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Magistral, une myriade d’oiseaux en plein ciel québécois. Une aurore boréale qui s’élève et assigne, rien que pour vous. « La Garçonnière » est l’un des plus beaux livres au monde. Un chef-d’œuvre et c’est peu dire. Mylène Bouchard délivre une histoire dont il faut prendre soin. Rare, culte, socle, humanité. Ne pas nommer l’amour. Attendre l’heure féconde. Celle qui octroie chaque interlude, chaque bruissement, gestuelle promise au langage grave, intense et certifiée. Ce livre est éclat de lumière. Un classique de la littérature. Un choc de puissance. La beauté. Deux êtres Mara et Hubert siamois de cœur, sont de fusion, d’osmose intellectuelle. Veillées gémellaires, les gammes au plus juste des musiques intérieures. Ils s’éveillent à la vie, unité. A l’instar des jours qui s’assemblent, gigognes « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » « La nuit jusqu’au petit matin, l’aurore, le réveil des oiseaux, sur le sac de couchage ouvert, à échafauder des rails. Il me dit : Quand mon nom sera inscrit dans la littérature québécoise, tu auras entre les mains une correspondance inédite de grande valeur. » Ils sont fusionnels. Laves de volcan, le glacé des sources des hautes montagnes, les cinq éléments, les regards chapelles. « Et si l’on était de trop bons amis pour être amoureux. » « La Garçonnière » est une mappemonde étoilée. Je voudrais dans cet instant qu’il soit multitude. L’écriture est époustouflante, douce. De ce rare perlé qui éveille la rectitude d’honneur et d’instance. Mara et Hubert sont les emblèmes de Jules et Jim. De cette jeune femme aussi, avec des tresses : Marguerite Duras pleurant son cher amour sur le bateau en partance. Elle ne savait pas. « Si on avait pu faire une radiographie de son état intérieur, on aurait observé la vue aérienne de la naissance d’un ouragan sur l’océan. » « La Garçonnière » sera un jour certain un grand film au cinéma. Tous, vont vouloir cette envolée sublime. « Bien sûr, c’est bien possible. Si l’on peut être frère et sœur de latitude, si l’on peut s’asseoir côte à côte dans un wagon de métro, nos routes peuvent se croiser sur un trottoir de la rue Monnot. » Lisez-le les amis, il est la vie, l’aube. La Garçonnière dont je voudrais retenir le point final avant sa chute. Le garder pour moi, en plénitude. Il est une ode en ce XXIème siècle. Certes vous allez pleurer, mais n’attendez pas un seul instant, lisez « La Garçonnière ». Il sera votre destinée. Publié par les majeures Editions La Peuplade.
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