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Faux nègres

Couverture du livre « Faux nègres » de Thierry Beinstingel aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213677460
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Lors de la dernière présidentielle, c'est dans un petit village de l'est de la France qu'un parti d'extrême droite réalise son meilleur score. Des journalistes sont dépêchés pour se pencher sur le phénomène. Parmi eux, de retour en France après avoir passé vingt ans au Moyen-Orient, coupé du... Voir plus

Lors de la dernière présidentielle, c'est dans un petit village de l'est de la France qu'un parti d'extrême droite réalise son meilleur score. Des journalistes sont dépêchés pour se pencher sur le phénomène. Parmi eux, de retour en France après avoir passé vingt ans au Moyen-Orient, coupé du pays natal depuis trop longtemps pour manier un discours de circonstance, Pierre arrive sur les lieux. Accompagné d'un preneur de son aveugle, hébergé dans un gîte rural, il écoute les habitants éluder ses questions, parler d'invasions qu'ils n'ont pas subies ou évoquer une pierre préhistorique enfouie sous les fondations de l'église. Chacun réinvente une histoire différente mais les protagonistes ignorent encore qu'un drame va les réunir. Mêlant une narration romanesque avec le langage collectif, Faux nègres confronte notre histoire avec l'actualité la plus récente.

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Avis (4)

  • Dans ce roman, Pierre, un journaliste, se rend dans un petit village de l’est de la France .Le but de son reportage : expliquer le score élevé réalisé par l’extrême droite lors des récentes élections .Pierre arrive sur les lieux, accompagné de son preneur de son, rendu aveugle par un accident...
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    Dans ce roman, Pierre, un journaliste, se rend dans un petit village de l’est de la France .Le but de son reportage : expliquer le score élevé réalisé par l’extrême droite lors des récentes élections .Pierre arrive sur les lieux, accompagné de son preneur de son, rendu aveugle par un accident quelques années plus tôt. Mais très vite, on comprend que Thierry Beinstingel veut nous faire faire un long détour par nos fausses certitudes , l’usage excessif et répétitif de notre histoire , la décadence de notre vocabulaire , la faiblesse de nos argumentaires dans les débats et discussions publics .Ainsi , Pierre , qui nous indique que son rédacteur-en-chef lui a transmis une consigne décisive : une seule question, un seul sujet , et persévérer en cas d’absence de réponse , découvre t-il l’existence d’une pierre préhistorique qui serait cachée sous l’église du village : « Jean dit encore : Le village a une longue histoire .Tenez, l’église :il paraît qu’une pierre préhistorique est cachée dessous .Il a souligné « préhistorique » d’un doigt levé d’un mouvement de menton .C’est l’adjectif le plus lointain qu’il connaît, le plus digne de respect, incontestable et imparable . »
    Ce qui est dénoncé avec force ironie, c’est aussi l’absence de facteurs unificateurs, de raisons véritables de se rassembler. Ainsi, à propos de l’effacement d’un trait d’union sur une pancarte, l’auteur accomplit une digression éloquente vers la signification de ce signe, ou les conséquences de son absence … « Le trait d’union ne relie plus personne .Reste l’élan mystique, le poids des corps morts, l’élévation des âmes, les mots d’une histoire que nous forgeons sans y penser. »
    Autre grave défaut de notre société dénoncé dans le récit, la solitude qui aboutit à la médiocrité, la petitesse d’esprit : »La politique, oui, la voici : quatre personnages, un aveugle éclairé, une femme délaissée, un adolescent amoureux, un journaliste déboussolé (…) l’ensemble formant nos petits arrangements, nos faibles accommodements. »
    C’est de l’état du pays que nous entretient Thierry Beinstingel, en faisant appel à l’histoire, à la dénonciation de nos lieux communs, à Arthur Rimbaud , dont une citation, avant la première page explicite le titre de l’ouvrage ,et dont les allusions à de multiples épisodes de sa vie éclairent le roman .Texte convaincant mais qui aurait gagné à être raccourci , car la démonstration est faite , largement avant la conclusion du texte .

