Un comics Whodunnit réalisé par le duo Brubaker/Phillips
Le lieu de l'intrigue ? Une rue dans laquelle se croisent et cohabitent différents personnages. Un meurtre, une énigme. Chaque habitant à son histoire, son point de vue à ce sujet, sa version des faits. Le lecteur passe de l'un à l'autre, tente de comprendre ce qui se joue et mène l'enquête au fil des pages pour répondre à ces questions : qui va mourir ? qui est le meurtrier ?
Dans cet album, Ed Brubaker se saisit d'une narration multiple pour évoquer l'amour, le temps qui passe, la mémoire mais aussi la perte. Les relations humaines sont finalement au cœur de ce polar. Les personnages se livrent, se souviennent, témoignent de leur vie, de leurs aspirations.
Son accolyte, Sean Phillips, propose un trait réaliste qui nous plonge dans l'ambiance du récit bien que, parfois, son dessin apparaisse peu abouti (notamment pour certains visages). La colorisation est assuré par son fils, Jacob.
Une intrigue cohérente, parsemée de micro-histoires, et assez plaisante à lire.
Ed Brubaker et Sean Phillips nous entrainent ici dans un récit satanique noir. Un album avec les codes du film noir déjanté et de récits d'horreurs, un monde en eaux troubles. Un nouveau volume d’une histoire indépendante de la série des deux auteurs. Un album efficace, sombre, intense, mais le final abrupte et étonnant nous laisse malheureusement sur notre faim. Sacrifices humains, rites occultes, abus sexuelle et satanisme sans oublier une chasse aux sorcières.
Troisième est dernier volume de l'intégrale de la saga Criminal, Ce dernier regroupe le tome 7 de la série, ainsi que les albums Mes Héros ont toujours été des Junkies et Sale Week-end +. Un volet plus intimiste, avec un arc narratif qui regroupe une galerie de personnages. Le duo Brubaker et Philips est de nouveau gagnant. Un univers très réaliste.
Je continue d'explorer l'univers de Brubaker. Et avec ce titre (qui commence à dater), je met les 2 pieds dans ce que j'adore : le polar.
Et Brubaker confirme sa maîtrise. L'intrigue est parfaitement ficelé, avec de nombreux rebondissements jusqu'à la révélation finale.
Et que serait Brubaker sans Phillips, celui qui retranscrit parfaitement les ambiances glauques et poisseuses du récit, grâce à un trait épais, une colorisation sombre, et un découpage très cinématographique.
Bref, c'est encore un gros kiff. Un de plus. Et j'ai hâte de lire la suite.
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