L'agent stellaire 303 continue ses voyages en quête de préservation culturelle et fait étape, à son rythme, au gré des planètes en passe de s'endormir.
Il y rencontre Jiri, un jeune garçon destiné à donner sa vie pour sauver sa planète en y faisant venir un ange.
Le voyageur intergalactique va prendre le jeune garçon avec lui afin de le détourner de son chemin si triste... Mais est-ce bien le premier ?
303 ferait un ange parfait !
Et pourtant, il n'en est pas un. Il n'est pas non plus humain... Mais qui est-il ?
L'univers est si grand...
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Coup de cœur définitif pour ce titre si particulier qui m'enchante de plus en plus !
J'aime la douce mélancolie chaleureuse de 303, son univers énigmatique, ses dérobades emplies de poésie, sa douceur et sa profonde gentillesse.
J'aime cet univers à la sérénité triste, aux métaphores touchantes et au bleu nuit profond.
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On en apprend un peu plus sur 303, sur ce qu'il fait... Mais pas vraiment pourquoi.
Se dessine comme une énigme tragique qui, je le sens, va me bouleverser profondément.
Chaque personnage m'est attachant et proche, chaque douceur, chaque douleur tue, chaque sourire triste ou bouderie joyeuse m'émeut.
Un univers d'abnégation où je sais pourtant qu'un explication existe, où on ne meurt pas mais on s'endort pour prendre une forme d'arbre, où les oiseaux ont disparu, où les trains circulent dans le noir de l'espace et laissent des guirlandes lumineuses après leur passage.
J'aimerais savoir qui est 303.
Enfin... J'en ai une petite idée... Et je l'aime beaucoup.
De planète endormie en planète endormie, l'agent 303 voyage afin de préserver mémoire et objets de ce qui peut être encore sauvé.
Les habitants, peu à peu, sombrent dans le sommeil dont on ne se réveille pas.
Au contact des arbres de Tobias qui sécrètent la fameuse T-ADT à laquelle il ne vaut mieux pas être trop exposé, l'agent 303, lui, ne craint rien. Même au contact des <baies rouges> avec lesquelles il semble récolter des souvenirs, une forme de contact...
Solitaire, bienveillant, un peu espiègle et mysterieux, il reste en contact avec l'agent 505 au sein de la société pour laquelle ils travaillent. La Planetarium Ghost Travel.
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Montez derrière 303 sur son planeur interstellaire aux airs de monoplace enfantin, explorez des mondes en passe de s'endormir où vivent encore quelques doux rêveurs, vendeurs d'articles hétéroclites vous permettant de transformer vos écrits en sable de souvenirs ou d'une bibliothécaire aimante qui vous laissera naviguer en gondole sur des canaux d'eau étoilée au cœur d'une bibliothèque immense aux éclairages de lunes.
L'agent 303 a ce je ne sais quoi de douceur nostalgique souriante qui m'émeut, à l'image du grave petit garçon qui ne cesse de demander qu'on lui dessine un mouton et auquel il est difficile de ne pas penser ici.
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Des étoiles, des planètes esseulées, un aéroplane, une amitié qui semble indefectible et lourde de sens.
Une douce image un peu diaphane d'une forme de deuil, de devoir de mémoire et de préservation des souvenir dans un écrin bleu nuit au trait doux et presque naïf, tendre et touchant.
Voilà le premier tome de Planetarium Ghost Travel.
Un joli voyage un peu énigmatique, pas vraiment triste mais emprunt d'une douce mélancolie qui ne demande qu'à être continué.
Souhaitez-vous changer les mots en sable, fumer sous la voûte étoilée, naviguer en gondole dans une bibliothèque au clair de lune ? Alors partons en expédition avec 303, nous allons recueillir les souvenirs des derniers témoins des planètes endormies, dont les habitants se sont progressivement changés en arbres.
J’ai été totalement conquise par ce récit poétique parsemé de pointes de mélancolie. Si le personnage principal maintient une certaine légèreté et participe à créer des tranches de vie pleines de douceur, il y a une forme de tristesse qui résonne en arrière-plan. Peu à peu, les magnifiques arbres de Tobias endorment les populations, et remplacent les humains par des forêts. Il est question de deuil, de devoir de mémoire, et de l’importance des souvenirs et des sentiments qui s’y attachent.
C’est aussi beau que touchant. 303 est comme le Petit Prince, déambulant de planètes en planètes et de rencontres en rencontres, vivant les expériences différemment des autres.
Les planches sont merveilleuses, avec une teinte bleutée qui les rend aussi originales que fantastiques. Les dessins sont splendides tout en préservant une certaine simplicité, à l’image du récit qui sous la forme d’un conte enfantin, nous conduit à des réflexions plus matures.
C’est un immense coup de cœur dont je vais attendre impatiemment la suite !
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