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« Nous sommes donc arrivés à destination sous une pluie battante. Il était seize heures, mais on aurait dit qu'il faisait nuit. Une pancarte en bois piqué annonçait : « La Maison des Pins ». Elle se balançait, lugubre, grinçait dans le vent ; on se serait cru dans un bouquin de Stephen King. » Malo, 15 ans, déménage, et doit quitter à regret son quotidien parisien. Aussitôt installé dans le sud de la France, il est gagné par l'angoisse. La Maison des Pins, isolée au milieu des bois, semble tout métamorphoser. Les parents de Malo sont absorbés par les travaux de rénovation, Jeanne, sa petite soeur, se réveille en hurlant, parle aux murs et s'est liée d'amitié avec une jeune fille... qu'elle est la seule à voir. Lorsque Malo découvre une vieille cassette audio, vestige d'un passé qui exige de refaire surface, l'adolescent décide de percer, coûte que coûte, le terrible secret qui hante la demeure.
À partir de 12 ans.
Catégorie Young Adult.
Une vieille baraque, une présence qui se manifeste toutes les nuits à 3h du matin, une jeune fille de 14 ans qui a disparue de cette maison il y a 30 ans, une enquête. De quoi plaire aux ados avec une histoire simple et assez bien menée.
Malgré la présence surnaturelle étrange qui se manifeste dans la maison, ce n’est pas une histoire qui fait peur. On s’interroge sur ce qui a pu se passer et l’intrigue se dévoile au fil des pages du journal intime du personnage principal, Malo, âgé de 15 ans.
Malo, 15 ans, voit son monde s’écrouler lorsque son père lui annonce avoir trouvé un job au conservatoire de Nîmes. Il doit quitter sa vie parisienne et son meilleur ami Pop. Aussitôt dit, aussitôt fait. Les voilà installés dans le sud de la France. Son père et sa belle-mère Sophie ont déniché, à leurs yeux, la perle rare. La Maison des Pins, bâtisse isolée en pleine forêt, vend du rêve, ou plutôt de la rénovation car tout y est à refaire mais rien ne les décourage. Rapidement, Malo n’est pas à l’aise dans cette nouvelle maison, quelque chose d’étrange plane au-dessus d’eux, mais quoi ? Et puis le comportement de sa demi-sœur Jeanne est incohérent, frôlant la folie douce. Lorsqu’un jour Malo découvre une vieille cassette audio datant de 1987, il décide de percer le secret qui hante ces murs.
« Par la fenêtre de ma chambre, je regarde la nuit. La nuit, ici, c’est quelque chose. Le ciel devient bleu. Bleu foncé, marine, profond comme un gouffre. La lune jaune ressemble à un œil fou, ouvert au milieu de rien. Et, tout autour, à trois cent soixante degrés, les étoiles. »
Delphine Bertholon, je la connais en tant qu’autrice de littérature générale avec entre autres Cœur-Naufrage et Grâce. Dès que j’ai su qu’elle sortait un second roman en jeunesse, le premier étant Ma vie en noir et blanc (Rageot, 2016) que je n’ai pas lu, je me suis dit qu’il était pour moi. Et pour le coup je ne me suis pas trompée. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, j’ai été absorbée par ce thriller fantastique où tous les ingrédients étaient réunis pour que je ne le lâche pas de la soirée. En effet, Delphine Bertholon faisant référence à la littérature (Stephen King) et au film d’horreur (Psychose) la sauce ne pouvait que prendre.
À travers un journal intime, celui de Malo, l’autrice nous confie la vie du jeune garçon, le temps d’un été. Elle nous livre le passé de cet ado meurtri par le décès de sa mère, dont la tristesse est inqualifiable, même des années plus tard. Via Malo et en écrivant à la première personne, elle nous implique dans son histoire. Nous ressentons ses émotions positives ou négatives, ses craintes et ses peurs dans ce nouvel environnement. La tension monte au fil des pages, donnant un rythme soutenu de lecture. L’enquête que Malo mène sur cette demeure n’est pas des plus simples. En côtoyant des fantômes, il prend conscience de ce qui le hante réellement : sa mère. Chaque lecteur peut s’interroger et s’identifier par cette figure du « fantôme » et ainsi se glisser dans la peau du personnage pour en extraire le bon, l’inoubliable.
