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Tu ne dis pas d'où tu viens, tu ne dis pas ton nom, tu oublies ton pays, compris ? Tu m'oublies. Et tous les autres que tu connais, que tu as connus, tous, tu les oublies aussi. Et qui tu es, tu l'oublies. À partir de maintenant, tu n'es personne, tu n'es de nulle part. À toi de redevenir quelqu'un, c'est possible. C'est possible, tu m'entends ? À ton âge, tout est possible.
*Prix RTS Littérature ados 2023 *Prix des lecteurs de l'Orée de Bercé-Belinois 2023 *Prix des Embouquineurs 2023 *Prix Durance Ados 2022/2023 (4e/3e) Avoir 15 ans dans un pays en guerre, être forcé de devenir un homme, se retrouver projeté sur les chemins de la clandestinité, effleurer les limites de l'humanité, apprendre à survivre, s'effacer, oublier...
Puis Vivre - à nouveau Ressentir - encore Faire confiance - petit à petit Garder espoir - toujours Le parcours d'un migrant, des difficultés indicibles de son voyage jusqu'à la résilience.
Une précieuse réflexion sur l'humain, sur l'identité, magnifiquement incarnée, portée par une plume d'une singulière sensibilité. La littérature peut aussi contribuer à abattre les murs.
Michel Abescat pour Télérama Une histoire aussi dure que positive et une prise de conscience nécessaire.
La revue des livres pour enfants Un texte puissant, merveilleusement écrit, et surtout bouleversant, qui saura remuer la conscience des grands ados.
France Inter Un magnifique roman que l'on referme les yeux encore embrumés, et le coeur tout secoué !
France Info L'écriture en est à la fois subtile et violente, à l'image des émotions ressenties par Miran tout au long de son voyage : l'auteure manie la langue avec brio, entre descriptions brutales et réflexions élaborées sur les évènements qui s'enchaînent, avec un vocabulaire toujours précis sans jamais être trop soutenu.
20 minutes
Très bon roman ado sur les migrants qui parle de la dure réalité de la guerre, des passeurs et de l'espoir. j'ai dévoré et apprécié le surprenant final.
Je remercie infiniment les éditions Slalom pour cet envoi.
En commençant ce livre, je savais que je n'allais pas me retrouver face à une lecture de confort. Que j'allais être sérieusement ébranlée dans mes fondations, jusqu'au plus profond de mon être par l'injustice qui y serait décrite tout du long. Un roman sur la migration et ce qui la pousse à exister dans notre monde sérieusement malade à tous les niveaux, ce n'est jamais bien marrant à lire mais c'est profondément nécessaire.
Ce titre nous rappelle avec toute l'humanité et la douceur possibles et imaginables pourquoi les politiques mises en place ou que certains voudraient instaurer vis-à-vis des immigrés sont d'une stupidité et surtout d'une abomination sans nom. A partir de quand devrait on tourner le dos à ceux qui ont dû quitter leur pays en guerre, à feu et à sang, dans l'état de destruction le plus total, pour le simple mirage de la liberté ? Au nom de quoi, de quel pseudo patriotisme devrait on refuser de tendre la main à ceux qui ont vu, entendu, vécu jusque dans chaque fibre de leur être l'indicible, celui qui vous empêche de fermer les yeux la nuit ou qui vous étouffe dans votre cri de souffrance et d'effroi le plus déchirant et silencieux tel celui pétri de honte de ceux qui se voilent complètement la face ? Cécile Alix répond simplement à ces questions avec un « NON, on ne le peut pas » empli d'une poésie et d'une sagesse se dévoilant au fil des pages qui forcent l'admiration. L'autrice parvient à parler de l'insoutenable avec une lumière, un espoir qui réchauffe progressivement le cœur pour in fine faire exploser celui-ci d'un amour infini, inconditionnel : celui pour l'Homme et de tout ce qu'il y a de beau dans chacun de ses pas, chacune de ses actions.
