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Un récit passionnant sur le monde de l’édition, des médias et de la réalité du succès d’un livre. En sachant que cela peut s’appliquer à tous les domaines artistiques.
Delphine est une jeune éditrice de la maison Grasset. En balade à Crozon, elle découvre une bibliothèque originale, celle des livres refusés.
Et elle y déniche une perle rare : « les dernières heures d’une histoire d’amour », dont l’auteur, Henri Pick, décédé était pizzaïolo. D’après sa veuve et sa fille, il ne lisait pas, n’écrivait pas, ne s’intéressait qu’à son boulot….
Il est édité chez Grasset et devient vite un best-seller phénoménal, basé sur le mystère de l’auteur. Les médias se succèdent chez la veuve, y compris La Grande Librairie, pour comprendre l’homme et les dessous de sa vie littéraire pour le moins énigmatique.
Delphine mène de main de maître la campagne de presse persuadée d’avoir trouvé le roman du siècle.
Son nouveau compagnon, Fred, primo-auteur d’un ouvrage édité mais sans succès de librairie, la soutient, puis juge rapidement qu’elle en fait trop et qu’elle délaisse tout le reste.
Les thèmes bien maîtrisés suscitent la réflexion.
- La difficulté du monde de l’édition, tant pour les pros que pour les auteurs.
Pour l’éditeur, trouver le bon livre, c’est le texte, l’écriture, mais aussi et surtout celui qui se vendra, celui dont parleront les médias et les réseaux sociaux.
La tentation peut être grande pour un éditeur d’exploiter un bon filon.
Qu’est ce qui fait un bon texte ?
« Le texte n’a plus d’importance. Ce qui compte, c’est l’idée qu’il fera parler de lui. (…) Pourtant tout le monde parle de ton livre sans que le texte ait la moindre importance. »
Pour l’auteur, il ne suffit pas d’être publié, il fait être lu et reconnu. C’est parfaitement illustré par le personnage de Fred.
« Mais il y une violence presque pire à celle de ne pas être publié : rester dans l’anonymat le plus complet. »
- C’est aussi une satire sociale : l’apparence prime souvent sur la réalité.
« Je voulais dévoiler tous les détails de cette affaire, tout en analysant notre société, qui se focalise beaucoup plus sur la forme que sur le fond. »
Je n’ai pas lu le roman éponyme de David Foenkinos, mais j’ai vu le film. Ce dernier est plus fort et prenant que la BD, surtout dans la première partie du texte. Mais j’ai apprécié infiniment le scénario, les questions posées et la façon dont l’auteur nous perd avec jubilation dans des fausses pistes.
Un bémol sur le coup de foudre entre Delphine et Fred que j’ai trouvé peu crédible, voire un peu niais.
J’ai adoré les paysages, qui m’ont fait penser au « coup de patte » de Bruno Duhamel. Voir les pages 54 et 119. Mais j’ai moins aimé les personnages, notamment les bretonnes qui presque ont presque toutes la même tête : très ronde, avec un nez patate, comme Magali, comme la fille d’Henri Pick. Légèrement caricatural
Un excellent moment de lecture, comme souvent avec Pascal Bresson, dont j'avais beaucoup aimé "La rafle d'Izieu" et le "Simone Veil".
Merci à NetGalley, aux Éditions les Humanoïdes associés, à la Boîte à bulle et HSN
https://commelaplume.blogspot.com/
Cette BD est une adaptation du roman éponyme de David Foenkinos que je n'ai pas lu et dont je n'ai pas vu non plus l'adaptation cinématographique. La découverte fut donc totale.
J'avoue que je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire si ce n'est que j'ai trouvé l'idée de départ très originale : conserver les livres refusés par les maisons d'édition par respect pour ceux qui les ont écrits et pour que leur trace ne soit pas définitivement perdue. C'est un bel hommage aux écrivains quels qu'ils soient et à la littérature et un message d'espoir pour ceux qui ne reçoivent que des lettres-types, non personnalisées de refus de leur manuscrit.
J'ai trouvé assez invraisemblable la relation qui débute au premier regard, au premier mot entre Delphine et Frédéric. Pas mal de lieux communs et de situations convenues. Je pense que je lirai le roman pour voir si je retrouve les mêmes impressions dans le livre que dans la BD.
Les dessins et la colorisation (en particulier ceux sur la Bretagne) sont très agréables même si j'ai trouvé certains visages assez caricaturaux, en particulier celui de Magali, l'assistante du libraire breton.
Je resterai, quoi qu'il en soit, fidèle à Pascal Bresson dont j'ai beaucoup apprécié les BD historiques comme "La rafle d'Izieu" ou biographiques avec "Simone Veil et ses soCette BD est une adaptation du roman éponyme de David Foenkinos que je n'ai pas lu et dont je n'ai pas vu non plus l'adaptation cinématographique. La découverte fut donc totale.
J'avoue que je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire si ce n'est que j'ai trouvé l'idée de départ très originale : conserver les livres refusés par les maisons d'édition par respect pour ceux qui les ont écrits et pour que leur trace ne soit pas définitivement perdue. C'est un bel hommage aux écrivains quels qu'ils soient et à la littérature et un message d'espoir pour ceux qui ne reçoivent que des lettres-types, non personnalisées de refus de leur manuscrit.
J'ai trouvé assez invraisemblable la relation qui débute au premier regard, au premier mot entre Delphine et Frédéric. Pas mal de lieux communs et de situations convenues. Je pense que je lirai le roman pour voir si je retrouve les mêmes impressions dans le livre que dans la BD.
Les dessins et la colorisation (en particulier ceux sur la Bretagne) sont très agréables même si j'ai trouvé certains visages assez caricaturaux, en particulier celui de Magali, l'assistante du libraire breton.
Je resterai, quoi qu'il en soit, fidèle à Pascal Bresson dont j'ai beaucoup apprécié les BD historiques comme "La rafle d'Izieu" ou biographiques avec "Simone Veil et ses soeurs".
#LeMystèreHenriPick #NetGalleyFrance
Coup de cœur !
En ces temps troublés, je ne peux que conseiller cette bd très bien documentée qui raconte avec beaucoup d’émotion et de pédagogie la rafle qui, il y a 40 ans, décimait la colonie pour enfants juifs d’Izieu.
1942 Izieu petite commune de l’Ain une colonie havre de paix pour 44 enfants.
1944 après dénociation Klaus Barbie apprend que les enfants réfugiés sont juifs et ordonne la rafle par la Gestapo.
Pascal Besson offre ici émouvant travail de mémoire mais il présente le sujet sous un angle différent que le triste fait historique. Il évoque l’impact de cette rafle et ses conséquences sur tous ceux qui ont partagé le quotidien de la colonie entremêlant le temps des événements, de l’enquête menée par un gendarme (pour essayer de comprendre comment la Wehrmacht est arrivée jusqu’à cette colonie) et le temps du procès de Klaus Barbie.
Le code couleur utilisé par Giulio Salvadori permet au lecteur de se situer par rapport à ces différents temps.
A conseiller assurément.
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