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Anima : vie et mort de l'âme de Lascaux au transhumanisme

Couverture du livre « Anima : vie et mort de l'âme de Lascaux au transhumanisme » de Michel Onfray aux éditions Albin Michel
Résumé:

« L'histoire de l'âme est l'histoire de l'idée que l'homme se fait de lui-même face à la mort. Des premiers hommes qui découvrent les cycles de la nature aux derniers que nous sommes qui envisagent le posthumain en dehors de la vie sur terre, en passant par les hommes des pyramides, de l'agora,... Voir plus

« L'histoire de l'âme est l'histoire de l'idée que l'homme se fait de lui-même face à la mort. Des premiers hommes qui découvrent les cycles de la nature aux derniers que nous sommes qui envisagent le posthumain en dehors de la vie sur terre, en passant par les hommes des pyramides, de l'agora, du forum, de l'église, avant d'en arriver à celui du supermarché planétaire, c'est cette odyssée que je me propose de raconter. De l'âme immatérielle à l'âme numérique, tout converge vers la possibilité d'un posthumain inaugural de l'inhumain. Cet avenir est déjà notre présent. » Michel Onfray Véritable enquête philosophique construite comme un roman policier, Anima est le premier volume d'une réflexion consacrée à l'homme et au posthumain. Il sera suivi de Barbarie, qui examinera la nature de cet avenir qui se dessine. Michel Onfray est traduit dans vingt-cinq pays et auteur de plus d'une centaine de livres. Il anime une webtv (michelonfray.com) et a récemment cofondé avec Stéphane Simon la revue Front populaire.

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Avis (1)

  • L’âme existe-t-elle ? Un Onfray pédagogue et instructif tente d’y répondre.

    A part « Cosmos » je ne me rappelle pas avoir bouclé un ouvrage de Michel Onfray.
    Cette fois encore je me suis demandée si j’allais tenir la distance. Je dois avouer que plus d’une fois j’ai dû partir à la source...
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    L’âme existe-t-elle ? Un Onfray pédagogue et instructif tente d’y répondre.

    A part « Cosmos » je ne me rappelle pas avoir bouclé un ouvrage de Michel Onfray.
    Cette fois encore je me suis demandée si j’allais tenir la distance. Je dois avouer que plus d’une fois j’ai dû partir à la source des mots employés tant son vocabulaire est vaste et loin loin devant le mien.
    Il a toujours une opinion sur tout, une conviction indéboulonnable, un penchant à la condamnation de nombreuses personnalités. Mais il faut concéder que sa culture est telle que ses analyses ont le mérite d’être sourcées, le contenu de ses livres d’être instructif.

    Même si je le préfère et de loin dans ses interventions orales, cet écrit, si on ne le lâche pas trop vite, devient intéressant et oblige à une belle réflexion : l’âme existerait-et bons romanciers du polarelle finalement au delà du corps ? Pourquoi finalement ? Parce qu’après avoir fait le tour des théories et tenté de rassembler les éléments du puzzle historique, philosophique, religieux et bien entendu politique ( son punching-ball depuis plusieurs décennies maintenant ), Onfray se positionne.
    Même si on n’est pas férue de philosophie (comme c’est mon cas) on peut le talonner. Sous couvert de la question relative à l’anima, c’est autant une ballade qu’il nous propose qu’un exposé de philo pur. Et la ballade est sympa ; elle nous transporte à travers les millénaires, dans le cosmos et sur terre, chez les forts comme les faibles.
    Son atout essentiel ? Il sait de quoi il parle. Pour cette enquête philosophique ( c’est le terme employé par l’éditeur ), il a su ouvrir son regard qui se déploie de 1 500 ans avant JC jusqu’au premier pas de l’Homme sur la lune. Et à ceci j’aouterai qu’il n’a pas peur d’appeler un chat, un chat : la mort côtoie bel et bien ce questionnement quant au devenir du corps et/ou de l’âme.
    Dans cet ouvrage il a regardé la mort de près, sans la nier, sans l’enjoliver ( peut-être un peu en raison de ses problèmes de santé qui l’ont tout de même emportés dangereusement loin il y a quelques années, sans compter la mort de son épouse suite à un long combat contre le cancer ). En y repensant, j’avais également apprécié le petit livre qu’il avait écrit en 2018, à l’image de notre douleur après la disparition d’un être aimé «Le deuil de la mélancolie ».

    Désabonnée de son « Front populaire » confondu avec Stéphane Simon, trop pessimiste pour « mon âme sensible » à moi, je me contente d’un contenu plus soft comme cette réflexion, certes hyper réaliste quant au regard posé sur le corps, l’âme et à la mort, mais culturellement intéressante. Se poser la question du posthumain me déprime, ou à minima me gêne tout de même. Il l’abordera probablement sous un angle plus rude encore dans le second volet à paraitre et qui s’intitulera « Barbarie ».

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