Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
De Corot, la postérité a surtout conservé l'image du peintre des paysages vaporeux et mélancoliques. Mais Corot, c'est d'abord un mangeur de nature et d'espace, jeté six mois de l'année sur les routes de France et d'Italie pour peindre le monde en plein soleil de réalité.
Corot ou l'appétit de peindre : il disait « travailler comme un ogre », expression dont il faut entendre la pluralité du sens. D'abord parce qu'il n'était jamais rassasié de peinture lui qui laissa près de trois mille tableaux ; ensuite, parce qu'il peignit la fraîcheur et la profusion du réel avec une telle acuité que Renoir dit de lui qu'en fait de poète, Corot était avant tout un naturaliste.
À bien y regarder, celui que l'on considère aujourd'hui, par son intimisme et sa pondération, comme le plus français des peintres est sans doute le plus américain des artistes : frère de Thoreau par son culte des étangs et des bois, de Whitman par son sentiment de la beauté ici et maintenant, et de tous les apôtres de la route et du rail par son goût forcené de l'itinérance.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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