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Cette bande dessinée de Seron m’a toujours étonné. Pourquoi dans ce premier tome, ne nous explique-t-on pas clairement les conditions responsables du rapetissement de tout un groupe d’hommes et de femmes ? Oui, bien sûr, en quelques vignettes sur les pages de garde, tout était expédié, mais de manière tellement insuffisante. Bref, il faut avaler un postulat de base plutôt improbable : une météorite réduit tous ceux qui la touchent. Pire, le simple contact avec un des petits hommes suffit au phénomène de miniaturisation. Tous recréèrent une ville à leur taille dans les citernes désaffectées du château d’Eslapion.
Ce premier album (publié en 1974) nous raconte l’exode de tous les petits hommes à cause d’une inondation de leur ville d’Eslapion. Grâce au docteur Joachim Hondegger, certains, dont Régis Renaud, retrouvent une taille normale et transportent tous les petits hommes dans des valises. Ce qui entraîne une série de gags, de quiproquos, de situations décalées à l’humour assez bon enfant. Le but est de trouver un lieu, loin de tout et de tous, pour construire Eslapion 2.
Seron est un dessinateur, à l’époque, clairement sous l’influence de Franquin. Il suffit de comparer Régis Renaud et Gaston Lagaffe pour s’en rendre compte. Et le scénario plutôt planplan reste bien gentillet, mais sans jamais être lassant. Cette aventure semble correspondre à une idée de la bande dessinée destinée aux enfants, humoristique sans être choquante ou grossière. Si bien qu’elle peut encore être lue aujourd’hui sans problèmes, elle reste plaisante mais n’est guère mémorable par manque d’aspérités marquantes.
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