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Seul l'enfant était vivant. Il était incapable de parler. Adossé contre un mur, les mains sur les oreilles, il se balançait d'avant en arrière en se tapant le crâne sur la paroi.
Antoine a douze ans lorsqu'il commet le geste fatal. Un acte irréfléchi, comme une réponse impulsive à une terreur inouïe. La lame d'un couteau qui s'enfonce dans le corps furieux de son père pour tenter de protéger sa mère, en vain. La première marche d'une échelle infernale.
Maison d'arrêt, centre fermé pour mineurs, Antoine se retrouve ballotté au sein d'un système judiciaire qui ne fait pas le tri entre victimes et bourreaux. Antoine encaisse, se raccroche au tendre souvenir maternel. À une lumière qui lui échappe peu à peu.
Combien de temps pourra-t-il tenir à distance la bête qui gronde en lui ? Saura-t-il saisir les mains tendues de celles et ceux qui veulent le protéger ? Qu'a-t-il à sauver, lui qui a déjà tout perdu ?
L ecrivain normand , ancré dans le finsitere , raconte la destinée tragiquue d un gamin des annees 1960 , né dans une famille chez qui les 30 glorieuses vont avoir des consequences fatales
croyant bien faire, le pere abandonne sa ferme pour devenir ouvirer à dieppe. Mais à la sortie du chantier naval, l alcool coule a flos, son comportement va chaner , et les coups votn pleuvoir sur la mere d antoine
celui ci , pour la sauver , va accomplir un premier pas vers une longue descente aux enfers. Le fond est tres noir masi l ensemble transpire d humanité grace aux quelques anonymes qui tentent d aider ce garon perdu face au systéme judiciaire. Un roman social captivant
Antoine, personnage principal de ce roman, n’a tiré que des mauvaises cartes dans sa vie. Enfant unique et taiseux, il subit, les violences de son père, bourreau et alcoolique. Sa mère, soumise, n’arrive pas à protéger son enfant et elle-même subit des sévices. Le licenciement de son père va conduire la famille à un drame irréparable. Antoine, désormais orphelin, va alors connaître l’enfermement, les foyers et famille d’accueil, les violences de l’enfance ne sont finalement que les prémices d’une vie de malheur et de misère. Ce roman noir est difficile à lire car, même s’il s’agit d’une œuvre de fiction, on sait que des enfants vivent l’indicible. On s’attache à Antoine et on s’offusque des injustices dont il est victime, encore et toujours. On espère, au fil des pages, qu’il trouvera le répit et la paix. Je suis ravie d’avoir enfin découvert la belle plume de Christian Blanchard. Une histoire qui ne laissera personne indemne.
Alors que Christian Blanchard a écrit plus de 30 romans, je découvre cet auteur pour la première fois et c'est percutant!
Nous sommes dans les années 70, dans le Nord, dans une ferme; nous y rencontrons Antoine, 7 ans, au début du roman. Le père vend ses terres pour aller travailler à l'usine, devient aigri, boit de plus en plus et commence à cogner sa femme et son fils. Puis un jour, c'est le drame. Antoine, 12 ans, veut défendre sa mère et tue son père avec le seul cadeau que celui-ci lui ait jamais fait, un couteau; mais il n'a pu sauver sa mère.
Il va alors se retrouver en centre fermé avec des jeunes délinquants; il est trop jeune, trop doux, trop renfermé, trop soumis pour ne pas être l'objet de brimades et de violences. La haine et la colère face aux injustices dont il est victime. commencent à grandir en lui.
A 13 ans, il quitte le centre pour une famille d'accueil; commence alors une période plus douce avec l'attention et l'amour que lui porte cette famille, son copain Mohamed et son grand amour, Juliette. Il arrive même à canaliser sa violence par la boxe mais cela sera-t-il suffisant pour qu'il échappe à son destin?
C'est le roman de la violence intra-familiale, comment elle saccage une enfance, détruit l'innocence, crée un traumatisme ineffaçable qui rend une construction d'adulte équilibrée presque impossible.
C'est le roman d'une éventuelle hérédité de la violence; Antoine est d'abord soumis car il a trop peur de ressembler à son père; il sent que la fureur bouillonne en lui mais il se bat contre lui-même pour la brider.
C'est le roman de l'injustice qui détruit les êtres.
C'est le roman de l'enfermement : psychique avec la peur de la violence qu'Antoine ressent en lui et physique dans un centre pour délinquants, puis le prison et enfin l'asile psychiatrique.
Le roman alterne l'histoire d'Antoine et la perception de sa propre histoire qu'il écrit dans 5 carnets alors qu'il est interné en hôpital psychiatrique; seule l'écriture l'apaise provisoirement. Ses écrits nous le rendent très proche, on ne peut que ressentir de l'empathie pour cet enfant, puis cet adolescent tellement détruit que même l'amour d'une famille d'accueil et de Juliette ainsi que l'amitié de Mohamed ne pourront sauver de ses démons. Par moment, on a envie de hurler que ça s'arrête.
Ce roman très noir, à l'écriture tranchante, chirurgicale, qui ne nous épargne rien m'a bien secouée mais une fois commencé, je n'ai plus pu le lâcher avec l'espoir vain qu'Antoine sortirait de la spirale de la violence.
Entrer dans le monde d'Antoine, c'est entrer dans la noirceur, l'injustice, l'enfance brisée et la triste réalité qui en résulte. Avec Antoine nous allons comprendre comment un geste de sauvegarde, un geste reflex effectuer par un enfant en danger, peut avoir des conséquences sur toute une vie. Antoine a douze ans lors qu’il commet un parricide, acte irréparable et impardonnable. La réponse de la société des années soixante-dix n'est pas à la hauteur, ou comment ajouter de la douleur à la douleur. Rien ne lui saura épargné pendant son séjour en institution pour mineur. Un terrible roman noir, thriller social nous dit-on qui vient prendre le lecteur à la gorge. En lisant cette destinée, j'avais en tête le « Fatalitas ! » de Chéri Bibi de Gaston Leroux car même si Antoine fera quelques belles rencontres, elles ne le sauveront peut-être pas. La famille Lerouet, famille d'accueil au grand cœur, ou encore le « Boss » de la salle de boxe. Ces repères masculins sont à la fois essentiels mais seront ils suffisant ? Ce livre me brûlait les doigts, lu d'une traite il a encore un fort impact quelques jours après ma lecture, le personnage d'Antoine revenant régulièrement dans mes pensées. J'ai aimé la construction du roman en alternance, avec Antoine se racontant dans des carnet numérotés et le récit écrit à la troisième personne. Très vite on comprend qu'il n'y aura pas de fin heureuse pour Antoine. Le personnage d'Antoine est magnifique, cet enfant cabossé trouve refuge dans les livres de Jules Verne, de Tarzan ou de Robinson Crusoé et plus tard dans la rédaction de ses carnets. L'auteur possède un indéniable talent pour écrire les choses qui font mal, qui blessent sans en rajouter avec un style qui colle au réel. C'est puissant et intense encore un livre qui montre ce que la vie peut avoir de pire. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/04/21/39412159.html
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