Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
2072, la Fondation de l'Arbre s'est créée suite à la crise du réchauffement climatique et la destruction d'une bonne partie des ressources naturelles, elle a pour vocation l'entraide, la solidarité et l'écoute de la nature.
Une nuit, un vaisseau étranger vient s'écraser dans cette communauté, Sol, petit-fils des fondateurs, ressent l'accident et va porter secours aux rescapés.
Ce sont 3 jeunes ados, Anima, Marco et Janus, récemment, enfuis de la Cité. La Fondation de l'Arbre décide de les accueillir en son sein et les place en famille d'accueil auprès de Sol et ses camarades.
L'adaptation n'est pas évidente pour tout le monde mais la solidarité est le maître mot.
Lors de la Course de l'Arbre, tout va changer.
La forêt devient malade, Sol pour une raison inconnue est liée viscéralement à elle et tombe, lui aussi, gravement malade...
Mais qui veut du mal à la Fondation et pourquoi ?
Un 1er album prometteur qui traite de forts sujets d'actualités tout en faisant la part belle à l'action et aux sentiments d'amitié et d'entraide.
Le dessin est net, ultra dynamique et les couleurs vives, le scénario, plein de rebondissements s'attache à l'importance de la protection de la nature et ses bienfaits, dans la plus grande bienveillance.
Une série jeunesse riche d'action et de messages.
Une très belle réussite pour ce 1er tome qui promet de bien belles choses pour la suite, on a hâte !
J'avais adoré les amants d'Hérouville, autour de l'histoire de Michel Magne, de sa folie décadente et de son mythique studio d'enregistrement au château d'Hérouville qui a vu naître tant de standards pop rock !
Du coup, ce nouvel album de Romain Ronzeau, jeunesse ici, méritait a minima un regard curieux.
Je l'ai trouvé clairement moins ambitieux, et je ne sais pas si je suivrai la série...
Alex est un petit geek, génie de l'informatique, et plutôt timide, ça va de soi. Il en pince pour la belle Leïla, mais n'ose pas déclarer sa flamme. Son papy, Abélard, va malheureusement mettre les pieds dans le plat, lui permettant d'atteindre le rouge pivoine à grande vitesse...
Conscient de sa maladresse, Papy va chercher à retrouver du lien avec son petit fils et lui avouer un secret, un secret ultime. Plus jeune, en toute discrétion, Abélard faisait partie des "anges de Charles", un groupement d'agents secrets, James Bond like, qui luttaient contre les gros vilains terroristes.
Les références télé sont nombreuses, et on reconnaît donc du James Bond / Max la menace / Inspecteur Gadget / Charlie's Angels... Les enfants ne sont pas en reste et vont évidemment sauver le monde d'une nouvelle menace.
Je conseille cette série aux jeunes ados (10-13 ans).
Il y aura probablement une suite (puisque c'est un tome 1), mais je ne suis pas sûr que l'on retrouve les mêmes ennemis. Le filon peut être infini. Il faudra à mon avis chercher à se renouveler pour garder l'intérêt, même des jeunes lecteurs.
21 juin 2022, fête de la musique. Retournons 41 ans en arrière, Mais que s’est-il donc passé le 21 juin 1971 ? Et bien le mythique concert du Grateful Dead, improvisé dans les jardins du château d’Hérouville, propriété de Michel Magne en 1971 qui réunissait les habitants du village, des pompiers (en sus et place de gendarmes ou policiers) avec comme point d’orgue le plongeon dans le plus simple appareil de quelques pompiers et du préfet dans la piscine. Une fête ô combien mémorable pour tous les participants, une incroyable bacchanale. Il faut dire que les Grateful Dead avaient amélioré le breuvage servi ce soir-là en y ajoutant une substance illicite composée de 3 lettres. Quant au reste … cela ne nous regarde pas.
Alors quoi de mieux pour célébrer la fête de la musique que l’album Les amants d’Hérouville, une histoire vraie de Yann Le Quellec et Romain Rondeau paru l’an dernier aux éditions Delcourt ? Quel meilleur ambassadeur que Michel Magne, ce génial touche-à tout, cette figure de la pop-culture à la vie romanesque et tragique ? Quoi de mieux enfin que l’histoire des studios d’Hérouville, ce lieu mythique de l’histoire du rock ?
Rien qu’à la lecture des noms ornant la couverture, les décibels déferlent : Pink Floyd, Hallyday, Grateful Dead (bien sûr) , David Bowie, T Rex, Elton John, Gong, Eddy Mitchell, Iggy Pop, Magma, Eh oui tous et bien d’autres encore sont venus enregistrer un ou plusieurs albums dans ce petit bled paumé à 40 km de Paris devenu dans les années 70 un lieu emblématique de la scène musicale française et internationale, premier studio résidence au matériel d’enregistrement dernier cri et à l’hébergement haut de gamme dans un cadre inspirant.
