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C'est la vie de Suzanne, mère de quatre enfants, de quatre pères différents. Une femme que la vie n'a pas épargnée. Quand Suzanne aime, elle se donne corps et âmes, croyant trouver à chaque fois le grand d'amour. Elle va de déception en déception. Une vie de grande précarité, elle travaille dans un supermarché, elle y va un peu quand bon lui semble, chez elle elle est branché h 24 devant BFMT
Une fratrie unit comme les 4 mousquetaires, une union intense , indélébile. Un amour maladroit, difficile à décrire , mais un amour inconditionnel entre une mère et ses quatre enfants. Les attentats du 13 novembre , vont donner un nouveau tournant de l'histoire, un drame ce produit au sein de cette famille. Que resserve leur destin ? Comment vivre avec un tel drame sur la conscience?
L'auteure nous plonge directement , dans cette histoire d'une intensité bouleversante, émouvante, prenante. Elle ne laisse rien au hasard, et nous entraine dans un univers à rebondissements, un suspens extrême, et une intrigue , à nous couper le souffle. j'ai souffert avec Suzanne, une envie de la sauver de cette vie, pitoyable, j'ai eu envie de donner une vie stable, une vie normale pour ces 4 enfants.
La plume de l'auteure est fluide, sensible, percutante. La lecture est addictive . Un roman qui ne laisse pas indifférent, nous met dans le questionnement, nous prend aux tripes, nous laisse bouché bée, et nous scotche littéralement.
Une belle découverte.
Suzanne a trente-deux ans, quatre enfants (âgés de dix-sept ans à six ans) de quatre pères différents. Suzanne est dépressive (voire bi-polaire …) passe son temps devant la télévision (elle regarde les catastrophes mondiales en boucle sur BFM TV …) ne travaille que très occasionnellement, boit un peu trop, fume des joints …
Suzanne se sent – une fois de plus – abandonnée par son nouvel amant (Ismaël) de vingt-cinq ans, qui lui a posé un lapin pour son anniversaire … Alors, Suzanne se suicide, un peu par « vengeance » …
Nous sommes le 13 janvier 2015. Voici donc quatre gamins totalement déboussolés (trois garçons et une petite fille, la benjamine) et entièrement livrés à eux-mêmes (Dieu merci, l’ainé est presque majeur …) Eux-aussi endeuillés en cette période particulièrement noire ! Au lendemain des (épouvantables) attentats parisiens …
Et puis, voilà que ré-apparait le Sieur Ismaël (serait-ce un terroriste du Bataclan ???!!!! …)
S’en suivra une course-poursuite avec la police (qu’adviendra-t-il des enfants ???!!!! …)
Une intrigue (436 pages) très « visuelle », on tombe de « charybde en Scylla », pas le temps de souffler … Hélas, je n’ai pas réussi à entrer dans cette tragédie, qui m’a semblé un tantinet « abracadabrante » ! Trop de malheur tue le malheur … Plus déprimant : tu meurs ! Je n’ai pourtant pas le coeur sec, mais là, vraiment, je n’ai pas adhéré … Un gros flop en ce qui me concerne … Bon, je tiens quand même à préciser que ce roman a une (très) bonne note sur Babelio, histoire de confirmer qu’il ne s’agit que de mon ressenti !
Après lecture de la 4ème de couverture,je n'avais guère envie de lire ce roman noir:une mère qui noie ses deux petites filles,se qualifie elle-même de monstre!comprendre à tout prix se dit Célia l'enquêtrice "border line"...et le récit addictif s'enclenche.Une lecture qui se fait le ventre noué;comment peut on aimer ses enfants et les tuer?rôle de l'atavisme...Passionnant et éprouvant.
Rosine, 35 ans, fraîchement divorcée et mère de deux adorables petites filles, bien insérée dans la société et sans problème d’aucune sorte, noie ses deux filles dans leur bain, un soir pendant le journal de 20h. Sans signe avant coureur, après une conversation un peu douloureuse avec son amoureux du moment, elle maintient la tête de sa cadette pendant 6 longues minutes sous l’eau, puis réitère avec son aînée. Arrêtée et incarcérée, elle n’explique rien, ne se défend pas, attend sa condamnation et se mure dans le silence et le chagrin. Son crime est monstrueux et en apparence inexplicable : elle va en prendre pour 30 ans et la Justice passera à l’affaire suivante. Sauf que tout acte de ce type trouve ses racines quelque part, et c’est l’enquêteuse de personnalité mandatée par la Justice, Clélia, qui entreprend de remonter le fil de l’histoire de Rosine.
Ça n’arrive pas souvent qu’un petit roman noir d’une auteure inconnue, avec un titre et une couverture banale, vous mette une vraie claque ! C’est ce qui est arrivé avec le roman de Sandrine Cohen « Rosine, une criminelle ordinaire », qui après un premier chapitre glaçant, met en scène une femme ordinaire à laquelle n’importe qui peut s’identifier. Rosine était une mère parfaite, ses deux petites filles faciles et adorables, une épouse amoureuse dans un couple parfait puis une rupture et un divorce exemplaire. Avant la mort de sa mère, ses parents s’aimaient comme au premier jour, et la relation avec sa mère était fusionnelle. Heureuse dans son travail, heureuse en amitié, avec un nouveau petit ami bien sous tous rapport, il n’y a rien dans la vie de Rosine qui ne soit pas parfait avant le geste fatidique. Tant de perfection est anormal, tant d’unanimité est suspecte aux yeux de l’enquêtrice de personnalité mandatée par le juge d’instruction. Au fil des divers entretiens, difficilement, à force de recoupements et d’intuition, Clélia parvient à tirer le fil qui l’amènera à a vérité. Ce roman est l’occasion de mettre en scène un auxiliaire de justice mal connu : l’enquêteur de personnalité. Ni policer, ni psy, l’enquêtrice Clélia creuse obstinément la personnalité de Rosine, rencontre ses proches, et va au-delà des apparences. Dans le roman de Sandrine Cohen, Clélia a une personnalité très excessive, presque improbable. Borderline au possible, toujours à limite la violence ou l’insulte au bord des lèvres, elle s’emporte souvent, juge très (trop) vite le monde entier, ne fait confiance à personne et se comporte souvent en bulldozer. Difficile d’imaginer une auxiliaire de justice se comportant ainsi, c’est sans doute le tout petit bémol de ce roman par ailleurs épatant. Rarement j’aurais lu dans un polar une analyse psychologique aussi pointue. La vérité soulevée par l’enquête de personnalité est forte et parfaitement crédible. Comme je ne veux rien dévoiler, je n‘en dis pas plus mais la Vérité qu’on voit se dessiner tout doucement au fil des paragraphes (il n’y a pas de chapitre), telle un filigrane, est imparable et malheureusement aussi douloureuse que banale. Le roman fait référence à des faits divers bien réels et bien connus, telle l’affaire Courjault (l’affaire des bébés congelés), ce qui l’ancre encore plus dans la réalité. Les dernières pages, qui se composent du réquisitoire du procès, puis de la plaidoirie et enfin du verdict, se termine sur une note de suspens bien tenue. N’ayons pas peur des mots : « Rosine, une criminelle ordinaire » est une vraie réussite, il se lit vite, facilement et laisse un souvenir fort. J’espère que Sandrine Cohen, dont c’est le premier roman, nous en proposera plein d’autres de cette qualité à l’avenir.
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