Pour autant, le titre du roman ne laissait pas présager cela au départ, pas pour moi en tout cas. En pensant au mot "animal", je me figurais immédiatement l'expression « L'homme est un animal pour l'homme », malheureusement d'autant plus vraie dans le cadre de la crise migratoire, et je ne voyais pas tellement l'utilité de ces drôles de parenthèses. Je ne voyais pas ce qu'elles venaient faire ici et, si cela est actuellement votre cas, rassurez vous car le final en apothéose de ce magnifique roman vous apporte tous les éléments de réponse dont vous avez besoin et ce moment de révélation est purement et simplement magistral, vous pouvez me croire. En bref, j'ai adoré ce récit éprouvant à bien des moments mais assurément inspirant et salvateur et à mettre entre toutes les mains !
C’est l’heure pour Miran de quitter son pays, sa mère. Crâne rasé, l’enfant de 15 ans fuit les combats d’Orient. Confiant sa vie aux passeurs, Miran est confronté à la violence et l’inhumanité. L’espoir, il ne reste que cela à Miran pour espérer une vie meilleure en France.
J’ai lu ce roman en début d’année et puis il est resté là sur mon meuble, avec ses nombreux post-it. Pas envie de le relire et en même temps impossible de m’en séparer. Bousculée par cette histoire si douloureuse, il m’a fallu du temps pour écrire et encore mes mots ne sont pas à la hauteur de la claque que je me suis prise.
« J’ai vaincu la mort qui ronge la ville, les balles sifflantes et les obus, j’ai vaincu le désert et les montagnes, les hommes fous qui crachent leur bile et assassinent, j’ai vaincu la sécheresse dans mon ventre, ma gorge et mon cœur, j’ai vaincu la terreur et les cauchemars, j’ai vaincu l’ogresse et son sel acide. Je peux tout. Même permettre à mes rêves de changer la réalité. J’irai à Paris. La terre n’est pas une vallée de larmes et mes jambes seront mes armes. »
[Souffle]
[Respire]
A(ni)mal est le parcours d’un migrant. Cécile Alix, s’intéressant de près au déracinement, s’est inspirée de témoignages de migrants pour écrire au plus près les émotions que ceux-ci ressentent lors de leur périple vers la liberté.
« Je croyais n’être plus qu’un bloc de peau, de nerfs et d’os. Une viande pas encore froide mais déjà morte. Il faut souffrir pour comprendre la souffrance, connaître la vraie grande peur de mourir pour comprendre la fureur de vivre et l’énergie insensée qu’elle engendre. »
[Souffle]
[Respire]
Un roman bouleversant, qui prend aux tripes et ne laisse pas indifférent. Impossible pour moi de fermer les yeux sur cette vérité : le sort des migrants. Miran est un personnage dont la force, la souffrance face aux dangers et la peur sont remarquables. Cette envie de liberté, qu’il tient au bout des doigts lui coûte chère. Miran oublie, s’oublie, pour survivre et vivre.
« -Je veux mourir, vous m’entendez ? MOURIR !
Je hurle à m’en rompre les cordes vocales. J’expulse les pierres d’un seul jet. J’entre en guerre. Je deviens les obus, les tirs de mitraillettes, les bombes, les missiles et les roquettes, je décime tout : Dieu, les hommes en noir, le sourire du président, les rebelles chantant, les terroristes et les terrorisés. Les cadavres d’enfants, les membres éparpillés, les têtes dans les torchons. Je massacre la souffrance. Et moi aussi, je m’extermine.
-Je veux mourir, mourir, mourir, vous m’entendez ? »
[Souffle]
[Respire]
Cécile Alix remet l’Homme au centre. Rappelant encore et encore que ces migrants sont avant tout des êtres humains.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/10/13/39666845.html
« J’ai vaincu la mort qui ronge la ville, les balles sifflantes et les obus, j'ai vaincu le désert et les montagnes, les hommes fous qui crachent leur bile et assassinent, j'ai vaincu la sècheresse dans mon ventre, ma gorge et mon cœur, j'ai vaincu la terreur et les cauchemars, j'ai vaincu l'ogresse et son sel acide. Je peux tout. Même permettre à mes rêves de changer la réalité. J’irai à Paris. La terre n'est pas une vallée de larmes et mes jambes seront mes armes. »
Un roman bouleversant - je n’arrive pas à avoir les mots pour en parler.
