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Cela fait quatre ans que la vie de la famille Mercier est en suspens. Quatre ans que l'existence de chacun ne tourne plus qu'autour du corps de Jeanne, vingt-neuf ans, qui est dans le coma. Les médecins préconisent, depuis plusieurs mois déjà, l'arrêt des soins. C'est pourquoi, lorsque le professeur Goossens convoque les parents et l'époux de Jeanne pour un entretien, tous redoutent ce qu'ils vont entendre. Ils sont pourtant bien loin d'imaginer ce qui les attend. L'impensable est arrivé. Le dilemme auquel ils sont confrontés est totalement insensé ! Le nouveau thriller de Barbara Abel dissèque à la perfection la psychologie et les émotions en montagnes russes des personnages de ce roman.
Le livre traite des questions sur les choix de coma et de fin de vie, comment il difficile pour une famille de prendre une décision au lourd conséquence. Roman noir passionnant portant sur une réflexion celle de l’euthanasie avec les convictions religieuses et l’éthique en question.
L’autrice évoque aussi, les relations entre époux, beaucoup plus complexes qu’elles ne paraissent dans la vie.
Je suis très mitigée sur cette lecture ... Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé mais en même temps je ne l'ai pas aimé ! En effet, toute la première partie, la "mise en route" de cette histoire m'a complètement absorbée mais la deuxième partie m'a laissé de marbre ... Les personnages attachants au début deviennent grotesque au fur et à mesure des chapitres ... Je pense, mais ce n'est que mon humble avis, que l'autrice autour d'une thématique pareille aurait dû approfondir l'aspect psychologique des personnages au lieu de ça, elle a voulu en faire un véritable thriller qui, à mes yeux, ridiculise le tout ! Dommage
Jeanne est plongée dans un profond coma depuis quatre ans à la suite d'un accident de voiture. Gravitent autour d'elle ses proches.
Gilbert, son père, entrepreneur ayant bien réussi et qui ne souffre d'aucune contradiction.
Micheline, sa mère, femme au foyer, soumise aux humeurs de son époux et ombre d'elle même.
Charlotte, sa soeur, en mal d'enfant qui voit sa vie partir en vrille.
Et Jérôme, son mari, qui a fait le deuil de sa vie et vivote comme il peut en tentant de se reconstruire à travers le théâtre.
Leur routine va exploser, le jour où le professeur qui s'occupe de Jeanne, les réunit pour leur parler de la situation de sa patiente. Dès lors les membres de cette famille vont se montrer tels qu'ils sont et laisser sortir tout ce qu'ils ont sur le coeur.
Après la rencontre avec l'auteur lors d'un apéro polar, le sujet semblait intéressant au départ mais au fil de la lecture je me suis un peu ennuyée car tout était convenu, trop évident or j'aime être surprise. Ce roman est estampillé "thriller" or je n'ai pas trouvé en quoi c'en était un. Les personnages sont limpides, et l'histoire n'a pas de rebondissements ni de retournements de situation.
J'en attendais peut-être plus...
https://quandsylit.over-blog.com/2021/11/et-les-vivants-autour-barbara-abel.html
Cela fait 4 longues années que Jeanne est plongée dans le coma suite à un accident de la route. Sa mère, Micheline, passe énormément de temps aux côtés de sa fille mais les médecins sont pessimistes, Jeanne ne reviendra jamais parmi les vivants. Pour sa mère, arc-boutée sur ses croyances religieuses, arrêter les machines est inconcevable. Son mari Gilbert, un businessman inflexible, supporte bien plus mal l’impasse dans laquelle se retrouve sa fille. Jérôme, le mari de Jeanne, est de plus en plus tenté de refaire sa vie. Quant à sa sœur Charlotte, elle s’affadit dans un mariage malheureux et sans enfant. Lorsque les médecins insistent pour parler au cercle familial, tous pensent se retrouver devant une décision impossible prendre, sur laquelle ils ont, ils le savent déjà, peu de chance de trouver un accord. Mais ce n’est pas de l’arrêt du respirateur dont il va être question, mais de quelque chose de bien pire, et qui, telle une bombe à fragmentation, va faire exploser l’entourage de Jeanne. Autour de son corps immobile va se jouer un drame imparable, et certains pourraient ne pas survivre à la jeune femme.
