Un parfum de mystère plane sur les romans du mois...
L'inspectrice Renée Ballard, la nouvelle héroïne de Michael Connelly Reléguée au quart de nuit du commissariat d'Hollywood, l'inspectrice Renée Ballard se lance dans des enquêtes qu'elle n'a pas le droit de mener à leur terme. Le règlement l'oblige en effet à les confier aux inspecteurs de jour dès la fin de son service. Mais, une nuit, elle tombe sur deux affaires qu'elle refuse d'abandonner: le tabassage d'un prostitué laissé pour mort dans un parking, et le meurtre d'une jeune femme lors d'une fusillade dans un night-club. En violation de toutes les règles et contre les désirs mêmes de son coéquipier, elle décide de travailler les deux dossiers de jour tout en honorant ses quarts de nuit. L'épuisement la gagne, ses démons la rattrapent et la hiérarchie s'acharne, mais Renée Ballard n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds.
Auteur de plus de 30 romans dont Créance de sang, Le Poète, La Défense Lincoln, Ceux qui tombent et Jusqu'à l'impensable, Michael Connelly est traduit en trente-neuf langues et a vendu près de 65 millions de livres dans le monde. Ses romans ont été adaptés au cinéma et la saison 5 de la série Bosch est déjà en préparation pour la télévision.
Un parfum de mystère plane sur les romans du mois...
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Série polar spin off d'Harry Bosh, cette nouvelle héroïne et inspectrice Renée Ballard est attachante, un tempérament aussi fort que son homologue, l'intrigue est bien ficelée et divertissante, une plume fluide. Le scénario est toujours complexe. Du suspense, de la tension, des faux semblants.
Un roman réussi et Connelly prend le temps d'installer son personnage.
"Ballard savait tout ce qu’il faut savoir de la structure sociale de ces campements de sans-abri qui proliféraient dans la ville. Comme la municipalité, la police avait été attaquée par des groupes de militants des droits civiques pour mauvaise gestion des sans-abris lors de certains affrontements. Cela s’était terminé par des stages de sensibilisation et ce qui pouvait se résumer à une approche "bas les pattes". ces séances lui avaient appris qu’un campement de sans-abris se développe à peu près de la même manière qu’une ville, où l’on a besoin d’une hiérarchie sociale et administrative capable de fournir des services de type sécurité, prise de décision et gestion des déchets"
"Plongez dans vos ténèbres, et c'est aussitôt en vous, qu'elles plongent, elles aussi. Et, là il faut décider de ce que l'on va faire. Comment s'en garder. Comment les empêcher de les évider."
"La question de Jenkins était donc pertinente, mais Ballard savait qu'elle se sentirait coupable si elle passait pas elle-même l'appel. Elle aurait l'impression d'avoir triché avec une des responsabilités sacrées de tout inspecteur des homicides."
L'adaptation pour Prime video a enfin son casting complet, Maggie Q, Courtney Taylor, John Carroll Lynch, Michael Mosley, Rebecca Field, Victoria Moroles et Amy Hill.
Après Harry Bosch voici le nouveau personnage de Michaël Connelly : Renée Ballard.
3 enquêtes qu'on suit avec plaisir jusqu'au dénouement ... Très procédurale, on sait comment fonctionne la police de L.A . l'auteur aime s'étendre dans les détails des procédures à suivre en cas de vols, d'agressions et de crimes ! Très bien écrit, on voit très bien qu'il sait de quoi il parle ! Si l'occasion se présente, je lirai sans aucun doute la suite : la rencontre avec Harry Bosch !
En attendant Harry Bosch...
