Artiste français, Robert Filliou est né à Sauve (Gard) le 17 janvier 1926 et décédé aux Eyzies de Tayac (Dordogne) le 2 décembre 1987. à l'âge de 17 ans, en 1943, il rejoint la Résistance communiste (FTP). Après la guerre, il part aux Ãtats-Unis ; il reste employé chez Coca-Cola pend...
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Artiste français, Robert Filliou est né à Sauve (Gard) le 17 janvier 1926 et décédé aux Eyzies de Tayac (Dordogne) le 2 décembre 1987. à l'âge de 17 ans, en 1943, il rejoint la Résistance communiste (FTP). Après la guerre, il part aux Ãtats-Unis ; il reste employé chez Coca-Cola pendant deux ans. Il fait alors des études d'économie à l'Université de Californie à Los Angeles, obtenant un MA en 1951. C'est comme économiste qu'il travaille à Séoul (Corée) au service de l'Agence de reconstruction coréenne des Nations Unies, entre 1952 et 1954. Abandonnant alors ses fonctions, il consacre son temps à voyager, séjournant en Ãgypte et en Espagne. En 1957, il s'installe à Copenhague, où il épouse Marianne Staffeldt. En 1959, il rencontre Daniel Spoerri à Paris qui lui fait connaître l'avant-garde artistique, et l'année suivante Emmett Williams, avec qui il aura une collaboration artistique fructueuse. Il commence à écrire des pièces de théâtre : C'est l'ange, Soumission au possible. Parmi ses première Âuvres, l'Ãtude d'acheminement de poèmes en petite vitesse, qui propose l'envoi par la poste de poèmes-objets, ou La Sémantique Générale, un alphabet illustré, ouvrent sur un territoire original s'étendant entre objets, action et poésie. En juillet 1962, il présente dans les rues de Paris sa Galerie Légitime, contenant des Âuvres de Ben Patterson dans une casquette. Après un séjour à New York en 1964, il tient avec George Brecht La Cédille qui sourit à Villefranche-sur-mer, près de Nice, entre juillet 1965 et mars 1968 ; il s'agit pour lui de la première incarnation d'un « Centre international de création permanente ». Si sa participation à Fluxus fut limitée, son Âuvre ultérieure en incarne tout l'esprit. De l'Autrisme (« quoi que tu fasses, fais autre chose ») au Principe d'équivalence (entre le « Bien-fait », le « Mal-fait » et le « Pas-fait »), de la Création Permanente au Territoire de la République Géniale, l'art est pour lui l'instrument d'une utopie sociale, valorisant la création dans la vie quotidienne. En 1985, il se retire dans un monastère bouddhiste en Dordogne.