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Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste

Couverture du livre « Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste » de Emmanuelle Pirotte aux éditions Cherche Midi
Résumé:

" Je m'appelle Dominique Biron et j'ai décidé de mourir dans trois jours. C'est le temps qu'il a fallu au Christ pour revenir d'entre les morts, ça me suffira bien pour faire mon petit ménage. " Quand Alzheimer frappe à sa porte, Dominique, 81 ans, préfère ne pas s'attarder. Elle se prépare à... Voir plus

" Je m'appelle Dominique Biron et j'ai décidé de mourir dans trois jours. C'est le temps qu'il a fallu au Christ pour revenir d'entre les morts, ça me suffira bien pour faire mon petit ménage. " Quand Alzheimer frappe à sa porte, Dominique, 81 ans, préfère ne pas s'attarder. Elle se prépare à dire adieu à sa petite vie, ses enfants, ses bibelots... Lorsqu'elle fait le tri dans ses souvenirs, c'est avec une réjouissante férocité. Car l'ennui bourgeois n'a pas réussi à priver Dominique d'une certaine hauteur de vue sur l'Existence.

Le plus difficile est de prendre congé de sa petite-fille adorée, Victoire, 20 ans. Que lui dire ? Que lui écrire ? Comment lui faire comprendre que le choix de sa grand-mère est celui de la liberté et, paradoxalement, de la vie ?

Dans un texte qui claque comme un uppercut, Emmanuelle Pirotte fait du lecteur le dépositaire d'une singulière confession, implacable, drôle et tendre. Travaillé par les problématiques qui hantent nos sociétés modernes, le roman interroge sans concession notre rapport à la mort et au libre arbitre.

Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste est le portrait d'une femme qui se lance, avec panache, dans un ultime face-à-face avec elle-même.

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Avis (5)

  • D’une mauvaise foi presque caricaturale, tout filtre aboli, elle nous livre ses dernières pensées sur ce qui fut sa vie : personne n’est épargné, son époux, ses parents, ses enfants et leurs conjoints…La perspective de quitter volontairement cette existence ici-bas, lui donne une sincérité à...
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    D’une mauvaise foi presque caricaturale, tout filtre aboli, elle nous livre ses dernières pensées sur ce qui fut sa vie : personne n’est épargné, son époux, ses parents, ses enfants et leurs conjoints…La perspective de quitter volontairement cette existence ici-bas, lui donne une sincérité à tout crin. A moins que ce ne soit les signes précurseurs de la maladie qui lui a été révélée …
    De ces points d’ancrage autour du personnage, naît un récit court mais sans concession, loin d’être plombant, car notre postulante au départ programmé a beaucoup d’humour et ne dédaigne pas l’autodérision. On sourit, malgré ce qu’elle dit de la déchéance inéluctable qui guette tout humain qui a la chance de ne pas mourir jeune …

    Un texte en effet flamboyant, éclairant comme les dernières flammes d‘un feu qui a tout brûlé.


    160 pages Cherche-midi 11 janvier 2024

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  • Dans le cadre du prix Orange, j’ai lu pour la première fois Emmanuelle Pirotte avec son dernier roman « Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste »

    Dès les premières pages, le ton est donné : Dominique Biron, 81 ans, n’aime rien ni personne, à part l’une de ses filles, Dorothée, décédée...
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    Dans le cadre du prix Orange, j’ai lu pour la première fois Emmanuelle Pirotte avec son dernier roman « Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste »

    Dès les premières pages, le ton est donné : Dominique Biron, 81 ans, n’aime rien ni personne, à part l’une de ses filles, Dorothée, décédée trop jeune, et la fille de celle-ci, Victoire. Elle méprise son défunt mari, son fils et sa fille, et de manière globale, la vie qu’elle a menée, petite-bourgeoise et étriquée.
    Notre Tatie Danielle est atteinte d’un début d’Alzheimer et a décidé de tirer sa révérence avant de sombrer complètement.

    C’est souvent grinçant, parfois drôle, avec de vraies fulgurances. L’autrice maîtrise le sens de la formule, et comme cela tire tous azimuts, à boulets rouges, c’est souvent pertinent.

    Même si la lecture est plutôt jouissive, je suis quand même un peu restée sur ma faim. Les grommellements de Dominique sont finalement assez convenus, il m’a manqué un vrai parti-pris littéraire, un point de vue original, ou un message fort, pour être totalement embarquée.