Michael Connelly fait partie de mes auteurs favoris, et Harry Bosch est incontestablement l'un des personnages récurrents que je préfère ! J'étais donc curieuse de rencontrer son nouveau personnage, une femme flic qui avec son équipier sillonne les rues de Los Angeles la nuit. Renée Ballard a été mise sur la touche et donc versée dans "le quart de nuit" après avoir déposé une plainte pour harcèlement sexuel contre son lieutenant. Au service de nuit les inspecteurs commencent des affaires mais au matin ils doivent les transférer aux collègues des différents services. Une nuit, Renée et son coéquipier sont appelés sur deux scènes de crimes. Très vite, Renée comprend qu'elle ne pourra pas lâcher ces affaires... Et ce d'autant que son ex coéquipier est assassiné... J'ai beaucoup aimé cette rencontre avec Renée Ballard, une femme forte qui a pourtant ces failles et ses démons ce qui la rend très attachante. Dans ce bouquin, on retrouve les thèmes qui sont chers à l'auteur, les flics intègres, les ripoux, les laissés pour compte du rêve américain... Et toujours Los Angeles, personnage à part entière... Une grande réussite !
(En attendant le jour, en vf)
Qui aurait pensé qu'un jour Michael Connelly imaginerait une héroïne au LAPD !
Ce n'était pas une surprise pour moi, puisqu'en début d'année j'avais exhumé Dark Sacred Night de mes Billy où j'avais découvert une enquête en tandem entre Harry Bosch et Renée Ballard.
The late show est le premier roman mettant en scène Renée Ballard, en solo, sans Harry Bosch.
Affectée à l'équipe de nuit, depuis qu'elle a eu quelques soucis avec son officier supérieur, elle mène dans ce roman deux enquêtes ayant leur point de départ lors de la même nuit.
Un transsexuel a été sauvagement attaqué et laissé pour mort / une tuerie a ensanglanté une boîte de nuit
Aucun rapport entre les deux enquêtes, notre héroïne solitaire mènera ces deux enquêtes de front .. même si elle marche sur les platebandes de son ennemi juré et qu'un prédateur la prendra pour nouvelle victime
Une - enfin deux - enquêtes rondement menées, une héroïne déjà attachante par son parcours atypique (et les scènes de surf / paddle qui la ressourcent), des personnages secondaires bien campés ...
Bref, je ne vais pas tarder à me plonger dans d'autres romans de l'auteur, d'autant plus que la nouvelle saison de Bosch arrive sur Prime, et que je préfère avoir lu les romans avant !
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il s’agit là de mon tout premier « Connelly » et pour un début, je n’ai pas été déçue ! Et, non… je ne connais Harry Bosch qu’au travers des critiques lues çà et là. Donc pas de comparaison possible et c’est tant mieux. J’ai préféré.
Pour cet opus, J’ai apprécié d’emblée l’inspectrice Renée Ballard avec sa « sale réputation » qui lui colle aux basques et ses inimitiés au sein de LAPD (Los Angeles Police Department) qui l’ont conduite au quart de nuit dans un quartier de L.A. Bref, au placard quoi !
Le personnage m’a vraiment emballée. J’ai aimé sa pugnacité, limite pitbull, sa détermination, mais aussi ses moments de doutes. Elle est obstinée, libre, un brin « sauvage » ce qui ajoute un peu de « piquant » à sa personnalité.
Alors, attention, on n’est pas là, dans une originalité folle. C’est une bonne enquête policière américaine menée de main de maître avec ce qu’il faut de rebondissements et d’éléments dévoilés au fil des enquêtes. Des éléments qui arrivent à point nommé sans invraisemblance, ça c’est un sacré bon point !
Pas de raisonnements qui arrivent comme des « cheveux sur la soupe » ; c’est construit et cohérent. Le style est consensuel et je pense que M. Connelly ne bouscule pas trop sa zone de confort. J’espère qu’il s’en écartera un peu par la suite avec cette héroïne plutôt moderne et dynamique. Ce classicisme aurait pu être fatal… mais non, on sent la maitrise du Monsieur ! c’est net, précis comme une machine bien huilée. Emballé c’est pesé ! Du grand art !
Au départ, on suit, un rien déboussolé, le rythme du quart de nuit avec les « affaires » qui s’enchaînent sans que les inspecteurs puissent pour autant en mener une à son terme. Ceux-ci se présentent pour consigner les faits et faire les premières constatations.
J’ai eu peur qu’on n’ait droit tout au long du récit à un catalogue des faits divers petits et grands, genre reportage, sans que jamais nous accédions à une enquête intégrale. C’est mal connaitre notre Michael apparemment qu’on ne présente plus de surcroit !
