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ECONOMIE DE LA PROPRIETE ARTISTIQUE

Couverture du livre « ECONOMIE DE LA PROPRIETE ARTISTIQUE » de Greffe/Xavier aux éditions Economica
  • Date de parution :
  • Editeur : Economica
  • EAN : 9782717849615
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les enfants d'un artiste doivent-ils percevoir des rémunérations sur la reproduction ou la rediffusion des oeuvres de leurs parents ? La municipalité qui a commandé une sculpture publique doit-elle renoncer à la déplacer pour l'éternité une fois celle-ci mise en place ? Le producteur d'un film... Voir plus

Les enfants d'un artiste doivent-ils percevoir des rémunérations sur la reproduction ou la rediffusion des oeuvres de leurs parents ? La municipalité qui a commandé une sculpture publique doit-elle renoncer à la déplacer pour l'éternité une fois celle-ci mise en place ? Le producteur d'un film en noir et blanc ne peut-il plus jamais le coloriser sauf accord peu probable du metteur en scène ? L'économie de la propriété artistique entend répondre à ces questions.
Alors qu'il y a deux siècles peu d'États accordaient des droits aux créateurs, artistes et interprètes, ces derniers se les voient aujourd'hui reconnaître sous des formes morale et pécuniaire. Cette protection est-elle favorable aux artistes ? Elle a été mise en place pour leur permettre de vivre et de se faire respecter, alors même que beaucoup d'entre eux sont peu connus et soumis à la pression des marchés.
On peut pourtant s'interroger quand on voit l'inégalité des revenus artistiques et la difficulté de les faire respecter à une époque où les oeuvres d'art deviennent des programmes informatiques aussi malléables que mobiles. Cette protection enrichit-elle le débat public ? Loin de se limiter à protéger les formes, la propriété artistique porte aujourd'hui sur le contenu des idées, à l'instigation de pays passés du stade d'importateurs à celui d'exportateurs nets de produits culturels.
Il en découle un appauvrissement du débat public et un néomercantilisme culturel planétaire dont les premiers perdants sont les Pays en développement et leurs artistes. Si l'on entend échapper au débat entre copyleft, ou renonciation à tout droit de propriété, et juke-box universel, ou paiement systématique de l'utilisation de toute idée, il faut délimiter les pistes d'une meilleure adéquation entre l'intérêt des artistes et celui que la société peut trouver à leurs créations.

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