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Que rajouter après les deux chroniques et le résumé ? … que c’est d’abord une réussite graphique rare avec les traits de Vrancken et particulièrement les couleurs de Colette Vercouter. Les deux artistes nous donnent des planches d’une qualité rare et se mettent au service de l’histoire concocté par Desberg qui brasse large cette fois ci avec un récit d’aventure aux multiples fils avec une pincée d’aventure archéologique, et les relations et histoires de Flavius Joseph d’une part et de Juste de Tibériade d’autre part , une pincée d’ésotérisme, de l’espionnage et des manipulations, des histoires d’amours et de vengeances, et puis Jérusalem montrée en majesté … et tout cela fonctionne parfaitement dans ce registre de la BD d’aventure.
1936, Alexandre est un archéologue passionné qui s’est vu confier un chantier de fouilles dans la capitale italienne. Alors qu’il œuvre sur un chantier, il apprend de la bouche de son ami l’évêque Tertullio que son épouse Maya vient de mourir dans un accident de voiture à proximité du Colisée.
Effondré, Alexandre doit, un mois plus tard, aller signer des papiers concernant le véhicule de Maya. C’est alors qu’il s’aperçoit que des impacts de balles se trouvent dans la carrosserie.
Après quelques recherches, il découvre qu’en réalité sa chère épouse a été victime de tirs orchestrés par le sergent Donio, un fasciste prêt à tout pour suivre les ordres du Duce. Il a donc tiré, lors d'un contrôle de police, sur cette femme de couleur parce qu’il fallait que “chacun apprenne à rester à sa place”.
Déjà fou de douleur, et dorénavant fou de vengeance, Alexandre décide de se lancer sur les traces de ce Donio. Mais l’Ovra, la police secrète de Mussolini, n'entend pas le laisser faire.
Pour protéger Alexandre, Tertullio décide alors de le cacher au sein du Vatican et de l'ordonner prêtre.
Éloigné de tous, l’archéologue va se plonger dans un livre ancien, qui six ans plus tard le fera prendre la route du Moyen-Orient à la recherche d’informations au sujet de la Grande Révolte.
Une page de l’Histoire à laquelle s’intéressent également les Nazis qu’Alexandre ne devrait pas tarder à trouver sur son chemin.
Une incroyable aventure historique, géographique et visuelle. Voilà ce à quoi s’attendre en ouvrant Les Enfants du Ciel, un album signé Stephen Desberg et Bernard Vrancken chez Daniel Maghen. Comme à son habitude, l’éditeur a particulièrement bien soigné cet ouvrage.
Un récit qui voit alterner deux périodes, celle de la Seconde Guerre mondiale et celle de cette révolte, ou première guerre judéo-romaine, qui eut lieu en 66 après JC.
Une épopée archéologique dans des lieux symboliques tels que Beyrouth, Jérusalem, le monastère Ste Catherine dans le désert du Sinaï magnifiquement dessinés et colorisés en sépia et en couleurs chaudes comme il se devait.
Quel plaisir quand la fiction rejoint de si belle manière la réalité
1936, alors qu'il est à Rome pour mener des fouilles, l'archéologue Alexandre Dreuil apprend la mort de sa femme, tuée lors d'un contrôle par un sergent du Duce. Il n'a dès lors qu'un but, trouver et tuer l'assassin de sa femme.
Stephen Desberg nous propose un récit d'aventures historiques, où la recherche de la vérité va croiser le destin d'Alexandre mais aussi d'Esther, une musicienne allemande juive et Bilal, un palestinien poussé à venger la mort de son frère.
Ce récit dense et complexe met en parallèle d'Europe en Egypte, de Rome à Jérusalem, cette époque trouble juste avant la 2nde guerre mondiale avec la première guerre judéo-romaine (66 ap JC). La narration est riche en ellipses et punira le lecteur inattentif ou fatigué... Il faut suivre !
Desberg retrouve son compère Vrancken (IRS) pour un univers graphique stylisé proche du cinéma des années 50 combiné à des aventures dignes d'Indiana Jones. Les pages défilent, superbes dans cet album grand format des éditions Daniel Maghen.
"Les enfants du ciel" est un très beau livre, un très bel album qui vous offrira un bon moment de lecture digne d'un film d'aventures historiques.
McGilles se réveille en Enfer, il n’a aucun doute là-dessus quand il voit autour de lui l’étrange paysage qui l’entoure. Il partage sa prison avec plusieurs autres captifs, habitués du lieu, qui ne tardent pas à se présenter. Fegelein, criminel de guerre nazi, des personnages historiques tels Gesualdo, prince compositeur et meurtrier, Locuste, l’empoisonneuse de la Rome antique, Anne Bonny, la pirate sans merci et Jack l’éventreur qui n’est plus à présenter , tous ont cent fois mérité leur place en ce lieu. Mais lui, qu’a-t-il fait pour mériter cela ? Ils lui font part de leur projet d’évasion auquel ils veulent l’associer. Quittant les profondeurs des Enfers, ils gagnent tous la surface et sont pris en chasse par l’Équarrisseur et sa meute de chiens enragés. L’Equarisseur n’est rien moins que le gardien des Enfers, celui dont il est dangereux de seulement prononcer le nom. Pour lui échapper, ils rejoignent une caravane peuplée d’animaux fantastiques destinés à être vendus aux riches princes nomades. Dans une cage, Volage, une femme- oiseau retient l’attention de McGilles. C’est un ange déchu, d’une beauté absolue, prête à l’aimer. Dans cet univers de ruines et de désolation, elle est probablement son dernier espoir.
La course poursuite infernale entre la bande de fugitifs et l’Equarisseur et sa horde de chiens ne nous laissent aucun répit. Sandoval nous livre ici un magnifique dessin funèbre qui nous donne une vision de l’Enfer, violent, sanglant , sans pitié ni espoir, qui colle très bien avec l’imaginaire collectif. Les couleurs elles-mêmes semblent adaptées à cet univers hostile.
Avec cet album, nous plongeons dans l’univers de l’enfer Dante ou des tableaux de Jérôme Bosch, Pieter Bruegel. C’est un album résolument pour adulte, il peut déranger par sa violence et ses dessins qui parfois sont difficilement soutenables mais tout à fait appropriés aux lieux et à l’histoire.
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