Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
"Chaque fois que l'un de ses talents était sur le terrain, c'était la même histoire : Anthony ne pouvait s'empêcher de se ronger les sangs. Il tournait en rond, aussi nerveux qu'un entraîneur de foot sur le banc de touche, sauf que lui ne pouvait pas assister à la partie. Il ne respirait qu'une fois reçu le texto confirmant la réussite de la mission. Ce jour-là, le message tardait et ça devenait inquiétant."
Viser la cible, un talent prometteur, mettre en relation des cerveaux et des doigts, une pression bien fraîche, un geste pur, un rire amer, une fureur volcanique, une agence matrimoniale, un escroc qui démarche, des bureaux défraîchis, une angoisse diffuse, une sorte de rituel, de la nostalgie, une aubaine incroyable, un monde mystérieux et obscur, la loi du silence, le portillon des jardins, des remarques humiliantes, une fraîcheur matinale, un vieux loup de mer, une logique calculatrice et craintive, une ingratitude honteuse, ne plus avoir le vent en poupe, un regard douloureux, zapper sans enthousiasme, l'odeur du cognac, quelque chose qui cloche, une nouvelle pépite, une voix monocorde, une bouffée d'angoisse, un beau duo, un mauvais rêve, des pulsations qui tambourinent, un service à demander, des mobil-homes, des gueules extatiques, une histoire de déconnexion...
J'ai beaucoup aimé le style !
J'ai beaucoup aimé l'histoire !
Je m'y croyais bien !
La rencontre entre Anthony, un jeune agent qui propose des crimes de qualité, et Thérèse une vieille dame fumeuse de cigarillos et qui fuit son neveu est mortellement pimpante.
Le camping de l'étang : la lumière au bout du tunnel.
Ou pas…
As-tu déjà été somnambule ?
Louise, par l'intermédiaire d'un couple d'amis Jeanne et Julien (séparés depuis), a rencontré l'homme parfait, sage-femme de métier. Carlos est engagé dans l’environnement et un compagnon présent. Sauf que depuis que Louise est enceinte, Carlos révéle un sommeil somnambulique qui se manifeste par des paroles et des gestes menaçants et violents exprimés uniquement en espagnol, sa langue d'origine.
Louise en parle à Jeanne qui parle espagnol et décide à son insu de l'enregistrer dans son sommeil
La surprise est grande quand elle découvre la signification et Louise se pose tout un tas de questions quant aux propos exprimés.
"- Je vais avoir un bébé avec un homme qui menace d'émasculer un pauvre type et de plastiquer sa voiture, résuma-t-elle comme pour elle-même."
Tout l'enjeu du roman repose sur le besoin de savoir : Y-a-t-il un fonds de vérité dans les rêves-cauchemars de Carlos ? Est-il vraiment celui qu’il prétend être ?
Un roman souvent drôle et décalé (humour noir) qui prend un ton plus sérieux pour s’intéresser à des recherches sur les actes de somnambulisme et une histoire qui au final devient rocambolesque pour le plus grand plaisir du lecteur.
Crois-tu que tes rêves peuvent te trahir ?
Quel plaisir de retrouver la plume de Pascale DIETRICH dont j’avais aimé Les mafieuses il y a quelques années.
Nous sommes toujours dans l’univers du crime, mais cette fois avec un agent de tueurs à gages chargé de mettre en relation les commanditaires avec les exécuteurs. Sauf qu’un contrat dérape et Anthony est obligé d’aller se cacher au camping de Vierzon pour une détox numérique.
Il y part avec Thérèse qui veut échapper à son neveu et l’EHPAD. Mais des sicaires sont à leurs trousses.
J’ai aimé Anthony, ancien orphelin qui porte maintenant des costumes de prix, ses deux gros chiens Papa et Maman.
J’ai aimé Thérèse qui doit absolument se rappeler le nom du Premier Ministre si elle ne veut pas finir ses jours loin de chez elle.
Thérèse qui, après son AVC, doit ré-éduquer sa main droite. Quoi de mieux que d’apprendre à tirer pour stimuler le doigt engourdi.
J’ai aimé que ces personnages solitaires se lient d’amitié et envisagent leur futur ensemble.
L’image que je retiendrai :
Celle des campeurs qui proposent le repas partagé à Anthony et Thérèse le premier soir pour briser la glace.
https://www.alexmotamots.fr/lagent-pascale-dietrich/
Leone Acampora, le vieux mafieux qui règne sur la ville de Grenoble, se meurt à l’hôpital, sa femme Michèle veille à son chevet.
Si Michèle s’est habituée aux cadavres dans le placard ou dans le salon, et aux habitudes de gangster de son époux, pour leurs filles Dina et Alessia, c’est un peu plus compliqué. Depuis qu’elle a compris quelles étaient les activités de la famille, Dina refuse d’y participer. Préférant s’investir dans l’humanitaire, elle n’y trouve cependant pas son compte. Elle vit seule, mais vient enfin de rencontrer l’âme sœur et le beau Marcus lui redonne enfin goût à la vie. Avec une psychologie et une vision du monde opposées, sa sœur Alessia a pris la suite des affaires du clan. Elle est pharmacienne, et se trouve bien inspirée d’avoir préféré ce commerce aux sempiternelles pizzerias paternelles. Car qui viendrait à soupçonner une vente de médicaments « homéopathiques » dans une pharmacie…
Lorsque Michèle découvre que Leone a placé un contrat sur sa tête, les filles s’unissent pour la sauver et affronter cette menace forcément sérieuse. Elles décident de mettre leur mère à l’abri. Mais à l’heure des repentis et des remords, et alors que les bandes rivales guettent la place du patron, la bataille s’annonce rude. Et la mauvaise (ou bonne ?) conscience ne laisse pas les deux sœurs indifférentes.
Avec beaucoup de talent et une belle dose d’humour, l’auteur inverse les rôles et met en scène ces mafieuses, des femmes d’un autre monde en proie à des sentiments parfois ambivalents de justice et de probité.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/06/22/les-mafieuses-pascale-dietrich/
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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