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Vous vous souvenez du grand méchant dans Hunger Games ? Oui, le Président Snow. Vous souhaitez en apprendre plus sur son passé ? Comment un homme peut devenir aussi cruel et froid ? Eh bien, lisez La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur !
Dans ce préquel, Coriolanus Snow est un étudiant de 18 ans. Avec ses camarades, ils vont devoir être les mentors des 12 districts pour la 10ème édition des Hunger Games, ce qui est une grande nouveauté.
A la clé ? Le Pouvoir. Et Coriolanus en est avide, il est prêt à tout pour l’obtenir, même si cela implique des sacrifices…
Tout d’abord, je trouve que la plume de l’auteure a évolué et s’est améliorée entre la trilogie et ce préquel ou alors, j’ai ce sentiment grâce au développement du personnage principal que je trouve très abouti, bien plus que celui de Katniss.
Ahh Corio’… J’ai adoré ce personnage aux antipodes du héros. Car, si certains le considèrent comme un vilain, pour moi, il reste le héros de cette histoire, ou du moins de son histoire. En effet, bien que le narrateur soit à la 3e personne, celui-ci est omniscient et nous sommes ainsi plongés l’esprit de Corio’ qui a une grande soif de pouvoir. Cette soif qui vient de son éducation et de cette pression familiale internalisée. La famille Snow était et doit garder son prestige et sa grandeur.
Avec brio, l’écrivaine parvient à dresser un portrait ambigu de Corio’. À travers ses souvenirs d’enfance qui nous révèlent les horreurs de la Guerre qu’il a vécues, on compati. À travers les instances du Capitole, on comprend sa vision méprisante et souvent faussée des districts. Enfin, sa situation actuelle explique ses ambitions. Il a une grand-mère et cousine à nourrir, un foyer à payer et une image à redorer. Il doit gagner à tout prix. C’est donc à cause de tous ces facteurs que Corio va devenir un parfait calculateur, manipulateur, meurtrier et paranoïaque. Pas-à-pas, il va commettre des actes de plus en plus immoraux, jusqu’à atteindre le point de non-retour. À partir de ce moment-là, le lecteur ne souhaitera que Sa Chute.
On comprend également que le système est grandement responsable de l’avènement de Corio’. Le Capitole a créé son monstre. Avec une fascination malsaine, on découvre la création des règles des Hunger Games telles que nous les connaissons dans la trilogie avec Katniss.
Quid de Lucy Gray Baird, l’envoûtante chanteuse du District 12, condamnée à battre dans l’arène ? /!\ Spoilers /!\
Grande poétesse, on s’attache vite à sa personnalité, car elle ne se laisse pas abattre et fait preuve d’une grande intelligence. On se questionne sur sa relation avec Corio’. Est-elle réellement amoureuse de lui ? Personnellement, je dirais plutôt qu’elle est beaucoup attachée à lui, mais pas amoureuse. Elle-même parle de son ancien amour à plusieurs reprises. Vu son intelligence et sa ruse, je pense qu’elle-même a voulu charmer son mentor avant les jeux pour avoir le plus de chances possibles de gagner. Puis, une fois les jeux gagnés et l’arrivée de Corio’ dans son district, elle a fini par lui donner ce qui lui est de plus précieux : sa confiance. Ainsi, elle s’ouvre à lui et laisse la possibilité de développer une vraie relation se réaliser. Pourquoi Corio’ la trahirait après lui avoir sauvé sa vie et l’avoir rejoint dans le district ? Il y avait donc un début, mais tôt ou tard, le vrai visage de Corio’ allait forcément finir par se révéler…
La fin ouverte concernant Lucy brise le cœur, car au final, même si ses chansons ne seront pas oubliées, sa personne oui…à cause de Corio’. Le Mal est le grand vainqueur dans ce préquel.
Un récit haletant et critique sur la manipulation médiatique et les inégalités sociales. Accessible et captivant, ce roman a marqué toute une génération.
