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Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, il semble que ça repart bien du côté d’Alix Senator. Après quelques tomes qui m’avaient un peu laissé sur ma faim, je retrouve ici un scénario qui fait la part belle aux aventures en terres mystérieuses avec des ennemis invisibles (oui, c’est souvent le cas dans cette série…) et des croyances ancestrales auxquelles les auteurs s’amusent à apporter des réponses pas forcément plus fantaisistes que les croyances elles-mêmes…
Accessoirement, la fin de ce tome ouvre clairement sur ce qui pourrait être un nouveau pan des aventures d’Alix et je trouve cela plutôt bien amené.
Et sinon, côté dessin, toujours pareil : de très beaux décors, de jolies couleurs mais toujours pas trop fan du traitement des personnages, notamment de leurs visages et de leurs mouvements.
Bref, un très bon tome de transition qui a le mérite de faire repartir les aventures de notre quinquagénaire gaulois dans une direction très intéressante.
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J’avais bien aimé le tome précédent et, globalement, je trouve que les auteurs poursuivent bien la veine dans laquelle ils se sont embarqués avec ce fameux Disque d’Osiris. J’aurais néanmoins un petit reproche à leur faire. En effet, si les 64 pages des Alix de la série d’origine, avec ses textes innombrables, écrits en tout petit, étaient assez rébarbatives à lire car vraiment trop dense, je trouve qu’Alix Senator souffre un peu du défaut contraire, à savoir, parfois, un manque de rebondissements.
Que l’on soit bien d’accord, dans ce tome-ci, on assiste certes à un rebondissement de taille qui fait d’ailleurs prendre tout son sens à cette histoire, mais, malgré tout, je ne trouve pas l’intrigue particulièrement étoffée. Accessoirement, on peut assez rapidement deviner qu’il y a anguille sous roche (voire même un taureau…).
Au final, là où nous avions jadis quasiment deux histoires en un seul tome (je parle des vieux Alix… Enfin, quand il était jeune… Enfin, vous me comprenez quoi !), on n’a plus aujourd’hui qu’une histoire assez directe, linéaire…
Bon, après, je chipote peut-être un peu, hein, mais bon, c’est mon habitude, je suis connu pour ça, jusque dans des contrées assez lointaines… Car bon, ce nouveau tome d’Alix Senator, toujours aussi bien dessiné au niveau des décors, reste une lecture agréable et continue de tracer gentiment son bonhomme de chemin (on en est tout de même au 13ème tome…).
Mon deuxième Alix Senator (oui je sais, je les lis en dépit du bon sens). Un peu moins de lieux merveilleux que dans le dernier pharaon. C'est un tome plus pour adultes, avec émasculation et bordel. A ne pas offrir à un jeune enfant, sous peine de finir au poste. En tous cas, ça se lit en 10 minutes, je ne sais pas si c'est le plus beau des compliments. Mais je continuerai la saga quand même !
Dans ce douzième tome d’Alix Senator, Alix s’enfonce dans le sud de l’Égypte avec son ami Enak qui souffre d’un mal mystérieux. Ce dernier refuse de servir Osiris et sa sœur Isis.
Nous sommes en l’an 10 avant notre ère et Alix Senator, à la chevelure entièrement blanche mais toujours au visage bien juvénile, se révèle autant curieux que combatif.
Il a aussi un sens inné du dialogue et réussit souvent à calmer les plus belliqueux, même s’il doit subir quelques sévices.
Dans Le disque d’Osiris – disque découvert en toute fin de cet album, Valérie Mangin et Thierry Démarez poursuivent à leur façon l’histoire de ce personnage créé par Jacques Martin : Alix.
Très vite, on parle de l’Atlantide, cette civilisation imaginaire décrite par Platon et qui a suscité beaucoup de fantasmes et d’élucubrations.
Comme je suis au cœur d’une légende, j’apprécie fortement les précisions données par Valérie Mangin dans le dossier historique, hélas réservé à l’édition Premium. Merci Vincent !
Alors, Alix Senator et les courageux qui l’accompagnent, franchissent les cataractes du Nil, deuxième fleuve le plus long du monde après l’Amazone. Son bras principal est le Nil Blanc. Avec le Nil Bleu qui le rejoint à Khartoum, au Soudan, il totalise plus de 6 700 kilomètres.
Hélas, depuis la construction du barrage d’Assouan, dans les années 1960, plus de crues, donc plus de limon pour fertiliser les terres.
Alix Senator n’en est pas encore là, ce qui lui permet de découvrir ces forteresses aujourd’hui recouvertes d’eau.
Les Koushites défendent becs et ongles, plutôt avec leurs fameux archers, le royaume de Koush qui exista entre la première et la deuxième cataracte.
Les auteurs parlent aussi de l’orichalque, ce métal mythique dont Platon a fait une des principales richesses de l’Atlantide.
Ainsi, Valérie Mangin s’appuie toujours sur la vérité historique. Celle-ci est confirmée par des découvertes archéologiques dont certaines sont récentes. Comme elle le précise au début de son album, l’imaginaire vient combler les zones d’ombre toujours existantes.
Les dessins de Thierry Démarez, superbement mis en couleur par Jean-Jacques Chagnaud, conjuguent beauté et réalisme tant pour les personnages que pour les paysages et les monuments.
Que se passera-t-il ensuite pour Alix Senator bien conseillé dans cet album par Kachta, un sage qui a passé les trois quarts de sa vie dans la bibliothèque d’Alexandrie avant de rejoindre le temple d’Isis ? Je le saurai en lisant le treizième volume consacré à Alix Senator : L’antre du Minotaure.
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