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Milan Kundera

Milan Kundera

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Articles en lien avec Milan Kundera (2)

Avis sur cet auteur (55)

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    Couverture du livre « La plaisanterie » de Milan Kundera aux éditions Folio

    Lectricedelest sur La plaisanterie de Milan Kundera

    Adoré ce livre irréel
    Si bien écrit
    Un vrai bonheur

    Adoré ce livre irréel
    Si bien écrit
    Un vrai bonheur

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    Couverture du livre « L'immortalité » de Milan Kundera aux éditions Folio

    STEPHANE BRET sur L'immortalité de Milan Kundera

    Dans ce récit, articulé en sept parties, Milan Kundera recense les choix, options, pistes potentielles à disposition d’un être humain pour se positionner dans la société et adopter l’attitude la plus juste. Et c’est l’occasion pour l’auteur de dénoncer bien des travers de l’époque actuelle....
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    Dans ce récit, articulé en sept parties, Milan Kundera recense les choix, options, pistes potentielles à disposition d’un être humain pour se positionner dans la société et adopter l’attitude la plus juste. Et c’est l’occasion pour l’auteur de dénoncer bien des travers de l’époque actuelle. Ainsi, la recherche de l’immortalité, le désir de laisser une trace, la volonté de marquer son passage pour un individu, célèbre ou non, se divise-telle en deux espèces d’immortalité : la petite immortalité, « souvenir d’un homme dans l’esprit de ceux qui l’ont connu », et la grande immortalité, « souvenir d’un homme dans l’esprit de ceux qui ne l’ont pas connu. ». Autre composante détestable de cette époque, la volonté systématique et croissante de déclarer avoir le droit de : « À mesure que la lutte pour les droits de l’homme gagnait en popularité, elle perdait tout contenu concret, pour devenir finalement l’attitude commune de tous à l’égard de tout, une sorte d’énergie transformant tous les désirs en droit. »
    En relation avec la recherche de l’immortalité, dans les acceptions définies par l’auteur, l’être humain se sent tenu d’accomplir un geste d’immortalité : « Même si elle aspire qu’à la petite immortalité, Laura veut la même chose : se dépasser elle-même, et dépasser le moment malheureux qu’elle traverse, faire « quelque chose » pour rester dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connue. »
    Cette faculté qu’a Milan Kundera d’expliciter et d’éclairer sous un jour inattendu la signification profonde et véritable de nos actes dans la vie est illustrée par un constat de l’auteur sur les mécanismes de la séduction et du souvenir des liaisons amoureuses : « Comme si la mémoire ( et l’oubli) avait effectué, depuis, une étonnante transmutation de toutes les valeurs, dépréciant dans sa vie érotique, tout ce qui avait été voulu, intentionnel, ostentatoire, planifié, alors que les aventures imprévues et d’allure modeste devenaient dans son souvenir inestimables . » On est convaincu, à la lecture de L’immortalité, de la véracité de ces constats, de leur valeur probante, qui contribuent à lever le voile sur la signification cachée des actes humains les plus quotidiens.

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    Couverture du livre « La fête de l'insignifiance » de Milan Kundera aux éditions Folio

    clesbibliofeel sur La fête de l'insignifiance de Milan Kundera

    Court récit en sept parties divisées elles-mêmes en petits paragraphes. Alain est fasciné par le nombril des jeunes femmes. Charles obnubilé par Staline. Caliban et Ramon se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer...
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    Court récit en sept parties divisées elles-mêmes en petits paragraphes. Alain est fasciné par le nombril des jeunes femmes. Charles obnubilé par Staline. Caliban et Ramon se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Autant de personnages masculins, peu caractérisés, et des femmes réduites à leur nombrils, évoquées comme conquête, à séduire. Marionnettes actionnées par l’auteur pour illustrer « une époque qui est comique parce qu’elle a perdu tout sens de l’humour ». On y disserte à coups de sentences définitives ou d’histoires cocasses mises dans la bouche de Staline, Khrouchtchev... mauvaises blagues d’une époque révolue.

    Curieux roman qui dérive souvent vers l’essai, une succession d’impressions vagues, des sentiments du moment, sur le ton d’évidences qu’il n’est pas nécessaire d’argumenter – logique puisque rien n’a d’importance...

    Pourtant l’autobiographie n’est pas loin, ce qui eu mieux valu. Si Milan Kundera est un auteur très secret sur sa vie personnelle, transparaît en quelques passages les fêlures familiales. Il y est question d’une mère trop tôt absente (on trouve facilement des renseignements sur son père mais rien concernant sa mère). J’ai trouvé ces passages là intéressants, dommage qu’ils soient rares et disséminés dans un ensemble décousu.

    Un livre que je trouve bien sombre et inquiétant. Le non sens est pratique car il n’a pas à être argumenté, notre époque n'est pas avare de ce type de pensée... Pour ma part j’y ai vu, une fois de plus, mis en avant l’absurdité d’un angélisme passé de mode, de droits de l’homme nuls et non avenus, l’affirmation que tout se vaut et que se moquer de tout est la solution pour conserver sa bonne humeur, seul horizon encore atteignable... Un nihilisme qui m'a plutôt affligé alors que j'aime rire... d'autant plus qu'aucun rappel du contexte de l'oeuvre de Kundera n'est présent ici...

    L’avez-vous lu ? Quel est votre avis ?

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    Couverture du livre « L'insoutenable légèreté de l'être » de Milan Kundera aux éditions Folio

    des.livres.qui.senvolent sur L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera

    Quel titre magnifique et plein de promesses !
    Traduit du Tchèque par François Kérel.

    Dès les premières pages, Milan Kundera nous emporte avec lui dans ses réflexions philosophiques sur la dichotomie entre la légèreté et la pesanteur. Pour étayer son propos, il nous raconte, de différents...
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    Quel titre magnifique et plein de promesses !
    Traduit du Tchèque par François Kérel.

    Dès les premières pages, Milan Kundera nous emporte avec lui dans ses réflexions philosophiques sur la dichotomie entre la légèreté et la pesanteur. Pour étayer son propos, il nous raconte, de différents points de vue, le destin de deux « couples ». Tomas, qui est la première voix de ce roman, est un coureur invétéré, qui multiplie les conquêtes féminines en refusant toute contrainte. Il cède pourtant à Tereza, qui réussit à venir s’installer chez lui et souffre de ses infidélités. Voilà pour la pesanteur. Puis on rencontre Sabina, maîtresse en titre de Tomas, qui incarne la légèreté parce qu’elle vit librement et donc trahit; tout d’abord ses origines, puis son amant Franz, pensant que cette légèreté lui apportera l’épanouissement promis.
    Mais cette légèreté ne serait-elle pas finalement un fardeau, et la pesanteur un accomplissement ?

    A de nombreux moments de ce roman atypique, qui prend pour toile de fond l’invasion Russe de la Tchécoslovaquie en 1968, l’auteur égrène les chapitres comme autant de pensées philosophiques. Sur le fait que nous ne puissions jamais savoir si nous prenons les bonnes décisions, car nous n’avons qu’une vie et aucun point de comparaison; sur les responsabilités collectives et individuelles lors des guerres, sur la vie, l’amour, la trahison, le sacrifice… et sur le kitch !

    L’écriture de Milan Kundera est profonde et cynique, avec un style léger et une prose poétique. La fluidité de la lecture permet d’accéder à toutes les pensées de l’auteur avec simplicité, et ce malgré la complexité des sujets abordés. C’est une belle expérience philosophique.