Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Almeria Vidal, Espagnole d'une trentaine d'années, travaille à La Défense chez Sierra Vista une multinationale puissante. Elle découvre par hasard des informations confidentielles aux conséquences désastreuses pour l'humanité. Elle va alors voler ces données pour les rendre publiques. Mais cela ne va pas se passer comme elle le souhaite et elle va devoir fuir. Pendant ce temps-là, dans le massif du Canigou près de la frontière espagnole, un homme ermite d'une quarantaine d'années a élu domicile avec un labrador noir à La Pinosa, une ancienne cité minière désaffectée.
C'est un roman de divertissement. C'est assez plaisant et il se lit très vite. J'avoue que je suis très surprise par cette lecture. Je ne m'attendais pas à un roman d'action mais plutôt à un récit avec une réelle prise de conscience écologique et à une intrigue plus fine et complexe.
Le style est fluide. Les chapitres sont courts et dynamiques. Ils alternent entre l'histoire d'Almeria et celle de l'homme mystérieux "l'ermite". Puis vient par la suite se rajouter celle des tueurs à gage qui traquent Almeria.
Dès le début, on ne sait pas de quoi il en retourne. Tout s'enchaîne. C'est assez prenant. On a une sensation d'oppression et d'urgence. On tourne les pages rapidement et sans s'arrêter pour en savoir plus sur les 2 personnages principaux mais surtout pour connaître le fameux scandale.
Après un début nerveux et accrocheur, le roman s'enlise dans un scénario de série B. C'est vif et énergique mais cela manque d'envergure littéraire et de profondeur. Le côté action et cavale prend le pas sur le fond. L'intrigue est linéaire et sans nuance. Le scandale tenu secret est long à arriver. Je mes suis dit qu'il avait intérêt à être spectaculaire. Et au final... bof. Rien de nouveau.
Les personnages sont des coquilles vides. Leurs ressentis et émotions sont inexistants ou réduits au strict minimum. J'aurai dû ressentir de la peur et de l'empathie pour Almeria...mais non. Je l'ai trouvé transparente, éteinte, dépourvue d'initiative sauf celle de rentrer dans son pays natal ce qui est finalement commun. Les décisionnaires de Sierra Vista et les tueurs à gages sont caricaturaux dans leur physique et leur comportement. On a les bruts aux physiques ingrats et bourrés de testostérone d'un côté et la blanche colombe et le survivaliste de l'autre.
Quelques chapitres en italique sont incorporés dans le récit. Ils rendent hommage à la résistance française et espagnole installée dans la montagne pyrénéenne et donneront un lien avec l'histoire contemporaine.
"Sortir du rang" est un roman distrayant et énergique. J'en vois bien une adaptation série. La lecture est agréable mais le texte souffre d'un manque de profondeur dans le propos soulevé et dans la psychologie des personnages.
Reconnaissons-le, les couvertures des romans des Editions Aux Forges de Vulcain sont toujours très réussies. Celle du nouveau de Rodolphe Casso "Le dernier jour du Tourbillon" ne déroge pas à la règle. Elle aurait pu me mettre la puce à l’oreille mais, me fiant au titre, je n’ai pas imaginé un seul instant me retrouver dans un bar.
Et pourtant il s’agit bien d’un bar, enfin d’un "rade miteux" comme stipulé sur la quatrième , au nom original de Tourbillon. Et là, comme dans une tragédie classique, les fameuses trois unités sont respectées : le temps, on peut tabler sur une douzaine d’heures, le lieu, déjà cité, et l’action…on verra plus tard. C’est, en effet, dans un estaminet, plutôt sale, que nous retrouvons les habitués plus un. Le "plus un", c’est Gus, non pas Gus comme Gustave mais bien Gus comme…Gus, dont la vie sentimentale est une ruine. Là, il retrouve une bande d’habitués : Get, comme les 27 petits verres de liqueur verte qu’il boit chaque soir, Bolide sur un fauteuil roulant, Fred, un auteur qui va passer à la télé le soir même, Bijou, une péripatéticienne sur le retour et d’autres encore, servis par le patron, Hocine, qui n’est pas avare de tournées "maison".
J’ai adoré ce roman, haut en couleurs, pour l’histoire bien sûr, mais aussi pour la qualité de l’écriture. Elle est enlevée, rapide, précise. L’auteur joue à merveille avec les mots et use d’un humour parfois grinçant "Fred, qui a les yeux rivés sur l’écran de son smartphone, déroule du pouce le fil d’actualité sans fin d’un réseau social sans fond." Les personnages sont tous décrits avec précision, étudiés avec beaucoup d’attention, moqués parfois mais toujours avec bienveillance. C’est ainsi que de demis en verres de Jet 27, la journée s’écoule avec les faux départs de Gus en guise de fils conducteur, le passage de policiers alertés par le voisin du dessus et toujours l’humour de Rodolphe Casso "Si on n’attrape ps les mouches avec du vinaigre, on soudoie bien les flics avec du pastis". Tout le monde, décidément en prend pour son grade.
Je ne vous révèlerai pas la fin, ce serait gâcher, mais je peux vous dire qu’elle vaut son pesant d’alcool. Elle clôt à merveille ce roman entre rires (nombreux) et larmes (un peu), véritable ode aux bars de quartier, centres de vie et de rencontres.
Un ouvrage à consommer, lui, sans modération.
Je remercie chaleureusement les Editions Aux Forges de Vulcain pour cette lecture.
https://memo-emoi.fr
J'ai passé un super moment de lecture avec ce livre !
Gus, un loser dans toute sa splendeur, vient de larguer sa compagne. Il retrouve Bertram, un ami à elle, dans un bar : le Tourbillon. Il va s'en prendre plein la figure, et Get, qui est un habitué du bar n'en perd pas une miette. Ce dernier lui paie un demi, un peu pour le consoler, beaucoup pour ne pas picoler seul.
Cette proposition, ainsi que la peur de retomber sur Bertram, convainc Gus de rester un peu dans ce bar de quartier, bien loin des bars branchés, où rien que le fait de s'y assoir risque de coûter un bras.
C'est ainsi que finalement il y passera une bonne partie de la journée et de la nuit. Il y croisera des personnages très divers (une prostituée, un accro au grattage, un écrivain, des musiciens, des agents immobiliers, un dealer, et un voisin passablement zinzin...).
Finalement, il s'y plaît bien dans ce bar, mais peut-il imaginer comment cette soirée va se terminer ?
J'ai adoré les différents portraits dressés et le style de l'auteur, empli d'humour. Ça donne envie de rencontrer tous ces personnages, et de passer un p'tit moment avec eux.
Bref, moi je vous le dis, y a pas de quoi s'ennuyer au Tourbillon !
Merci à Babélio et aux éditions Aux forges de Vulcain de m'avoir permis la lecture de ce joli roman .Gus vient de se faire sermonner car il a quitté sa copine par manque de courage et se retrouve seul dans ce bar d'un autre temps avant de se faire alpaguer par Get ,un pilier de bar .Il va lui présenter d'autres habitués ,un écrivain ,une prostituée …Et de verres en verres ,Gus va apprécier ces gens d'horizons divers et ne plus pouvoir s'en aller .Un bon moment de lecture .
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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