Dernier tome de la trilogie, la révolution est en place. Katniss, symbole de cette résistance malgré elle, va devoir s’allier et coopérer avec le district 13 que tout le monde pensait détruit.
Pourquoi j’ai beaucoup aimé cette trilogie ?
Bien que le public visé initialement est un public jeune, il peut sans aucun problème se lire chez l’adulte.
Il y a justement des messages de l’auteure qui, je trouve, sont bien plus accessibles et compréhensibles auprès d’un public adulte que d’adolescents.
L’auteure nous fait réfléchir sur ce qu’est le Bien et le Mal dans le contexte d’une guerre. Y a-t-il toujours qu’un méchant et une victime dans l’Histoire ? Ne serait-ce pas plus ambigu que cela ?
Est-ce que sacrifier et utiliser des vies peut se justifier dans une guerre ? Y a-t-il réellement une fin à tout cela ? Est-ce que d’éliminer “l’ennemi” résoudra tous les problèmes pour lesquels on se bat ?
Est-ce que sacrifier et utiliser des vies peut se justifier dans une guerre ? Y a-t-il réellement une fin à tout cela ? Est-ce que d’éliminer “l’ennemi” résoudra tous les problèmes pour lesquels on se bat ?
On a malheureusement souvent une vision manichéenne dans les romans jeunesse. Or, là, c’est tout l’inverse.
Suzanne Collins nous démontre que dans les deux camps, il y a des abus de pouvoir et des atteintes à la morale. Mais alors comment faire pour trouver un juste milieu ? C’est justement tout le questionnement de Katniss au fil de ce tome, ce qui l’a fait durement mûrir.
Si dans le ce tome, il y a ce que l’on pourrait appeler des “lenteurs” (= moments de dialogues et de réflexions où il n’y a quasiment aucune action), celles-ci servent justement à nourrir le lecteur de réflexions.
Citation :
“Are you preparing for another war, Plutarch?" I ask.
"Oh, not now. Now we're in a sweet period where everyone agrees that our recent horrors should never be repeated," he says. "But collective thinking is usually short-lived. We're fickle, stupid beings with poor memories and a great gift for self-destruction. Although who knows? Maybe this will be it, Katniss.”
Si vous me connaissez un peu, vous savez que la dystopie est l'un de mes genres favoris. J'avais donc grandement hâte de lire ce que l'on peut maintenant considérer comme un classique de la dystopie young adult : The Hunger Games.
J'appréhendais tout de même un peu ma lecture à cause de la plume de l'auteure. J'avais dû traduire un extrait dans le cadre de mes études et je m'étais rendu compte que la plume et le style n'étaient pas très... développés, disons. Et de fait, en lisant le roman, j'ai pu constater qu'on était bel et bien sur un style très simple, avec des tournures de phrases qui ne font pas spécialement rêver. Mais, mais, mais...Je pense que c'est justement cette écriture paradoxalement si simple, qui m'a permis de m'immerger dans cet univers dès les premières pages et de m'en imprégner pleinement. Tout était très clair et facile à comprendre et ça se lisait très vite.
Si vous souhaitez vous mettre à la lecture de romans anglais, je vous recommande celui-ci pour son accessibilité.
Si vous avez aimé les films, vous adorerez les romans, ou en tout cas, au moins ce premier tome, qui offre beaucoup plus d'éléments et de détails sur ce monde totalitaire et tyrannique. Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé Katniss, notre héroïne, ou plutôt antihéroine, car elle est bien plus complexe et ambiguë que ce que l'on pourrait penser. Et de fait, beaucoup plus réaliste. Comment vous comporteriez-vous dans une telle société ?
Si quelques éléments paraissent un peu trop faciles dans le scénario, l'ensemble de l'histoire paraît tout à fait cohérent et le comportement, la psychologie des personnages pertinents et réalistes.
En bref, j'ai adoré et je compte bien lire la suite. C'est plus ou moins un coup de
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