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  • Avis page 100 : (Désolée du retard j'étais persuadée qu'on était le 5 aujourd'hui) Bon pour en revenir au livre, j'avoue pour l'heure que je m'ennuie. Je n'adhère pas au personnage principal, et les interminables descriptions posent un sérieux problème de concentration pour la lecture. Je trouve...
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    Avis page 100 : (Désolée du retard j'étais persuadée qu'on était le 5 aujourd'hui) Bon pour en revenir au livre, j'avoue pour l'heure que je m'ennuie. Je n'adhère pas au personnage principal, et les interminables descriptions posent un sérieux problème de concentration pour la lecture. Je trouve ça long et les détails inutiles. A voir pour la suite...

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    • Florel le 20/08/2014 à 14h05

      Alors je vais être franche de suite, je n’ai pas fini ce livre. Je n’y suis pas du tout arrivée, à titre d’information il m’a fallu deux semaines pour lire moins de 200 pages ! Je vous jure que le mot « soporifique », ne décrirait pas assez bien ce que j’ai ressenti en lisant ces feuilles. En fait sur ce que j’ai lu, il ne se passe absolument rien ! A part une succession de détail sans importance, je pense notamment à une clôture et sa maison, ce livre ne comporte rien de consistant et de passionnant. (D’ailleurs message à ceux qui l’ont fini, je veux bien que vous me disiez quand commence l’histoire.)
      Ce livre comporte donc une tonne de description qui ne sert à rien, mais en plus de cela j’ai eu aussi l’impression qu’il s’éparpillait dans tous les sens. En effet, on a droit à la vie de Rimbaud, à celle du personnage principal, de son collègue, mais aussi à celle du village entier (ou presque). Ce qui fait un peu beaucoup pour une question au final je trouve.
      Et d’ailleurs tout ça pourquoi ? Je ne sais pas. On ne sait pas. Sur les 200 pages que j’ai lu, alors que le livre en comporte 422, l’auteur ne raconte rien de concret. Alors il raconte des choses, mais c’est tellement hachée dans l’écriture, ce n’est tellement pas passionnant que… stop ! Impossible d’aller plus loin.
      En fait si je devais comparer ce livre à quelque chose d’autre, je le comparerais à un épisode de Derrick. Je vous jure que c’est aussi fun, et très franchement j’ai vraiment eu l’impression que l’auteur a écrit un livre pour ne rien dire, parce que j’ai survolé le reste, et même en survolant je n’ai rien vu d’intéressant. Pourtant ce n’est pas ce que laisser entendre le résumé, dommage.


      Alors je suis vraiment navrée auprès de tout le monde de ne pas avoir aimé ce livre, mais je n’ai pas pu faire autrement. Maintenant pardonnez mes offenses, soyez sympa.

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  • avis de la page 100
    Plusieurs histoires dans une pour ce roman de Thierry Beinstingel. Celle de Pierre qui doit s'acclimater à cette France qu'il a quitté depuis 20 ans. Celle de Frédéric, un homme aveugle, preneur de son qui vient apporter son aide à Pierre, nouvellement parachuté...
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    avis de la page 100
    Plusieurs histoires dans une pour ce roman de Thierry Beinstingel. Celle de Pierre qui doit s'acclimater à cette France qu'il a quitté depuis 20 ans. Celle de Frédéric, un homme aveugle, preneur de son qui vient apporter son aide à Pierre, nouvellement parachuté journaliste.
    Et surtout celle de ce village de l'est de la France ou un parti d'extrème droite réalisera le meilleur score aux présidentielles.
    Mais aussi celle D'Arthur Rimbaud que l'auteur aime beaucoup.
    Un livre qui est à découvrir je pense au delà de cette page 100, car beaucoup de choses sont livrées sans vraiment être dites

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    • virginie revelle le 22/08/2014 à 18h35

