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Tous les toulousains (et tous ceux de passage à Toulouse ce jour-là) savent très précisément ce qu'ils faisaient à 10h17, ce vendredi 21 septembre 2001.
Car c'est a ce moment là qu'a eu lieu l'explosion d'un hangar de l'usine AZF, toujours appelée l'ONIA par les anciens, qui a détruit une partie des quartiers de la ville, tuant ou blessant de nombreux habitants.
C'est ce jour-là que se déroule l'action de ce roman de la canadienne Rachel Corenblit, qui nous décrit la famille dysfonctionnelle de Léon, un jeune étudiant en froid avec sa mère depuis qu'elle a quitté son père, et qui, après avoir été élevé par sa grand mère vit désormais dans une chambre en ville.
On y rencontre Frida, la sœur de Léon, institutrice en maternelle, Aida, leur grand-mère d'origine russe qui a connu les pogroms dans sa jeunesse, et François, leur père dépressif qui a disparu ...
Le roman est une longue quête du père, une recherche menée par Frida et Léon, qui, à la recherche d'indices du passé, questionneront leur mère retrouvée ...
Un roman sur fond de Toulouse dévastée qu'ils parcourent en tous sens, à vélo, à pied où en stop sur les traces d'un père qui semble reprendre un ancrage avec la réalité grâce à cette catastrophe qui lui montre des gens vraiment plus mal en point que lui.
Un roman pour ados, les personnages manquent de profondeur (le roman d'épaisseur) pour que tous les thèmes effleurés soient correctement traités, notamment en un jour ! Et c'est dommage !
Un roman que j'ai lu très vite, qui a le mérite de bien traiter différentes visions et ressentis de la catastrophe, les blessés graves, les 'réchappés', les meurtris, les éclopés, les indemnes ...
Je remercie les éditions Bayard et Babelio qui m'ont fait parvenir cet ouvrage.
Dans Pas la fin du monde, son nouveau roman paru le 24 août, Rachel Corenblit revient sur l’explosion survenue à l’usine AZF le 21 septembre 2001. Le moins que l’on puisse dire est que l’autrice ne perd pas de temps : après un court chapitre initial centré sur le personnage de Léon et la relation qu’il entretient avec sa grand-mère, elle plonge le lecteur au cœur du drame en exposant les sensations du jeune homme au moment de l’explosion : d’abord, une vibration indéfinissable, puis un bruit terrible, enfin le souffle coupé et l’incompréhension. À partir de là, seront présentés tour à tour les différents personnages qui gravitent autour de Léon, et notamment sa grand-mère, sa sœur et son père, toujours avec en toile de fond la Ville rose et le chaos régnant ce triste jour de septembre.
C’est le premier point qui est, à mon avis, contestable dans ce roman : Toulouse est présente et certaines descriptions sont aussi poignantes que réalistes pour quiconque a vécu le drame de 2001, mais il s’agit surtout d’un prétexte à l’exposé des difficultés familiales des personnages. C’est une famille qui a en partie explosé – analogie volontaire – sous le poids des reproches maladroits et des non-dits pernicieux. Cette famille, je n’ai pas vraiment réussi à m’y attacher, peut-être parce qu’elle réunit trop de caractères et de problématiques divers. Pour le dire simplement, je me suis souvent dit « C’est too much ! » Par exemple, je sais que c’est un détail, mais pour moi l’histoire personnelle d’Aida, la grand-mère, arrive comme un cheveu sur la soupe et je n’ai vraiment pas compris pourquoi il fallait ajouter du drame au drame. Après, reconnaissons que le roman est bien écrit et qu’il se lit sans aucune difficulté, il est relativement rythmé et il pourrait donc plaire aux adolescents à qui il est destiné, même si ces derniers n’étaient pas nés lors des événements narrés. De mon côté, lectrice adulte et toulousaine, je reconnais une petite déception…
Court toujours est une collection récente des éditions Nathan. Elle s’adresse aux adolescents et jeunes adultes de 15 à 25 ans environ. Ces titres peuvent se lire de trois façons différentes : sur papier, en ebook ou en livre audio, ces trois canaux sont compris dans le livre papier. Chaque titre aborde une thématique incontournable de la vie de jeune adulte. Dans ce titre, nous rencontrons Rita, dix-sept ans, qui n’est pas très attirée par les relations amoureuses. Sa première expérience ne l’a pas vraiment convaincue. A la terrasse d’un café, l’amie de sa mère avec une grande indélicatesse, émet l’hypothèse que Rita préférerait peut-être les filles. Ces paroles cheminent et poussent Rita à la réflexion. Vous l’aurez compris, ce titre parle du coming-out, du questionnement de soi, de l’acceptation. J’ai aimé la manière dont le sujet est traité. Même si l’histoire de Rita est unique, de nombreux jeunes lecteurs peuvent se retrouver. J’ai aimé la famille imparfaite de Rita, qui multiplie les bourdes et les maladresses mais qui s’aime profondément. Un joli titre qui m’a beaucoup plu, j’aurais juste souhaité qu’il dure plus longtemps.
Un livre très bien écrit qui mérite autant d'être classé littérature adulte que littérature enfant.
L'histoire de 4 enfants avec des parcours très différents qui viennent attendre leurs parents disparus durant la guerre, au Lutetia , point d'arrivée des déportés à partir de l'été 1945.
Une belle écriture, de beaux sentiments, une belle histoire un peu triste bien sûr puisque tous les parents ne reviendront pas . Les jours heureux disparus, les parents qui se sont sacrifiés pour leurs enfants, des adieux qui ne sont pas faits. Et puis , tous ces prisonniers qui reviennent décharnés et vides ....C'est aussi le point de départ d'une nouvelle vie pour oublier et soigner ses blessures.
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