Si vous avez envie de frissonner sans pour autant vous cacher sous la couette, ce roman est pour vous. Un cocktail détonnant : une couverture sombre, un synopsis glaçant, une maison hantée, un fantôme et un secret… n’ayez crainte cela va bien se passer et vous allez adorer.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2020/01/14/37940250.html
Vous voulez que je vous dise...c'est ados d'aujourd'hui sont bien trop gâtés!!
Un roman aussi chouette, bien écrit, bien rythmé, flippant juste comme il faut, drôle à la bonne dose, avec des sentiments plein partout mais discrets, inhabituels, originaux, et avec ça pudique, pudique, pudique, à croire que, la Bertholon, être un garçon de quinze ans elle a fait ça toute sa vie, tout ça rien que pour eux...c'est abusé, non?
Faites comme moi, allez leur piquer et lisez-le en cachette, c'est trop bon!
Malo, petit parisien, déménage dans le sud suite au changement de travail de son père. Alors que la famille s’installe paisiblement dans la nouvelle maison des évènements étranges troublent Jeanne, sa petite sœur et lui même.
Devant l’aveuglement des parents Malo va mener l’enquête durant l’été.
Une ambiance à la Stephen King ou Ghost Whisperer magnifiquement bien rendue.
Une grande réussite a mon avis à partir de 10 ans pour adorer avoir peur.
Malo a quinze ans et son monde vient de s’écrouler. Son père, professeur de musique, vient d’obtenir un poste au conservatoire de Nîmes. Lui, le gamin de Paris va devoir suivre le mouvement. Aller vivre en Province, dans le Sud. Son père et sa belle-mère qui rêvaient de devenir propriétaires ont trouvé une occasion en or, une belle maison. Même pas dans un village, en pleine campagne.
Arrivé dans son nouvel environnement, le jeune garçon est loin d’être convaincu. Il n’y a rien à faire dans le coin. Son meilleur ami Pop lui manque terriblement. Et cette maison, il ne la sent pas du tout. Elle lui fait froid dans le dos. Imaginez la maison de Psychose d’Hitchcock aussi isolée que l’hôtel de Shining de Stephen King. Pour tromper son ennui, Malo noircit les pages d’un journal intime que sa tante lui avait offert pour son anniversaire. Un cadeau qu’il avait trouvé ringard mais dont il découvre à présent toute l’utilité.
« D’instinct, j’ai détesté cet endroit. Je suis un mec rationnel – imaginatif, mais rationnel. Je sais bien que mes réticences ont une cause psychologique : je ne veux pas habiter ici. Je ne veux pas prendre un car pour aller dans lycée où je ne connais personne, je ne veux pas être loin de Pop ni de tous mes copains, je veux retrouver les voitures, les immeubles, le métro, les filles en jolies robes. Je n’ai jamais aimé les vieilles pierres et les chemins forestiers, je suis un type élevé à la pollution, au bitume, au skate et aux platanes ? Alors, au-delà de cet épouvantable « living », je suis conscient que le problème ne vient pas seulement de la maison. Pourtant, j’ai comme une sorte de… je ne sais pas … pressentiment ? C’est sûrement que j’ai vu trop de films d’horreur. »
Deux mois à tenir jusqu’à la rentrée scolaire. Les vacances vont être longues, très longues. N’ayant rien d’autre à faire, Malo se décide à explorer la région au guidon de son vélo. Très vite il découvre une grande maison abandonnée qui l’intrigue et lui donne des frissons.
Une chose inquiète Malo. Jeanne, sa petite sœur, fait d’horrible cauchemars. La nuit, elle hurle et quand ses parents accourent, elle est complètement absente. En journée, elle semble parler à une amie imaginaire. Ses parents, trop occupés par la remise en état de la maison ne semblent pas s’en inquiéter.
Jeanne confie à Malo son secret. Elle voit une jeune fille, Pauline, et passe son temps à jouer avec elle. Le jeune garçon commence à paniquer. Il essaie d’en parler à ses parents, mais sans succès.