J’aime Barbara Abel et la façon qu’elle a de plonger des gens comme vous et moi dans des situations aussi terrifiantes que crédibles, situations dans lesquelles se révèle leur nature profonde, juste sous le vernis quand on gratte un peu. Avec « Et les vivants autour », j’ai d’abord cru que l’auteure s’était inspiré de l’affaire Vincent Lambert. Si on y pense forcément, c’est d’abord parce qu’autour de cette jeune femme alitée, il y a une famille divisée et des parents, profondément croyants pour qui l’euthanasie est inenvisageable. Mais ce n’est pas réellement d’euthanasie dont il est question ici (je n’en dis pas plus…) alors la comparaison s’arrête là. Autour de Jeanne, le seul personnage innocent et insaisissable du roman, s’agitent 4 personnages complexes (même s’il n’est pas interdit de trouver les parents un tout petit peu caricaturaux par moment). Son mari Jérôme, sûrement celui le plus facile à cerner car ses réactions sont d’une normalité totale. Il l’aime, mais il commence à penser qu’il va falloir qu’il passe à autre chose, et qu’il doit envisager de refaire sa vie. Qui pourrait lui en vouloir à part les parents de Jeanne ? Le père d’abord, un homme d’affaire sans affect ni scrupule, orgueilleux et méprisant, immédiatement antipathique et pourtant, quelque part, on finit par trouver que c’est sans doute lui qui comprend le mieux (ou le moins mal) la situation de Jeanne, la perception qu’on a de Gilbert change au fil du roman. C’est la même chose pour sa mère, Micheline, mais dans l’autre sens : de mère dévouée et victime d’un mari autoritaire, elle passe progressivement dans la peau de la mère abusive, inflexible et bornée, tellement aveuglée par ses croyances religieuses qu’elles lui font envisager l’inenvisageable. La sœur Charlotte, sans doute le personnage le moins bien croqué, souffre de l’attention que tout le monde à toujours porté à Jeanne, et encore plus depuis 4 ans, le grand classique de la sœur invisible. L’intrigue est limpide, les rebondissements inattendus et on sent qu’on se dirige vers le drame inexorablement, sauf que tout cela s’avère au final bien pire qu’on ne l’imaginait ! Les derniers chapitres sont assez bien vus, chacun trouvant une fin à la hauteur de son karma, sauf peut-être pour Jérôme qui avait la plus mauvaise place ! Quant à la dernière page, l’ultime rebondissement, je ne sais pas s’il était bien utile, franchement… Barbara Abel, qui avait flirté avec le « sans faute » jusque-là, sort un peu des clous en voulant aller trop loin, et fait un pas de côté qui se discute franchement, point de vue crédibilité. Mais rien de rédhibitoire, loin de là, depuis ‘Derrière La haine », je n’ai jamais été déçue par la qualité des intrigues de Barbara Abel. Son style accessible mais qui sait très bien rendre la complexité des sentiments humains exacerbés fait mouche à chaque fois. «Et les vivants autour » vous bouscule, ébranle vos certitudes et pose des questions éthiques modernes et troublantes. Le roman vous happe et vous embarque jusqu’au dernier mot dans une histoire passionnante en plus de s’avérer parfaitement crédible : du (très) beau travail.
Pas mon préféré de barbaratAbel
Un roman noir bien construit, même s'il est un peu long à se mettre en place.
Barbara Abel indique que c'est un fait divers, sans préciser lequel, qui lui a servi de source d'inspiration. Et difficile de ne pas penser à l'affaire Vincent Lambert, lorsqu'elle évoque la thématique de la fin de vie et des conflits familiaux qui en découlent… Pourtant, l'intrigue est plus complexe que ce qu'on pourrait penser dans un premier temps…
La révélation inattendue faite par un médecin va faire craquer le vernis de cette famille en apparence bien sous tous rapports. Les secrets se révèlent et font tomber les masques, dévoilant des personnages bien moins lisses que ce qu'ils semblaient être. Les cartes sont rebattues… Pour certains, ce sera le début d'un cauchemar. Pour d'autres, la libération voire une renaissance.
Un bon moment de lecture, grâce à une intrigue qui prend de l'épaisseur au fil des pages en parvenant à s'éloigner de ce qui paraissait cousu de fil blanc.
C'est certain, prendre en mains un livre de Barbara Abel, c'est l'assurance de passer un bon moment et ce volume-ci ne déroge pas à la règle.
Une bonne partie du livre se déroule comme un bon roman dans lequel le lecteur prend paisiblement ses marques, et puis, sans qu'on ne s'en rende vraiment compte, le rythme commence à s'accélérer et là on se dit que décidément une femme peut en cacher une autre et que les secrets de famille sont de redoutables bombes à retardement.
Je ne vous en dit pas plus au risque de dévoiler l'intrigue, il vous suffira de vous laisser tenter, vous passerez, je l'espère, un très bon moment.
Jeanne, fille de Micheline et Gérard Mercier, femme de Jérôme, sœur cadette de Charlotte est plongée dans le coma suite à un accident de voiture quatre ans auparavant. Tout n'est pas paradisiaque dans cette famille avec un père autoritaire, qui n'accorde aucune importance à sa femme, une mère dévote, une sœur aînée jalouse de sa cadette, un mari à qui la solitude commence à peser mais finalement une famille comme il y en a beaucoup avec ses tensions, ses jalousies, ses rancœurs.
Tout va déraper suite à un terrible drame qui touche à nouveau Jeanne. La famille se délite, chaque personnage révèle sa part d'ombre, ses secrets dont les éléments sont savamment distillés par l'auteur pour que l'attention ne se relâche pas.
J'ai beaucoup moins accroché que pour "Je t'aime" et "Je sais pas". Même si Barbara Abel prend toujours le temps d'installer ses personnages et de créer une atmosphère, j'ai trouvé le processus un peu long cette fois et j'ai été un peu perdue au début avant que les liens entre les différents personnages ne s'éclaircissent.
Je me suis également demandé ce qu'apportait le personnage de Mme Houart, licenciée par Gérard Mercier, qui ne souhaite que se venger, qui apparaît de-ci, de-là dans le roman, de façon opportune mais peu crédible.
Certaines révélations sont très prévisibles, ce qui gâche le suspense.
J'ai cependant passé un agréable moment de détente avec ce roman sans hémoglobine, sans prétention littéraire, facile à lire.
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