À lire dès le lycée - il est sublime, il faut le lire pour comprendre la vie de ces immigrés qui n’ont pas décidé de fuir leur pays
En deux soirées je l’ai lu avec souvent les larmes aux yeux
A (ni) mal est l'histoire d'un adolescent de quinze ans qui fuit son pays en guerre pour essayer de rejoindre la France. La mère du garçon lui demande d'oublier son identité. Dorénavant il devra répondre au nom de Miran. Le jeune homme est tétanisé par le long et dangereux voyage qu'il devra entreprendre seul car elle ne peut l'accompagner faute d'argent pour payer les passeurs. C'est un déchirement pour lui de quitter son pays et de laisser sa mère, la seule famille qu'il lui reste après le décès de son père et de ses deux frères aînés.
Lors de ce périple inhumain, dangereux et semé d’embûches, Miran sera confronté au pire de l'humanité comme au meilleur. Il devra faire face aux violences physiques et verbales, à la cruauté de passeurs sans aucun scrupule mais aussi à la promiscuité, la peur, la faim et la soif. Pour tenir, Miran est porté par la voix des morts de son entourage. Il se répète régulièrement qu'il est un homme car il se sent devenir un animal. Heureusement, il pourra compter sur les conseils d'un vieillard sur le chemin vers l'Europe et sur l'accueil et l'entraide de deux familles : Angela la géante et ses enfants en Italie puis un couple et leur fille en France.
J'ai beaucoup aimé ce roman car le sujet me touche et ne peut laisser insensible. J'ai trouvé l'écriture de l'auteure poétique et lumineuse malgré la dureté et la violence du parcours de Miran. J'ai apprécié la fin à laquelle je ne m'attendais pas.
Il n'est pas aisé d'écrire sur le thème de l'exil car beaucoup d'auteurs s'y sont déjà attelés avec brio (« Mur Méditerranée » de L-P Dalembert, « Eldorado » de L. Gaudé etc.). Le lecteur ressent de l'empathie pour le personnage de Miran et son courage extraordinaire. Cécile Alix met un visage et une histoire sur ces réfugiés souvent déshumanisés qui décident un jour de tout quitter par nécessité. « A(ni) mal » est un texte essentiel, bouleversant et empli d'humanité.
Du personnage principal, on ne connait que son nom, on ne sait pas d’où il vient. Mais quelle importance après tout, car on se doute bien qu’il vient d’un pays où la guerre fait rage et où il est devenu désormais dangereux d’y vivre . Nous allons suivre Miran, que sa mère va obliger à quitter le pays, pour espérer une vie meilleure. Il va devoir apprendre à survivre, oublier d’où il vient, oublier les siens et surtout apprendre à devenir un homme.
Ce livre est un uppercut ! Je me le suis pris en pleine tête et ne l’ai plus lâché ! Dès les premières pages, nous entrons dans l’histoire, c’est violent ! J’ai été bouleversé du début jusqu’à la fin et pour tout vous dire j’ai terminé le livre en larmes. Miran m’a profondément touché, du haut de ses quinze ans, il ne va pas avoir d’autres choix que de se battre, affronter les pires horreurs, la violence des hommes, lors de cette traversée de la dernière chance. Il va devoir se conduire comme un A(NI)MAL, pour vivre, tout simplement.
J’ai tourné chaque page avec frénésie, pour connaître le fin mot de l’histoire, en rêvant d’une vie meilleure pour ce jeune homme et pour tous les migrants qui quittent leur pays. Ce livre est plein d’humanité et est magnifiquement écrit, avec délicatesse et poésie. Je découvre l’auteure, Cécile Alix, dans le genre Young Adult et c’est une réussite. Les mots sont justes, bien choisis : Cécile Alix nous livre un récit poignant, douloureux. Elle nous met face à la réalité en nous évoquant ce que subissent ces migrants lors de leur périple mais aussi ce qui se passe, une fois qu’ils sont arrivés à destination, car tout n’est pas toujours si rose. C’est un livre qui nous interroge, nous chamboule mais c’est également un livre qui nous délivre un message d’espoir. Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture et d’ailleurs c’est un énorme coup de cœur. Je suis certaine que vous ne pourrez pas rester insensible aux personnages, à l’histoire. Ce livre devrait être lu par le plus grand nombre, il est nécessaire !
Je vous recommande fortement ce livre, laissez-vous tenter et lisez-le !
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