Il se confie à son tour à Lili, la jeune postière sur laquelle il a craqué. Il lui demande si elle connait une certaine Pauline. Après avoir coupé court à la conversation comme si elle était en présence d’un fantôme, la jeune femme lui raconte l’histoire de la jeune fille. Pauline était la fille de la bonne de la maison achetée par les parents de Malo. Elle a disparu le 26 août 1987 et n’a jamais été retrouvée. Histoire confirmée par la découverte d’une cassette audio datant de 1987, dans la maison abandonnée.
Malo et Lili vont mener l’enquête pour libérer la maison du fantôme de Pauline.
Avec ce passionnant roman jeunesse, Delphine Bertholon rend hommage à la littérature et au film d’horreur. Les amateurs y trouveront de nombreuses références à l’œuvre de Stephen King.
L’aventure de Malo m’a happé dès les premières pages pour ne jamais me lâcher. Je l’ai lu d’une traite. Avec un langage résolument « djeuns », l’auteure nous plonge dans les questionnements de Malo, nous fait vivre son angoisse, sa peur qui montent au fur et à mesure du livre. Un roman jeunesse à offrir à vos chères têtes blondes en mal de frissons. Vous pourrez vous aussi en profiter.
Vendredi 1er février 2019
15 h 52
Ciel atrabilaire
À quinze ans, on a autre chose à penser qu'aux fantômes. Surtout quand on est un Parisien, fan de jeux-vidéo et de skate, et du bitume pollué. Les esprits entre ciel et terre et surtout d'outre-tombe, c'est bien, mais seulement quand c'est pixelisé, dégoulinant de sang, et dégommé à la manette pour 20 000 points.
Seulement voilà, Malo va devoir faire un trait sur sa vie « normale » pour emménager dans un trou perdu.
Alors que son père et sa belle-mère pensent avoir déniché « La petite maison dans la prairie en encore mieux parce qu'on va en refaire la déco », il va vite se rendre compte que des choses ne tournent pas rond là-dedans, à commencer par sa petite sœur, devenue une sorte de zombie qui parle toute seule et qui a troqué ses feutres en couleurs pour des mines noires bien gothiques.
Ça a beau être pour les ados, hier soir, en lisant, de drôles de souvenirs me sont revenus. Enfin, drôles... morbides et étranges, oui ! Comme la fois où le carillon chez mes parents avait sonné à minuit pile, alors qu'il ne fonctionnait plus depuis des lustres. Ou aussi, le bouchon du stick à lèvres de mon oncle, décédé quelques jours plus tôt, atterrissant dans le lavabo tout seul, alors que je me brossais les dents avec ma mère. Il avait tout simplement traversé la porte du placard !
Je ne suis plus une enfant, ni même une ado (même si parfois, c'est limite !), et pourtant, Delphine Bertholon m'a téléportée dans ce coin paumé, à la Maison des Pins, et dans ce château délabré et plein de mystères que j'aurais aimé découvrir plus jeune, telle une aventurière flippée mais téméraire, le canif en poche.
Malo écrit dans ce cahier — offert par sa tante —, qu'il avait remisé au fond d'un tiroir. Mais pour le garçon, perdu au milieu de rien, ce cahier va devenir son allié, son oreille et l'histoire.
Delphine, elle écrit la vie, les écorchures, les ciels azur embrumés, enragés et endoloris. Ce livre est typé « young adult », mais on reconnaît sa plume si efficace, si touchante et acérée.
Elle peut te faire pencher le soleil au bord du précipice, puis te concocter un panache d'étoiles saupoudré de chantilly.
Ce livre, mon fils l'attend. Et quel bonheur de pouvoir partager en famille, enfin, un drôle de truc qui te rend heureux : la Bertholonite aiguë.
Cette aventure « young adult » est une réussite, et même si j'aime profondément les ouvrages « adult tout court » de Delphine, qu'elle ne se gêne pas de continuer à se faire une place au rayon jeunesse des librairies !
Dans ce livre, vous aurez la plume, le suspense, du surnaturel, les déchirures de la vie, l'espoir, l'amitié et de l'amour, de toutes les sortes.
Celle qui lit le jour et la nuit.
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