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"Julia et la colère des Dieux" fait suite au premier tome "Moi, Julia" ou grâce à son intelligence, sa stratégie et sa clairvoyance, Julia Domna a réussi à mettre son plan à exécution, c'est-à-dire de faire de Septime Sévère, son mari, l'empereur de Rome. Mais dans la Rome antique, rester au sommet est plus difficile que d'y accéder.
Julia est donc au sommet du pouvoir, mais les trahisons sont nombreuses et la division au sein même de sa propre famille fait craindre le pire. Pour couronner le tout, le médecin Galien, diagnostique que l'impératrice souffre de ce qu'il, en grec, appelle Karkinos, et que les romains, en latin, appelle le cancer. Cerise sur le gâteau, Julia doit en plus se battre contre les dieux qui se déchainent !
Au milieu de la douleur, du chaos, l'amour est plus fort que la mort, une passion capable de surmonter toutes les épreuves émerge à la rescousse de Julia. Julia est prête à tout, même à l'inimaginable pour sauver l'empire !
Quelle femme ! Julia Domna, fille de rois, mère de César et épouse d'empereur, devenue l'impératrice la plus puissante de la Rome antique. Santiago Posteguillo ferme de manière totalement magistrale cette "biographie" spectaculaire, dans lequel on plonge les yeux fermés à côté de Julia, dans sa lutte politique et personnelle, ce qui fait d'elle une femme irremplaçable.
Ce nouveau tome est une nouvelle fois captivant, attrayant, enivrant, au style impeccable, au travail de recherche incroyable. Le mélange entre les Dieux et la vie de l'époque antique donne un petit côté céleste. 900 pages que l'on lit à la vitesse éclaire, un des meilleurs romans historiques de notre époque ! Coup de coeur pour les deux tomes de Posteguillo mais surtout pour Julia, à jamais gravé dans ma mémoire !
La lutte n’est jamais finie
« Moi, Julia » nous racontait l’histoire de Julia Domna et son rôle crucial dans l’accession de son mari, Septime Sévère, au pouvoir impérial.
Cette lutte pour le pouvoir suprême nous était racontée par le médecin Galien, qui avait divisé son récit en fonction des ennemis de la syrienne devenue impératrice de Rome.
Le récit se poursuit de la même façon dans ce second tome car comme on le sait, s’il est difficile d’accéder aux fonctions suprêmes, il est encore plus ardu de s’y maintenir. Surtout si les dieux décident de s’affronter par votre intermédiaire…
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé la plume de Santiago Posteguillo, toujours aussi efficace et entraînante que ce soit pour traiter de scènes de batailles ou de disputes familiales.
Les neuf cent pages du récit défilent à toute vitesse et sans temps mort comme dans le précédent tome.
L’immersion est totale dans cet empire romain, entre luttes d’influence entre le Sénat et l’empereur et rôle de l’armée qui peut faire et défaire des dynasties, où la science se heurte à l’obscurantisme.
Cependant, ici le ton est beaucoup plus sombre qu’auparavant car les épreuves se succèdent pour Julia : trahison, conflits familiaux, maladie, meurtre…l’histoire romaine n’a rien à envier à Game of Thrones.
On retrouve aussi un hommage aux récits mythologiques, avec l’intervention des dieux, où les hommes ne sont que les jouets des dieux malgré leur intelligence ou leur force.
J’ai aimé retrouvé cette femme intelligente, ambitieuse et déterminée, même si elle finit par tout sacrifier pour le pouvoir suprême. Il est intéressant de noter comment elle utilise sa condition de femme, donc forcément négligeable pour les romains, pour se défaire d’ennemis qui ont eut le tort de la sous-estimer.
Ce roman, est divertissant, très bien documenté et offre un portrait d’une femme qui a su se hisser par la force de son caractère jusqu’à la divinité. Une plongée dans la Rome, pleine de bruit et de fureur.
