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Sur la côte normande, le dernier été d'insouciance d'une enfant, qui se dirige vers l'adolescence et regrette de grandir. La mort du père signera son passage dans le monde des adultes et la nostalgie d'une parenthèse enchantée.
En Normandie, près de Granville, Esther, douze ans, revient aux Hortensias, la maison de ses grands-parents. Tous les ans, elle y retrouve ses deux cousines pour la saison des beaux jours, des baignades à la cale, des cours de voile et du temps suspendu.
Cependant, Esther sait que cet été-là sera di?érent. Réfugiée dans sa cachette pour ne pas voir la maladie de son père autant que pour dissimuler aux autres la transformation de son corps, elle en sortira toutefois et vivra ce qui fera d'elle une adolescente : la découverte de secrets de famille, les premiers émois et les premières désillusions.
Empreint d'une douceur mélancolique, Et après l'été... évoque, en mots magni?ques, la jeunesse fragile, à l'envol douloureux mais plein de promesses.
Pour Esther et ses douze ans, l’été a depuis toujours les couleurs gris-bleu de la Normandie posées sur la verdure un peu sauvage du jardin de ses grands-parents, les odeurs familières et vaguement écœurantes renfermées dans chaque pièce de leur maison, les saveurs sucrées-salées des chiques à la menthe et des œufs mayonnaise. En compagnie de ses deux cousines, les heures s’alanguissent, brûlantes ou humides, entre parties de cache-cache et cours de voile, été après été, dans cette ambiance d’éternité que seule l’enfance est capable d’offrir à la mémoire. Mais, Esther le sent et les indices qu’elle tente de ne pas voir s’accumulent, le changement, ennemi sournois qui rend les cousines coquettes, fait pousser les os et sonner le téléphone, la guette. Elle sera bientôt trop grande pour prétendre encore être une enfant, trop grande pour ses cachettes, trop grande pour ses sucettes, trop grande pour reculer devant les évidences et le chagrin.
Dans ces paysages normands en clair-obscur, Eléonore Darvieux, Avec cet excellent premier roman lauréat du Prix Jean Anglade, joue les impressionnistes. Forte de beaucoup de talent, de délicatesse et de précision, elle saisit, à l’image de ces guetteurs de rayon vert dont elle brosse un si joli portrait, cet instant infime et pourtant très net où s’opère la bascule, l’inexplicable passage où l’on quitte l’enfance, mélancolique à tout jamais de ces moments précieux nourris de tant de détails. Usant de sa plume joliment chamarrée comme d’un pinceau, elle mêle ombre et lumière, drôlerie et désespoir, vivacité et émotion pour nous offrir un tableau au charme irrésistible. Son Esther a fait son nid dans ma mémoire, juste à côté du fantôme d’une petite fille que j’ai bien connue et qui ne m’a jamais vraiment quittée non plus, même après tant d’étés.
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