Il y a la Colonie, une constellation d'habitats spatiaux cachée au sein d'un système stellaire isolé et sans intérêt. Et puis il y a Duke, le Président de ladite Colonie, élu au poste car il était précisément le type qui le désirait le moins. Essentiellement honorifique, le job s'avère toutefois offrir certains avantages. En temps normal... Car voilà qu'une sonde terrienne franchit les limites du système. La pire des nouvelles au regard des membres de la Colonies, eux qui, sous la houlette d'Isabel Potter, généticienne de légende, ont élaboré une utopie contrainte de fuir l'autorité du Berceau depuis plus de cinq siècles. Or, en ce qui concerne le viol des strictes lois bioéthiques terriennes, il n'existe aucune prescription, et la Colonie n'encourt rien moins que l'annihilation. Sauf à ce que Duke, contre toute attente, ne se révèle l'homme de la situation...
Attachez vos ceintures! Une sonde terrienne vient impacter La colonie - une constellation d'habitats cachée au sein d'un système stellaire isolé et dépourvu d'attrait, et remet en question son existence en la menaçant d'anéantissement. Cette utopie, fruit des travaux d'Isabel Potter, experte en génétique avait pourtant réussi à survivre depuis cinq siècles. Comment Duke le Président atypique et à contre rôle va-t-il réussir à sortir son Acadie de cette situation ô combien délicate?
J'avoue m'être perdue dans cette épopée intergalactique (à moins qu'elle ne soit interstellaire? Je suis vraiment perdue) comme si je m'étais retrouvée devant un énième épisode de Star Trek sans avoir vu les saisons précédentes...Ce roman gagnerait en compréhension s'il était lu deux fois : une première fois en prenant des notes et en créant un lexique;une deuxième fois en s'aidant de ce lexique. Heureusement il ne comporte qu'une centaine de pages, plus aurait été indigeste pour moi (trop d'aspects techniques réservés aux amateurs de SF?). J'ai néanmoins beaucoup apprécié l'humour, notamment la scène où Duke préside le congrès qui s'avère être une assemblée de personnages de dessins animés...On pense alors à Men in black.
Un roman abouti à réserver en priorité aux amateurs de science-fiction et qui demande de la concentration pour les autres ,voire une relecture? Bon ok, mais je demande à mon double virtuel...
Dans le cadre des Explorateurs de l'imaginaire pour Lecteurs.com
Voici ma deuxième lecture dans le cadre des Explorateurs de l'imaginaire organisé par lecteurs.com.
Il y a plus de cinq siècles, une poignée de scientifiques menée par une généticienne du nom d'Isabelle Potter, a détourné un vaisseau avec 40 000 colons endormis pour fuir le berceau. Ils ont fondé leur propre colonie dans un système stellaire isolé et cherchent à rester cachés de l'Agence car leur découverte signerait la fin de leur utopie. Mais voilà qu'une sonde terrienne vient de franchir leur frontière...
Je ressors mitigée de la lecture de cette novella. J'ai eu du mal à me projeter dans le monde créer par les Écrivains, surement parce que les moteurs à hyperpropulsion, les affineurs de chondrites et autres machines de Van Neumann ne me parlent absolument pas. Je ne suis pas une spécialiste de la SF pure et dure ceci explique peut-être cela, les puristes eux seront certainement d'un autre avis. Par contre j'ai aimé l'histoire, la gestion de la crise, les implications, les personnages notamment Duke le président de la colonie, un clampin (c'est eux qui le disent!) qui essaye de faire au mieux tout en s'enfilant quelques ampoules de whisky et, cerise sur le gâteau, j'ai beaucoup aimé la fin.
Une novella interstellaire au décor flou pour la néophyte que je suis mais dont l'histoire est assez forte pour m'avoir garder en orbite.
Je crois que nous avons eu la même perception de ce petit roman de SF.
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Oui je viens de lire votre critique et effectivement on s'est perdue dans la partie pure SF de l'histoire. C'est vrai que l'humour est présent même si je ne l'ai pas relevé dans ma critique, il y a quelques dialogues et scènes très drôles ;)