En prologue de cette histoire vraie, un évènement dramatique : l’incendie en 1969 du fameux château qui en son temps avait abrité les amours de Frédéric Chopin et George Sand et servi de décor à un roman de Balzac, incendie qui entraîna la perte de toutes les compositions de musique de films et de musique d'avant-garde de Michel Magne . Et bien entendu, il n’avait aucune copie. Tout son travail de compositeur était partie en fumée. Mais ça, c’était avant les studios.
Petite anecdote en passant pour illustrer l’artiste d’avant-garde : le 3 décembre 1956, a eu lieu dans une salle parisienne la première d’un spectacle monté en compagnie de 3 jeunes artistes prometteurs dont l’un est bien connu des bédéphiles puisqu’il s’agit d’Alejandro Jodorowsky.
Quant aux films dont il a composé la musique, citons en passant Angélique, Compartiments tueurs, Fantomas, Belle de jour, Un singe en hiver et le cultissime Tontons flingueurs … Et oui, y’en a !
Mais revenons à l’album.
Les amants d’Hérouville, Ce n’est pas une biographie et encore moins une hagiographie. Le côté sombre de l’artiste n’est pas occulté. Devant une vie tellement riche, foisonnante d’anecdotes et de rencontres prestigieuses, les auteurs ont dû faire des choix, définir une ligne directrice, un fil rouge. Ça sera sa grande histoire d’amour avec Marie-Claude, une jeune auto-stoppeuse.
Et c’est là que notre histoire commence, un an après l’incendie.
Juin 1970
Marie-Claude a 16 ans. Elle fait du stop pour rentrer chez elle. Une Porsche blanche s'arrête, un homme en noir en descend, Michel Magne. Invitée au château, elle va rapidement s’y installer en tant que baby-sitter avant de devenir sa femme 2 ans plus tard.
Et oui, comme le titre l’indique, les amants d’Hérouville c’est selon le point de vue que l’on adopte, une histoire d’amour un peu borderline entre un quadra et une ado de 16 ans ou un conte de fée des années 70 dans le décor rêvé du château d’Hérouville.
L’histoire d’amour entre Marie-Claude et Michel reste le sujet essentiel tandis que de courts intermèdes littéraires viennent combler les ellipses et éclairer la vie d’avant. Ainsi les informations concernant l’enfance, l’adolescence, ses amitiés avec Sagan, Gréco and co et les années vouées à la composition ne viennent pas perturber le fil narratif de la BD en elle-même.
Cette histoire d’amour coïncide avec la grande aventure des studios où le gratin de la pop venait chercher outre les conditions idéales d’enregistrement, luxe, calme et volupté. Enfin calme, c’est vite dit. Car les studios, c’étaient des fêtes somptueuses, des agapes à n’en plus finir sous la houlette de Serge Moreau, le chef cuisinier, vieux copain de Michel Magne du temps des vaches maigres, personnage truculent qui déclamait des poèmes tout en servant des plats qui eux n’avaient rien de maigre accompagnés des meilleurs crus.
Mais voilà si Michel Magne était un artiste visionnaire, c’était en revanche un piètre gestionnaire.
Et peu à peu, avec les déconvenues, son coté Hyde va l’emporter sur son côté Jeckyll. La noirceur et la mélancolie vont l’envahir. Cela se soldera par la perte des studios, puis du château, la séparation et enfin son suicide en 1984.
La grande réussite de cet album, outre son propos, c’est la forme que les auteurs lui ont donné. Impossible d’enfermer une vie aussi rock and roll dans des cases. Pour ce chassé croisé entre le récit sous l’angle intime, affectif du couple Marie-Claude Michel et une bio sous forme d’article encyclopédique les auteurs ont choisi d’entremêler bande dessinée, intermèdes littéraires illustrés, archives de Marie Claude, photos, articles de journaux dans des planches pop pop pop, superbes compositions graphiques colorées pleines de peps.
C’est truculent, passionnant, émouvant.
Petit bonus en fin d’album on va trouver des postfaces de Costa-Gavras, Eddy Mitchell, Sempé et Bill Wyman (excusez du peu!), une galerie de photos, des reproductions d’œuvres d’art signées Michel Magne, une discographie complète et une chronologie du château d’Hérouville. Juste avant cette documentation, un épilogue sous forme de roman photo nous ramène aux côtés de Marie-Claude au château. 40 ans ont passé. Tout est à l’abandon. Seul demeure le piano trônant comme une mémoire des jours fastes.
Alex est un ado de 13 ans qui n'ose pas avouer à Leïla, une fille de sa classe, qu'il est un peu amoureux d'elle. Lorsque son grand-père débarque à une fête et lui met la honte devant Leïla, il pense qu'il ne s'en remettra pas; mais son grand-père, ancien espion, lui réserve des surprises qui ne vont pas être sans piquer la curiosité de Leïla.
Une bande dessinée fraîche et drôle pour un public ciblé 11-15 ans. J'en ai un peu plus mais j'ai bien aimé les personnages et le ton de la BD. le scénariste rencontré grâce à Babelio est très sympa et drôle. A découvrir (ou redécouvrir car ce tome 1 est une réédition, un peu retravaillée pour la sortie en album cartonné.)
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