      Faux nègres : intéressant ce titre, les initiales des mots forment le mot FN…
      Un livre dans lequel j'ai eu du mal à rentrer, on a envie que les protagonistes répondent à la question du journaliste qui erre comme une âme en peine dans ce pays qui est le sien et dans lequel il n'avait pas mis les pieds depuis 20 ans.
      Etonnant qu'il ait à poser cette question (mais pourquoi le FN a t-il fait le meilleur score dans ce village des Ardennes?) alors que ce dernier était guide dans les environs d'Ispahan.
      A priori, le livre doit traiter de politique, notamment de la montée du front national mais au final ce n'est pas le cas. Les destins de plusieurs personnages : Pierre, Frédéric, Emma, Jean, Petit-Jean, Emmanuelle s'entrecroisent.
      Une vie de village qui perd des âmes, où les maisons et les commerces sont à vendre. Village est il égal à misère intellectuel ? On a l'impression que c'est ce que ce livre veut nous faire croire. Pour accéder à la culture mais aussi au travail, il faut toujours prendre la voiture et se rendre à la Ville !!!
      Mais je vous rassure vivant moi-même dans un village, il n'y a pas de misère culturel. On s'adapte, comme les villageois le font dans ce village. Oui on s'identifie à ces personnes car comme eux j'ai fait ce choix de vie d'aller vivre au vert pour avoir une vie selon moi plus saine, moins stressante. Pour revenir au livre , ce que j'ai aimé :
      - des chapitres très très courts : 3 pages en général ce qui entraîne une lecture fluide.
      - surtout s'accrocher car au 50eme chapitre, le livre prend un réel tour intéressant. Le livre prend un autre rythme, il s'accélère.
      - des personnages aussi différents qu'intéressants qui ont chacun une âme
      - l'aspect historique et littéraire avec ses références à Arthur Rimbaud (ah le bateau ivre de ma jeunesse !!!). L'auteur l'apprécie, je suppose, énormément et en connaît long sur le sujet.
      Un réel coup de coeur pour ma part du fait que l'on s'identifie fortement aux personnages du village.

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  • RDV DE LA P.100
    Pierre a passé vingt ans au Moyen Orient. Il rentre en France et est envoyé par un journal enquêter dans un village où la population a voté à l'Extrême Droite.
    Le sujet est d'actualité et on se dit qu'un tel roman peut apporter une certaine lumière sur l'évolution du vote des...
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    RDV DE LA P.100
    Pierre a passé vingt ans au Moyen Orient. Il rentre en France et est envoyé par un journal enquêter dans un village où la population a voté à l'Extrême Droite.
    Le sujet est d'actualité et on se dit qu'un tel roman peut apporter une certaine lumière sur l'évolution du vote des Français.
    Au début du livre j'ai cru déceler - toutes proportions gardées - certaines similtudes avec le livre "Neige" d'Orhan Pamuk: Une espèce de huis clos d'un village dans une situation particulière et tendue. Cette impression s'est vide dissipée et petit à petit a laissé place à l'ennui du lecteur (en l'occurence, votre humble serviteur). Pour le moment je ne sais pas où l'auteur veut m'emmener. Ou plutôt je ne sais pas si il veut m'emmener quelque part. Malgré un style relativement nerveux le chapitre sur la visite du musée, la description des gens du village etc... se succèdent et traînent en longueur.
    Les 322 pages restantes seront peut-être d'une autre teneur. A suivre...

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    • Dolce le 24/08/2014 à 21h37

      CRITIQUE DE FAUX NEGRES:
      Un village de la France profonde a voté à l'extrême droite lors des dernières élections. Pierre, qui revient de vingt ans passés au Moyen Orient, y est envoyé en tant que pigiste pour enquêter et essayer de comprendre pourquoi on en est arrivé là.
      Ainsi, l'auteur nous promène entre Pierre, journaliste paumé, Frédéric, preneur de son aveugle, Rimbaud, le Général Boulanger, Flaubert, Jules Ferry, la situation politique actuelle, etc...
      Sincèrement, je ne sais que penser de ce livre. Le style a une vraie personnalité même si on y trouve parfois des longueurs avec des énumérations qui semblent sans fin.
      Par ailleurs l'auteur, au travers de certaines phrases, nous fait douter de l'intérêt, la passion, l'envie qu'il a eu d'écrire ce livre. Intérêt que j'ai moi-même eu du mal à motiver pour aller au bout des 130 chapitres. Quelques anecdotes historiques secondaires, une question que l'on pose et à laquelle on ne répond jamais m’ont laissé sur ma faim. Car au final, à la question "pourquoi vote-t-on à l'extrême-droite?" aucune réponse n'est donnée. Ce n'était pas le but du livre j'imagine. Mais quel était-il? Quant à l'histoire elle-même elle est finalement noyée dans les réflexions de l'écrivain. Pour ma part, vous l'aurez compris, ce livre fut une déception.
      Rémi Paolozzi

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