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David a soixante ans et vit dans une ferme isolée, sur les hauteurs. Pour la première fois en vingt-six ans, il a décidé de ne pas déneiger la commune. Mais ce 23 décembre glacial, quand son vieil ami berger, puis celui qu'il nomme son « fils de rechange », l'appellent à l'aide, il n'y tient plus. Son tracteur est en panne, il part à pied.
Commence alors une nuit hallucinée. Pour résister au froid et à l'ivresse de la neige omniprésente, David se grise de ses souvenirs, chante et danse. Dans cette veille au pays des ombres, là où la frontière entre ciel et terre a disparu, la nature déchaîne ses sentiments comme les éléments, convoquant les fantômes du passé et les ombres du présent. L'image de sa femme, tuée par un chauffard, celle de sa fille, venue lui annoncer son divorce, Muriel encore, qu'il voudrait savoir aimer, ou une mystérieuse disparue que charrie la rivière. mènent autour de lui un bal étrange.
Un petit livre très court, dont l’intrigue se déroule sur une seule nuit, une nuit glaciale en montagne pendant laquelle David, veuf de 60 ans, parcours la campagne écrasée de froid et de neige pour retrouver son jeune ami Antoine, puis soutenir son ami Serge, puis enfin secourir son ami Pierre. Pendant ses pérégrinations, il laisse ses pensées vagabonder, il se rappelle sa défunte épouse, réfléchis à sa fragile liaison avec l’infirmière Mireille. Bientôt l’effort et la fatigue, dans cette campagne et cette nuit noire, lui donne des petites hallucinations. Cette nuit, pour David, c’est quitte ou double, soit il fait un malaise à cause de l’effort et sa vie s’arrête ici, soit il voit arriver l’aube et l’espoir d’une nouvelle vie et d’un nouveau départ. Avec une écriture fluide, peine de poésie et même avec une petite touche de suspens, André Bucher nous offre une nuit d’intempérie et de rigueur, mais aussi une nuit d’altruisme, d’espoir. Ca se lit vite, c’est un petit peu éprouvant par moment (tout ce froid, ça finissait par me glacer les os !) mais « Deneiger le ciel » (titre magnifique) est a preuve qu’il n’est nul besoin de faire des romans de 200 pages pour toucher à l’essentiel.
Un petit livre de nature ou David qui vit dans une ferme isolé et qui a soixante ans décide de ne pas déneiger sa commune.
Il est veuf et à du mal à se remettre de la perte de sa femme et de celle de la fille de sa nouvelle compagne, disparition inquiétante et inexpliquée qui rappelle à David qu'il a une fille d’à peut près le mème age.
Les voilà tout deux blessés par la vie et vivant dans leur souvenirs, ils ont bien du mal à tenter de vivre ensemble.
On va partir dans le froid glacial, dans ces montagnes et dans sa commune envahit par l'immensité de l'hiver et de la neige.
Il devra aller à la rencontre d' Antoine son fils "de rechange" afin de l'aider et pour braver le froid cet homme de la nature défiera les éléments et accompagné de ses hallucinations il effectuera son périple mais à quel prix?
Un beau roman de terroir enneigé qui fait du bien et qui donne juste envie de chaleur et de douceur.
Le titre à lui seul invite à la poésie, et c'est le cas. André Bucher a une belle écriture avec justement beaucoup de poésie. De nombreux très beaux passages. Il manque cependant un lien qui permettrait d'adhérer complètement à l'histoire : David, 60 ans, vit dans une ferme isolée, en montagne. Pour la première fois depuis 26 ans, il ne peut pas déneiger la commune. Il part en pleine nuit enneigée, à la rencontre de son "fils de rechange", Antoine. Commence alors, une nuit pleine de visites virtuelles : Mireille, sa femme décédée, Muriel, son amie, ...
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