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Géopolitique de la violence ; les Balkans

Couverture du livre « Géopolitique de la violence ; les Balkans » de Michel Sivignon aux éditions Belin
  • Date de parution :
  • Editeur : Belin
  • EAN : 9782701149394
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Devant les dix années de violence extrême qui se sont déroulées dans les Balkans, l'opinion occidentale manque de repères. D'une part, elle souhaite vivement rester à l'écart d'évènements dont elle comprend mal le déroulement et la logique. Mais en même temps elle constate que dans le cadre de... Voir plus

Devant les dix années de violence extrême qui se sont déroulées dans les Balkans, l'opinion occidentale manque de repères. D'une part, elle souhaite vivement rester à l'écart d'évènements dont elle comprend mal le déroulement et la logique. Mais en même temps elle constate que dans le cadre de l'OTAN et de l'Union Européenne, des troupes venues des diverses armées européennes sont engagées durablement dans le conflit. Ensuite et de façon paradoxale, dans le même temps où le scepticisme monte vis-à-vis de l'Union européenne, tous les Etats des Balkans se pressent à sa porte. Enfin, et comme le montre l'actualité récente, cette histoire n'est pas finie et les braises couvent sous la cendre. L'auteur, après avoir analysé l'histoire récente - l'indépendance du Kosovo en 2008 et la guerre des Balkans (1991-1999) - retrace l'originalité historique des Balkans. Seule région de l'Europe où un empire extérieur, non européen, a disputé aux nations européennes une part du continent, dans une période récente, c'est aussi la seule région où les Européens n'étaient pas maîtres chez eux mais dépendaient d'un centre extérieur, en l'occurrence Istanbul, capitale de l'Empire Ottoman. Cette histoire particulière en fait la seule région d'Europe qui fut partiellement islamisée, après avoir été partagée entre un christianisme occidental et un christianisme oriental.
L'auteur nous éclaire également sur les nations balkaniques elles-mêmes, pour qui la domination ottomane a été vécue comme illégitime et néfaste, la Turquie ayant coupé l'Europe balkanique des contacts avec l'Ouest à un moment où se développaient la Renaissance et les Lumières.

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