Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Du début à la fin, toute la poésie de Jacques Bens dit " je ", ne dit presque que " je ".
Elle met en scène quelqu'un qui parle à la première personne. Il parle en vers. Il se raconte. L'opus bensi, comme il dit, est monomaniaque de la narration de soi. Je ne dis pas cela de manière critique. Un des " pronunciamento " les plus stupides est, si on l'applique à la poésie : " Le moi est haïssable. " De quel " moi ", d'ailleurs, s'agit-il ? D'un " autre " ? qui serait " mon semblable, mon frère ", " hypocrite lecteur " ? Pas du tout.
C'est un " je " uniquement déterminé par ses mots, ses vers, ses aventures, ses postures devant le monde. Ceux qui ont connu Jacques Bens l'y reconnaîtront, ou pas, peu importe ; l'y reconnaissent et ne l'y reconnaissent pas, fatalement. Et ceux qui ne l'ont pas connu, s'y reconnaîtront ou pas, peu importe. Distinguons donc : il y a le poète : Jacques Bens, et son personnage. J. B.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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