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Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l'alcool. Tout les sépare.
Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité.
Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c'est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore...
« Ce roman, je l'ai écrit en 1990. J'avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l'avais oublié. Jusqu'au jour où, à l'occasion d'un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l'ai relu avec émotion et il m'a semblé qu'il avait aujourd'hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay
J’ai beaucoup aimé la vieille « Célestine du Bac » et sa belle rencontre, incongrue, avec le jeune Martin.
Comme souvent dans les romans de Tatiana de Rosnay, j’imagine les scènes et les personnages, et ça donne un bien joli film.
Martin, lycéen, vit seul avec son père depuis le décès accidentel de sa mère alors qu'il était tout jeune. Les relations entre père et fils sont compliquées, ils n'arrivent pas à communiquer et ce malgré le rituel du restaurant mis en place par le père.
A force de passer devant elle chaque jour, Martin va apprivoiser une clocharde qui a élu domicile tout près du Bon Marché. Cette dernière, qui s'appelle Célestine, est plutôt farouche et ne supporte pas la condescendance et refuse que les autres s'apitoient sur son sort.
Avec beaucoup de patience, Martin va finir par l'amadouer au point qu'une très forte relation d'amitié va se nouer entre eux. Célestine va guider Martin dans sa démarche d'écrivain en herbe et Martin va tenter d'apporter un peu de douceur au quotidien de celle-ci.
C'est un joli conte qui se laisse lire mais qui ne m'a pas emportée car il y a dans ce roman trop de bons sentiments et on a l'impression d'être dans le monde des bisounours, bien, bien loin de la réalité. La fin qui relève du domaine du monde de l'imaginaire m'a laissée un peu dubitative.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/09/celestine-du-bac-tatiana-de-rosnay.html
Un voyage au pays des rêves, où tout est possible. Un livre écrit en 1990, oublié au fond d’une malle et ressorti pour être publié et, qui selon l’auteure aurait une résonance particulière de nos jours. En admettant que la lecture de ce court récit trouve un écho avec la vie quotidienne, l’aspect fantastique n’est guère enthousiasmant. Il ressort plutôt du songe
moralisateur.
Une rencontre entre un jeune homme intraverti et une femme de la rue, Célestine du bac. Une relation va s’établir entre eux pour aboutir à une forte amitié. Entre le traumatisme de la disparition de la mère du jeune homme et de la descente aux enfers de Célestine, Tatiana de Rosnay, nous incite à découvrir la rencontre de deux êtres sensibles et meurtris par la société.
Il reste une lecture aisée, qui malheureusement ne peut que réjouir les jeunes âmes. Et me rappelle avant tout, le livre : La Petite Fille aux allumettes – de Hans Christian Andersen, qui laisse à chacun : d’en donner son interprétation et sa vérité.
Martin Dujeu (dix-huit ans) de très grande taille (1m98) et complètement myope, vit rue de Babylone (dans le 7ème arrondissement de Paris) avec son chien Germinal et son père Victor (que le chagrin du deuil a éloigné de son fils unique …) Kerstin (sa très jeune mère suédoise) est morte à l’âge de vingt-deux ans (alors que lui-même n’avait que deux ans …)
Le seul et unique ami de Martin se prénomme Oscar et ne semble vivre que pour l’amour des femmes ! Martin – quant à lui – rêve de devenir, un aussi brillant écrivain que son Maître Absolu : le Grand Émile Zola ! Il écrit un roman en secret (depuis deux années) raison pour laquelle il a totalement délaissé ses études …
Un jour de forte pluie en promenant son beagle, Martin va apercevoir une vieille dame, dans l’ombre d’une porte cochère de la rue du Bac (où maître et chien se sont abrités …) C’est Titine (Célestine) une clocharde plutôt pocharde, qui semble avoir entre soixante et soixante-quinze ans. Martin est très intrigué par le fait que la femme écrive ainsi sans discontinuer, sur un vieux cahier sale (sauf quand elle boit ou invective les gens qui ne lui donnent rien …)
Contre toute attente, une grande et belle tendresse va fleurir entre ses deux « cabossés » de la vie … Le fils à papa (orphelin de mère) tout comme l’ancienne bourgeoise (trahie par son amoureux et porteuse d’un douloureux fardeau) vont peu à peu se redonner mutuellement goût au bonheur. Chacun aidant l’autre à se « retrouver ». Jusqu’au jour où …
Une très jolie histoire, où peines et joies, regrets et espoirs, se mélangent … C’est doux, c’est poétique, parfois un peu cruel … Une écriture sobre mais efficace. Un agréable moment de lecture, entre fable moderne et conte philosophique …
Rencontre improbable, amitié improbable, mais on a envie d'y croire à cette belle histoire entre Martin et Célestine, le jeune homme de bonne famille et la sdf un peu magicienne. Tendresse filiale pour celui qui n'a pratiquement pas connu sa mère, tendresse maternelle pour celle qui a vécu la descente aux enfers après la perte de son enfant, la magie opère, dans tous les sens du terme. Des ficelles un peu grosses, mais c'est si bon de rêver :)
Martin a dix-huit ans, aisé et solitaire, il fait la rencontre de Célestine, une SDF désabusée. Rien ne les prédestinait à s'apprivoiser et pourtant, l'impossible charme pourrait bien opérer...
L'auteure nous propose ici l'histoire d'une belle et profonde amitié. On est séduit par l'humanité de ce jeune homme effacé qui veut voir au-delà des apparences.
Aussi curieux que cela puisse paraître, Martin va trouver chez Célestine un point d'ancrage et de confiance. Ces deux écorchés de la vie vont s'écouter sans se juger, s'épauler et se respecter. On est touché par les valeurs de cœur qui les distinguent.
L'écriture les lie dans une attention mutuelle. On est touché par leur univers fait d'intuitions et de convictions. On est surpris par le décalage avec les personnages secondaires nombrilistes et qui sonnent creux. Le roman glisse ensuite vers le conte surréaliste et enchanteur. À travers la promesse des vœux, Célestine adresse à Martin le plus beau des messages, une invitation à faire son deuil et à réaliser ses rêves.
Tatiana de Rosnay en dénichant dans ses affaires ce manuscrit oublié nous offre une part de magie et de bonheur avec ses parts d'insolite et de mystère, dont elle seule a le secret.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui aborde le thème de la rencontre et de l'amitié inattendue entre un jeune homme issu d'un milieu aisé et une vieille SDF. Ce récit est tendre et en même temps plein de poésie et de magie, le livre se lit facilement et très rapidement.
ll me semble toujours déplacé de critiquer un roman. Il est plus correct de dire que je suis passée à côté de la lecture (d'autres que moi vont l'aimer et c'est très bien comme cela) mais ce qui m'agace avec ce roman c'est qu'il est avant tout commercial (je l'ai acheté parce que j'en avais entendu du bien par certains critiques "littéraires"). De qui se moque-t-on ? Je pense que l'éditeur a exploité le fait que l'auteur est connue. Ce roman avait été écrit entre 1990 et 1993 et avait été refusé par un éditeur ( vous m'opposerez peut-être que certains chefs d'œuvre l'ont été également ) certes, mais , à mon humble avis, ce roman aurait dû rester dans les tiroirs. J'avoue que je l'ai lu jusqu'au bout par égard pour l'auteur dont j'ai apprécié les précédents romans.
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