Des essais nous démontrent que l’histoire mondiale n’a pas été faite que par les hommes. Mais que, malheureusement, les hommes ont été mis en avant et les femmes invisibilisés.
À ce titre, l’histoire de l’empire romain est édifiante : elle fournit son lot de héros et de batailles mais les femmes y sont, souvent, reléguées au second plan.
Pourtant, bien que société patriarcale, les femmes ont eu un rôle à jouer à l’instar de Julia Domna, personnage central de ce roman. Une façon de rendre hommage par la fiction à l’ambition et l’habileté politique d’une femme.
Santiago Posteguillo nous raconte comment la jeune femme syrienne, épouse d’un gouverneur nommé Septime Sévère, lutta pour le pouvoir suprême en ces temps troubles qui commencèrent avec l’empereur Commode et ses excès.
La lutte pour le pouvoir est une lutte à mort. Pas d’échappatoire. Il faut être plus malin que l’ennemi, anticiper et contrer ses mouvements. Avec cependant une difficulté supplémentaire pour Julia : elle est une femme.
Elle doit donc mesurer ses propos, manipuler pour amener les hommes et notamment son mari à prendre en compte son avis. Mais son ambition démesurée et sa volonté ne laissent pas de place au doute. Elle et son mari règneront sur l’empire…
Si vous êtes novice en histoire romaine, pas d’affolement : le récit est accessible. Pour les passionnés d’histoire romaine, pas d’hésitation : l’auteur réussit à instaurer une tension croissante même pour ceux qui connaissent la fin de l’histoire.
Ce roman est passionnant et, malgré ses plus de 800 pages au compteur, je ne l’ai pas lâché. J’ai aimé la façon dont Posteguillo articule son récit, le centrant sur les différents ennemis de Julia.
Le récit est immersif, très bien documenté, sans être obscur. Les batailles sont, notamment, décrites avec beaucoup de vivacité et de clarté.
Si Julia est le personnage central, les personnages secondaires, qu’ils soient sénateurs, esclaves, gouverneurs, hommes ou femmes, offrent un panel de la société romaine de cette époque.
Et cerise sur le gâteau, le roman est complété à la fin par des annexes historiques et diverses cartes.
En résumé, si vous cherchez un roman divertissant, bien écrit et historique, ce récit est fait pour vous !
Pas de suspense, ce roman est un véritable coup de coeur ! Il faut avouer que plus de 800 pages, ça peut faire peur surtout sur un roman d'histoire romaine mais ne jamais se fier aux apparences car "Moi, Julia"est totalement addictif et incroyablement immersif, centré sur Julia, épouse de Septime Sévère. Une femme époustouflante oubliée de la grande Histoire !
Roman historique, complètement haletant, découpé en cinq parties avec des petits chapitres, ce qui rend la lecture agréable sans aucun temps mort, au point de ne pas voir défiler les 800 pages.
Pour résumer, nous sommes en 192 après J-C quand Rome est contrôlé par le tyrannique Commode. Celui-ci même va se faire assassiner, ce qui fait entrer Rome et ses provinces dans un grand chamboulement, à qui voudra bien se déclarer empereur, peu importe les moyens : argent, manigances, force ou intelligence. Et, c'est dans l'intelligence que Julia fait son apparition !
Julia veut que son mari Septime Sévère soit empereur et fonder sa propre dynastie. Au fil des pages, on comprend très vite que Julia est la réelle instigatrice de tout et que les plans sont déjà en elle. Le cerveau de l'Histoire, c'est bien elle ! Et pourtant, l'Histoire l'a effacée !
Les qualificatifs ne sont pas assez nombreux pour parler de ce roman car il est magistral. Santiago Posteguillo fait renaitre de ses cendres une Julia encore plus éclatante avec un travail de recherche complètement minutieux tellement les détails sont précis !
Complots, mensonges, trahissons, manipulations, Julia Domna avait tout compris avant l'heure, ce qui fait d'elle une femme époustouflante dans un monde d'hommes ! On a affaire ici a un très très grand roman. A lire absolument !
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