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Détenteur d’un diplôme de lettres promotion 1971, Peter Keller se voit refuser son admission à la fac de droit de Columbia. Le voilà donc contraint d’enchaîner les petits boulots et de retourner vivre chez son père et sa belle-mère en attendant de pouvoir se représenter pour intégrer le cursus de droit.
Sans grande conviction, le voici donc démarcheur téléphonique puis préposé au tri à la Poste. La cohabitation chaotique avec ses parents, l’ennui, le désintérêt qu’il éprouve pour les postes qu’il occupe l’amènent à se lancer dans une série de canulars téléphoniques aux conséquences fâcheuses. Il décide alors de retourner sur les lieux de ses études.
Une rencontre avec le directeur du campus va lui permettre de décrocher un poste d’assistant. En parallèle, il se lance dans une relation amoureuse avec l’ex-femme d’un ancien professeur. Mais surtout Peter se cherche, cherche sa voie, ausculte ses envies. Veut-il réellement tenter une carrière d’avocat ou plutôt essayer de percer dans le stand-up ? Difficile de prendre une décision pour le jeune homme déjà quelque peu désabusé.
Ce roman oscille entre une mordante ironie et une légère nostalgie. Les portraits des différents personnages, et en premier lieu de Peter, sont absolument brillants. Les descriptions des milieux professionnels où Peter évolue sont saisissantes de réalisme. L’humour est constamment présent, l’étude de caractères très intéressante et les dialogues souvent percutants.
Pourtant j’avoue avoir trouvé ces 450 pages un peu longues, le personnage de Peter souvent casse pied et inintéressant dans ses introspections à répétition, les références culturelles un peu compliquées à suivre. Il y a toutefois de vrais moments d’anthologie, notamment au début avec le père et la belle-mère de Peter et un grand réalisme dans la description de la société américaine des années 70.
Mais je n’ai pas été totalement convaincue.
Je connais Richard Price en tant qu'excellent scénariste sur les séries The Wire, The night of ou encore The Deuce (dont je viens de terminer l'ultime saison un pincement au coeur) ou en tant qu'auteur de roman noir.
Avec New York sera toujours là en janvier, c'était l'occasion de le découvrir auteur d'un roman d'apprentissage que l'on imagine fortement inspiré de son expérience de jeunesse.
Ce roman, initialement paru en 1983, vient juste d'être traduit en français, et on peut déplorer qu'il ne l'ait pas été auparavant.
Jeune diplômé, Peter n'a pas été accepté à Columbia, l'université qu'il désirait intégrer. Il rentre vivre à New York chez son père et sa belle-mère, le temps de se forger une expérience professionnelle et de retenter sa chance à Columbia l'année suivante.
Mais cette pause forcée remet beaucoup de choses en question et Peter cherche sa place, s'interroge sur ses relations avec sa famille. Il ne sait pas où il veut aller, ce qu'il veut faire, ce qu'il veut devenir...
Il décide alors de retourner vivre près du campus où il a obtenu son diplôme, car c'est le seul endroit où il se sent à sa place.
Le ton est grinçant, parfois ironique. Peter est un loser attachant pas vraiment prêt à devenir adulte. Son arme de défense : l'humour et une logorrhée à toute épreuve, parfois à son insu semble-t-il.
On est parfois amusés par ses frasques, parfois attristés, parfois apitoyés, parfois même agacés. Richard Price brosse ici une galerie de portraits hauts en couleur, des personnages pittoresques et attachants.
Mon premier RIchard Price, enfin, il était temps. Voici un de ces premiers romans édité en 1983. Pour ma rencontre avec l’auteur j’ai trouvé une plume subtile dans un roman qui n’y parait pas mais qui est dense avec la multitude de sujets abordés par Price sur la société : l’université et la difficulté d’accès, le couple, l’ambition ou l’adaptation et sur la société américaine en particulier avec la difficulté d’accès à l’université, la diversité religieuse et raciale.
Peter Keller est le premier de sa famille à faire des études, il est une fierté pour son père, a de l'ambition qui devient comme un obsession intégrer la fac de Columbia pour y faire des études de droits mais problème, il faut y être accepté.
En attendant son intégration, il enchaîne les jobs : Il est chargé de démarchage par téléphone pour vendre des produits de musculation, agent dans un centre de tri postal puis professeur de composition anglaise. Peter a un penchant aussi pour les blagues un peu lourdes dont non appréciée qui le mène en cellule de détention.
Ce roman nous fait intégrer l’intimité, les pensées de Peter, anti-héro, décalé et pas seulement du fait de son humour. Je le pensais un peu grotesque un peu lourdo un peu paumé mais en apprenant à le connaître, j’ai su l’apprécier et reconnaître un homme obstiné qui a du mal à trouver sa place mais bien déterminé à fixer ses ambitions et atteindre ses objectifs selon ce qu’il aime faire sans se contenter de ce qu’il pourrait avoir.
Il est en quête d’un avenir, se cherche sans son couple également et sait rebondir sur chacune de ses désillusions, persévérer professionnellement, personnellement.
Tout cela donne un rythme soutenu une certaine dynamique au roman notamment grâce à des dialogues décalés et drôles
Une belle première rencontre avec cet auteur. Un anti-héro qui m’a touchée et conquise.
Dans ce polar, Richard Price s'est aventuré dans le livre de "genre". Voilà pourquoi aux Etats-Unis, l'auteur a sorti le livre sous un pseudonyme : Harry Brandt.
Richard Price ne voulait pas être jugé sur ce qu'il avait déjà écrit, des histoires plus ancrées dans le social.
Mais il a vite été démasqué, le style l'a trahi.
Le livre est donc sorti en France sous son véritable nom d'auteur.
Son histoire se base sur le postulas que chaque policier a un White l'obsédant tout le long de sa carrière. Un White est un criminel qui quoique fasse la police, passera toujours dans les mailles du filet ; aucune preuve valable pour l'arrêter n'est jamais trouvée.
Bien sûr tout ceci est une pure invention de Richard Price.
Le héros est Billy Graves, chef dans l'équipe de nuit du NYPD. Il sillonne toutes les nuits les rues de New York et prie pour que rien de grave n'arrive pendant son service. Il pourra alors rentrer chez lui se coucher alors que sa femme, infirmière et ses deux fils partent pour leur journée.
Dans les années 90, Billy était un flic en devenir, promu à une belle carrière. Mais patatrac, un jour, il tire accidentellement sur un gamin et c'est la descente aux enfers.
De son ancienne équipe, il a toujours gardé des liens. Il y a : John Pavlicek, occupé à se faire du fric en rachetant des immeubles délabrés à bas prix,
Jimmy Whelan, devenu gardien d'immeuble,
Yasmeen Assaf-Doyle, adjointe du directeur de la sécurité d'une université,
Redman Brown, héritier de l'entreprise de pompes funèbres de son père.
Tout bascule pour ces cinq là quand le White de Pavlicek meurt assassiné dans la station de métro de Penn Station.
"Qui a jamais pensé qu'il n'entendrait pas les morts ?
Qui a jamais pensé qu'il pourrait mettre en quarantaine
Ceux qui ne sont pas, qui ont jadis été ?"
Stephen Edgar, "Nocturnal"
Richard Price était cette année l'invité des Quais du Polar 2016.
Il a écrit six polars et est aussi scénariste notamment de la série The Wire.
Il a travaillé aussi avec Martin Scorsese sur La Couleur de l'argent et sur le clip de Michael Jackson "Bad".
Il est né à New York, dans le Bronx.
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