"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Les délices de Tokyo" m'ont donné l'impression d'un calibrage d'écriture pour les deux horizons : Occident et Orient. Ce n'est pas une réussite et cela dégage une fadeur d'ensemble. L'écriture est poussive (problème de traduction ou de style de l'auteur ?), les personnages mal dégrossis, la trame de fonds peu exploitée et les conclusions semblent hâtives et pour occidentaux ("Mme Tokue exagère" dit sa meilleure amie, etc.).
Les deux protagonistes sont des gens qui subissent le regard de la société et qui ont vécu l'enfermement (l'un lié à la justice, l'autre à la santé). Il s'agit d'une sorte de quête de soi et d'interrogation sur pourquoi certains souffrent et sont accablés de malheur. Il n'y a pas de réponse évidemment mais la consigne est de regarder la lune. C'est maigre aussi bien dans la réflexion de fonds que dans la forme.
J'ai cru lire aussi une condamnation des familles qui refusent la réintégration de ces personnes exclues de la société alors qu'elles ne sont plus "dangereuses".
L'enferment de Tokue ne peut pas être deviné par un français et je ne suis pas sûre non plus que l'enferment de Sentaro soit comparable à notre système pénitentiaire. C'est vrai qu'avant les antibiotiques en France, la société condamnait certaines maladies comme la syphilis et, dans une moindre mesure, la tuberculose mais je ne pense pas que nous ayons ces références dans la culture commune de 2024. Idem pour ce qu'était le fait d'être enfermé pénalement (exclusion complète de la société, etc.).
L'avantage toutefois est que, si on veut savoir préparer du "an" (pâte de haricot rouge), il semble que le livre en donne une recette avec des ingrédients qu'on trouve chez nous.
Longuet et décevant.
Un commerce qui marche mal dans le centre de Tokyo et une petite dame âgée qui vient pour travailler gratuitement pour relancer le commerce. Étonnant et surprenant. Une histoire calme et posée. Cette clarté et ce repos de l'esprit propre à la culture japonaise. Ce livre m'a donné envie de goûter les mochis.C'est délicieux je vous conseille l'expérience qui poursuit l'expérience littéraire avec l'expérience gustative. Genre : comédie dramatique
Konnichiwa !
J'ai voulu me mettre dans l'ambiance nipponne et j'ai lu ce court roman que je m'étais imaginé "gourmand et poétique" et ben c'est un petit flop !
Ça m'a pas emballée ! Bon, faut dire que si je raffole de nourriture japonaise, je suis pas spécialement amatrice de dorayaki, la pâtisserie dont on parle beaucoup dans ce livre. Et moi, quand un roman parle de bouffe, j'aime bien saliver un peu ! Donc au lieu d'une boutique de dorayaki (pour les non initiés, c'est un sandwich de deux crêpes style pancakes garni d'une pâte de haricots rouges), il m'aurait peut-être fallu une échoppe de ramen ou de sushi...
Mais revenons-en à nos moutons, je me rends compte (avec un peu de déception) que j'accroche jamais trop avec les romans japonais que j'ai pu lire ! C'est bizarre parce que j'aime d'amour ce pays mais les romans ça marche pas ou rarement !
L'effet traduction peut-être ? Je trouve souvent les dialogues un peu bizarres et froids. Dans celui-ci, c'était vraiment le cas. Les relations humaines et les réactions étaient trop étranges.
Et puis je me suis un peu ennuyée. Oui c'est toujours lent mais ça ne me dérange pas forcément ! Mais ici, je sais pas, ça n'a pas pris. Je me suis attachée à personne...
Il y a quelques temps, j'ai lu le roman "Les délices de Tokyo" et j'avais été totalement captivée par l'histoire poignante et émouvante qu'il raconte. L'histoire de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, et de sa rencontre avec Sentarô, un vendeur de dorayaki, m'avait profondément touchée.
Le roman aborde des thèmes forts tels que la solitude et le pouvoir de la cuisine pour rassembler les gens. L'auteur, Durian Sukegawa, était parvenu à me transmettre avec finesse les émotions de ses personnages et à me plonger dans un Japon empreint de tradition et de modernité.
L'intrigue s'était déroulée de manière fluide et m'avait emmenée dans un voyage culinaire et spirituel. Les descriptions des dorayaki et de la cuisine japonaise étaient si vivantes que j'avais l'impression de les déguster en même temps que les personnages. De plus, le personnage de Tokue était d'une grande profondeur.
Je garde un très bon souvenir de ma lecture. C'est un roman magnifiquement écrit, poignant et plein d'espoir. Il m'avait rappelé que le bonheur se trouve parfois dans les choses simples de la vie et dans les rencontres inattendues.
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