    Il y a néanmoins des passages pleins d’émotion lorsque Dominique évoque sa fille décédée et un bel hommage à Kurt Cobain et sa musique, qui forcément m’a touchée.

    Une lecture qui m’a fait passer un bon moment même si je ne suis pas totalement convaincue, j’aimerais découvrir d’autres romans d’Emmanuelle Pirotte, qui ont l’air très différents de celui-ci.

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  • Long monologue d'une bourgeoise atteinte par Alzheimer et ayant choisi le suicide pour sortir d'une vie devenue impossible. L'idée peut paraître audacieuse et inciter à la lecture. Mais, rapidement et malgré quelques moments bien relevés, j'ai eu le sentiment de tourner en rond et de ne pas...
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    Long monologue d'une bourgeoise atteinte par Alzheimer et ayant choisi le suicide pour sortir d'une vie devenue impossible. L'idée peut paraître audacieuse et inciter à la lecture. Mais, rapidement et malgré quelques moments bien relevés, j'ai eu le sentiment de tourner en rond et de ne pas comprendre où l'auteur voulait me mener. C'est très bourgeois et conformiste, cela n'apporte pas grand chose et sera finalement vite oublié. C'eut été le lieu d'évoquer le sujet brûlant du suicide assisté mais on en est resté à la comédie de boulevard.

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  • Une vieille dame indigne irrévérencieuse à souhait, caustique et mordante, décide qu'à 80 ans, elle a tous les droits dont celui de mettre fin à ses jours. Surtout qu'elle se sait atteinte de la maladie d'Alzheimer. Un livre bourré de références artistiques, de critiques méritées de la société...
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    Une vieille dame indigne irrévérencieuse à souhait, caustique et mordante, décide qu'à 80 ans, elle a tous les droits dont celui de mettre fin à ses jours. Surtout qu'elle se sait atteinte de la maladie d'Alzheimer. Un livre bourré de références artistiques, de critiques méritées de la société actuelle et bien sûr de second degré. J'ai passé un excellent moment de lecture, je me suis surprise à rire, parfois jaune il est vrai mais j'ai beaucoup aimé le ton original de ce roman!

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  • Dominique Biron, 81 ans, apprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle ne veut pas finir dans la déchéance comme Anthony Hopkins dans un film dont elle a oublié le nom, elle décide donc de tirer sa révérence. Sa mort, son choix.

    Pendant trois jours, ses derniers, Dominique...
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    Dominique Biron, 81 ans, apprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle ne veut pas finir dans la déchéance comme Anthony Hopkins dans un film dont elle a oublié le nom, elle décide donc de tirer sa révérence. Sa mort, son choix.

    Pendant trois jours, ses derniers, Dominique embarque le lecteur dans un long monologue, divagation au gré de ses pensées, ses idées, ses souvenirs. Le ton est vif, caustique, cassant parfois, sans édulcoration, c'est certain ! Dominique balance et règle ses comptes avant la faucheuse.

    Avec discernement, elle n'hésite pas à parler tout haut des travers des uns et des autres, sans oublier les siens. Cette « vieille conformiste » revient aussi sur ses faiblesses, ses manques de courage, tout ce qu'elle a tu ou accepté malgré sa sensibilité ou ses convictions profondes.
    Heureusement ! Sinon, le texte ne serait qu'une longue liste de reproches comme solde de tout compte. Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire des pages de critiques et de second degré. Je n'y ai vu aucun intérêt, et ce qui se voulait humoristique m'a semblé maladroit. Pour faire court, je ne suis pas parvenue à entrer en empathie avec ce personnage.

    En revanche, j'ai apprécié la façon dont l'autrice aborde la question de la mort, de la déchéance physique, de la dépendance et des codes sociaux. Un point de vue interne, qui permet au lecteur de se sentir concerné et de s'interroger sur sa propre finitude et sur ses choix, bien avant qu'il ne lui reste que trois derniers jours.

    Bilan :
    Je salue la volonté d'offrir un texte léger et percutant sur un sujet morbide et souvent tabou, un récit qui casse les codes de la vieillesse pour nous présenter l'être humain derrière la peau parcheminée. Malheureusement, le ton employé ne correspond pas à ce qui me fait vibrer, loin de là.

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