Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
King ou l'art d'enraciner dans les petits faits les plus insignifiants de la vie quotidienne le suspense et l'épouvante. Basaar est au coeur de Castle Rock, cette petite ville américaine où l'auteur a situé nombre de ses thrillers tels Cujo, La Part des ténèbres ou Les Tommyknockers... Une poudrière où s'accumulent et se déchaînent toute la violence et la démence que recèle l'âme de chacun. Jusqu'à l'implosion. King ou l'art de rayer une ville de la carte par la seule force de la haine. De ces haines qui vous font mourir ou tuer.
C'est actuellement ma deuxième lecture de Bazaar. Lecture que j'affectionne toujours autant.
Bazaar c'est un postulat très simple : vous trouvez l'objet de vos rêves (vous ne saviez même pas que vous en avez envie!), il vous coute une misère et une petite farce (mettre de la boue sur les draps fraichement lavé d'une voisine un peu trop colèrique). Qu'est ce qu'une petite farce face à cet objet qui vous apporte tellement de bonheur? Pas grand chose vous répondrons les habitants de Castle Rock. On pourrait penser que ces derniers seraient méfiants après toutes les horreurs qui leur est arrivés mais non. Ce roman fait suite à Dead zone, La part des ténèbres et Cujo. Pas besoin de les avoir lu pour comprendre Castle Rock (mais bon ça vous spoile quand même la fin des livres). Bazaar c'est tout simplement la manipulation à l'état pur. Avec Stephen King on devrait être habituer à voir la misère et la détresse humaine mais la vérité c'est qu'on ne peut jamais vraiment imaginer tout ce qu'il est possible de faire. Ce roman est aussi une critique de notre société de consommation où il nous faut absolument tout et tout de suite. Une société où les objets ont plus d'importance que les vies humaines qui peuvent être briser pour notre bonheur. Comme le dit Stephen King dans le roman : "Tout le monde est ravi d’avoir quelque chose pour rien… même si ça vous coûte tout."
Ce livre se dévore presque d'une traite. Il peut sembler répétitif : un client entre, achète son objet et fait sa farce. Mais on ne cesse de se poser la question : quelles vont être les conséquences de cette blague? Jusqu'où ce cher Leland Gaunt va t'il aller? Qui est il? Mais la vrai question est plutôt : qu'est-il? Un homme? Le diable? Un démon?
Il y a tellement de personnages que c'est peine perdue de tous les évoquer. On parle de manipuler une ville entière. Du coup il est parfois difficile de se souvenir de qui est qui et notamment qui fait la blague à qui. Mention spéciale pour le shérif : seule personne "normale" dans cette ville de fou. Il faut bien que l'on puisse s'identifier à quelqu'un. Il est d'ailleurs difficile d'évoquer les personnages tant leur histoire et leur personnalité sont l'essence même du livre. J'ai sauté quelques paragraphes qui concernait la querelle religieuse qui tourne au fanatisme car il m'ennuyait un peu mais sinon j'exagère à peine en disant que tout est intéressant.
J'ai adorée. Impossible de fermer le livre avant de l'avoir fini. Suspens au rendez vous. Un grand Stephen King. Dans la lignée de Simetierre et de Ca.
C'est un des premiers Stephen King que je lis et j'ai tout simplement adoré. L'histoire est bien ficelée, avec du suspense et une atmosphère très angoissante.
Dans "Bazaar", un mystérieux vendeur s'installe à Castle Rock, petite ville des Etats-Unis. Les habitants, personnes simples et sans histoire, découvrent le Bazar des rêves, une boutique qui vous vend l'objet de vos rêves, à un prix défiant toute concurrence. Seule contre-partie, jouer un tour à un autre habitant de la ville... Stephen King nous dépeint une ville où les gens ne sont pas aussi lisses qu'ils semblent le paraître. Petit à petit, la ville sombre dans une spirale de violence et le rêve tourne au cauchemar.
J'ai adoré suivre l'itinéraire de tous les personnages, leurs pensées et leurs fantasmes les plus secrets, leur lente chute vers la folie et l'horreur. Le vendeur du Bazar des rêves m'a donné des sueurs froides et je n'ai pas beaucoup dormi la semaine où j'ai lu ce très bon roman. Seul bémol, la fin que j'ai trouvé un peu ratée et téléphonée.
A lire sans modération pour les amateurs de frissons.
livre très bon, film nul
Encore Castle Rock ? Évidemment, cette petite ville perdue au fin fond du Maine cristallise en elle, depuis plusieurs romans de Stephen King, toutes les forces maléfiques. Chaque habitant est un archétype psychologique, de l’adolescent pré-pubère au pédophile, de l’alcoolique à la vieille fille, de la malade chronique aux religieux bien-pensants. Tous sont pourtant assez complexes pour que le lecteur puisse les associer d’une manière ou l’autre à une de ses connaissances. En réalité, Castel Rock est semblable à beaucoup de villes de province. Une fois de plus, un aspect de la société occidentale devient le moteur de l’intrigue car il est porté à l’extrême par une force maléfique. En l’occurrence, le consumérisme effréné devient un moyen de pression pour obtenir de n’importe quel protagoniste une action présentée comme ludique, en réalité, une agression en règle. La société de consommation est ici clairement exposée sous ses aspects les plus puérils, les plus vils, les plus honteux. La multiplication des personnages permet de tisser entre eux une véritable toile d’araignée qui ne peut aboutir qu’à l’explosion finale, ce qui est inévitable ! Seul, Alan, le shérif, reste l’espoir de cette communauté de Castle Rock.
pour les amateurs d'épouvante c'est a lire les scènes sont d'écrites a la perfection alors que le film laisse à désirer
Un des meilleurs King, avec son panel de personnages et une reflexion interessante sur le mal et la convoitise.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...