Alors autant vous le dire, je suis assez réfractaire aux schémas « type » du « policier américain ». Et là, on est en plein dedans. Alors quoi ? pourquoi j’ai accroché sur celui-ci ? Je pense que c’est en grande partie grâce à l’héroïne au caractère bien trempé et à la description précise qu’en fait l’auteur.
Je remarque qu’ici les stéréotypes sont maniés savamment, sans lourdeurs. Un tout petit peu de longueur au départ pour mon goût mais c’est le temps de poser le personnage.
En revanche, le truc qui m’a un peu semblé « étrange » à chaque fois, c’est l’abréviation « Lieute » pour Lieutenant. J’étais surprise à chaque fois que je le découvrais au détour d’une phrase… je ne sais pas pourquoi ça ne me paraissait pas « adapté » … ça sonnait un peu trop « familier » pour moi alors qu’elle s’adressait à un supérieur… question de traduction peut-être ?
Au début j’ai tenté de deviner le qui du quoi et le pourquoi du comment. J’ai vite baissé les armes devant la multiplicité des dossiers. Trois affaires de front, c’en est trop pour mon petit cerveau. Je me suis donc laissé mener au fil du livre. Et ce n’est pas plus mal en fait. Tout y est. Aucun accroc, tout s’emboite à la fin, rien à redire. J’ai eu un sursaut à la toute fin en devinant le twist final, juste deux pages avant qu’il n’arrive !! Tu parles d’une détective en herbe, toi ! Lol!
Un petit « plus » : j’ai découvert le VMD, pour « Visual Molecular Dynamics ». Peut versée en sciences, je ne connaissais pas. Ça va me permettre de « creuser » un peu par là.
Je remercie chaleureusement les Éditions Calmann-Lévy et la plateforme Netgalley France pour m’avoir permis de faire connaissance avec M. Connelly et m’ouvrir ainsi la perspective de lire la suite des aventures de Renée Ballard et de me pencher aussi sur les exploits de ce « fameux » Harry Bosch !
Je suis une inconditionnelle de Connelly depuis de nombreuses années. C'est simple quand je me suis enfin résolue à trier ma bibliothèque j'ai réalisé que c'était de loin mon auteur numéro 1. Mais si j'avais bien toute la série des Bosch, Haller et McEvoy, manquait à l'appel sa nouvelle et première héroïne Renée Ballard.
Alors à la faveur d'un passage inopiné chez Gibert, j'ai décidé de corriger aussitôt cet écueil. A cet égard permettez moi une petite digression ; si il vous venait l'envie de revivre pendant de longs moments ce qu'étaient les files d'attentes de la sécurité sociale dans les années 70 un jour de grève de la fonction publique... This is the place to go ! Autant les vendeurs dans les rayons sont sympas et efficaces, autant les énergumènes en caisse feraient passer Doc Gyneco pour un suractif sous acide.
Mais bon bref revenons à nos moutons, enfin à Renée Ballard. Rien ne sert de vous narrer le pitch, il est en 4eme de couv' en 2nde photo. Passons plutôt à mes impressions car ce fut un peu les montagnes russes. Il faut dire que passer après mon chouchou Bosh (si grrrrrr-eument incarné par Titus Welliver dont la seule voix me déclenche une alerte foufouneshima
J'ai bien aimé ce nouveau personnage de Connelly.
Une femme, inspectrice de police rétrogradée à un poste de nuit pour avoir dénoncé le harcèlement d'un supérieur. Elle est têtue, dynamique, originale
Je souhaite voir la suite de ses enquêtes.
La nouvelle héroïne de Michael Connelly s'appelle Renée Ballard... et c'est la mienne aussi maintenant !
Elle est flic, jeune, métisse, têtue, indépendante, marquée par la vie, elle fait du paddle... Et elle a du chien au propre... comme au figuré !
Ce roman donne un coup de jeune et un coup de speed, car j'avoue que je n'accrochais plus trop aux enquêtes de Harry Bosch.
C'est un bon roman fluide, réaliste, tonique, avec du suspense.
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