley Wilkes auquel sa cousine Mel est promise.
Sa rencontre avec l'arrogant Rhett Butler, sa passion pour Tara, le domaine familial et la Guerre de Sécession qui gronde vont emmener la belle Scarlett sur des chemins qu'elle n'attendait pas.
Douze années de la vie et des affres de ces personnages qui vivent, s'aiment et se déchirent sur fond de guerre, d'esclavage et de tragédie dans une Amérique en plein bouleversement font de ce récit un monument de la littérature et du cinéma.
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J'ai vu le film plusieurs fois ! Mais jamais je n'ai lu le roman pourtant...
Dans mon esprit sont gravés Vivien Leigh et Clarke Gable. Scarlett et Rhett.
Scarlett, le personnage par excellence que j'aime détester !
La rencontre de ces deux horribles, cyniques, arrogants et vaniteux personnages, aussi romantiques, vulnérables, brisés, volontaires et farouchement épris de liberté fait tout le sel de ce récit.
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Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Pierre Alary s'est magistralement approprié cette histoire, ces personnages si riches et complexes et cette période de l'histoire si compliquée.
Les dialogues sont ciselés, les regards pénétrants, les douleurs taiseuses et les rancœurs criantes !
Chaque personnage prend son épaisseur comme il se doit, mais la volonté et l'irrésistible volonté de Scarlett à parvenir à ses fins, jusqu'à parfois l'inacceptable, la pousse à tout raser sur son passage, jusqu'à sa propre vie, nous embarque irrémédiablement.
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Graphiquement, c'est un sans faute absolu là aussi.
Le trait est délicat, l'énergie palpitante, les lumières magnifiques et les teintes somptueuses. On sent l'amour du Western. Du grand art !
La tragédie romantique, que dis-je, romanesque à l'état pur, sur fond historique de Guerre de Sécession, qui a marqué un large public, renaît sous une bien belle forme !
Bravo !
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