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Michel Leiris

Michel Leiris
Michel Leiris (1901-1990) a fréquenté le groupe surréaliste puis collaboré à la revue Documents dirigée par Georges Bataille. Sa participation à une mission ethnologique de Dakar à Djibouti lui a inspiré le journal L'Afrique fantôme. Leiris a laissé une oeuvre littéraire, de nature autobiogr... Voir plus
Michel Leiris (1901-1990) a fréquenté le groupe surréaliste puis collaboré à la revue Documents dirigée par Georges Bataille. Sa participation à une mission ethnologique de Dakar à Djibouti lui a inspiré le journal L'Afrique fantôme. Leiris a laissé une oeuvre littéraire, de nature autobiographique, avec L'Âge d'homme et La Règle du jeu (composé de Biffures, Fourbis, Fibrilles, Frêle Bruit). Enquête sur l'autre de soimême, son oeuvre est profondément marquée par l'expérience de la psychanalyse.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « L'âge d'homme ; de la littérature considérée comme une tauromachie » de Michel Leiris aux éditions Folio

    Anne V sur L'âge d'homme ; de la littérature considérée comme une tauromachie de Michel Leiris

    Que la tauromachie soit considérée - par certains, comme par l’auteur - comme un geste viril, que la sexualité soit vue comme un acte de domination (sur la femme), que Michel Leiris aime la froideur, la dureté et la cruauté dans la tauromachie et la sexualité, ce sont des confessions a priori...
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    Que la tauromachie soit considérée - par certains, comme par l’auteur - comme un geste viril, que la sexualité soit vue comme un acte de domination (sur la femme), que Michel Leiris aime la froideur, la dureté et la cruauté dans la tauromachie et la sexualité, ce sont des confessions a priori authentiques et bien écrites, mais dont j’ai arrêté la lecture page 74.

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    Couverture du livre « Fissures » de Michel Leiris aux éditions Fourbis

    Regine Zephirine sur Fissures de Michel Leiris

    C’est en fouillant les rayons poésie de ma médiathèque que je suis tombée sur cette pépite de beauté sobre : « Fissures ».
    Écrivain, poète, ethnologue et critique d'art, Michel Leiris était un personnage discret.
    Les poèmes de ce recueil ont été écrits pour illustrer des œuvres du peintre...
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    C’est en fouillant les rayons poésie de ma médiathèque que je suis tombée sur cette pépite de beauté sobre : « Fissures ».
    Écrivain, poète, ethnologue et critique d'art, Michel Leiris était un personnage discret.
    Les poèmes de ce recueil ont été écrits pour illustrer des œuvres du peintre Joan Miró, treize eaux-fortes exactement. Le livre a été publié en 1969 et, dans cette version plus récente de 1992, j’ai regretté que les treize illustrations n’y figurent pas, à l’exception de deux dessins au trait noir. J’ai pu tout de même apprécier l’écriture du poète, concise, sobre et dense. Sur chaque page blanche, un poème très court, fragments déliés que l’on suit comme un fil. L’auteur fouille les traces, les empreintes, les rides à la recherche d’une vie, qui se résume, peut-être, à pas grand-chose. Car le rien est très présent
    « … un rien / ça n’est pas rien »
    Après avoir suivi ce « fil tordu », ce fil d’Ariane qui nous a entrainé parfois en dehors du temps, tout se termine par un questionnement
    « …faudra-t-il tout à coup
    Jouer le tout pour le tout
    Si rien n’existe qui ne tienne à un fil ? »

    La poésie, intemporelle, toujours nous accompagne et c’est un bonheur.

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    Couverture du livre « Mots sans mémoire » de Michel Leiris aux éditions Gallimard

    Jacqueline Fayolle sur Mots sans mémoire de Michel Leiris

    Poésie tous azimuts :

    Ciel comme celui du lit
    étoile comme celle de la mer
    cardinal comme le gentil oiseau que dénomme sa couleur]
    chinois à l'eau-de-vie
    ****************
    Ni parties hautes
    ni parties basses
    chez le marquis de Carabas.
    On y marche avec...
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    Poésie tous azimuts :

    Ciel comme celui du lit
    étoile comme celle de la mer
    cardinal comme le gentil oiseau que dénomme sa couleur]
    chinois à l'eau-de-vie
    ****************
    Ni parties hautes
    ni parties basses
    chez le marquis de Carabas.
    On y marche avec l'oreille,
    on y pense avec la fesse,
    on y aime avec les cils.
    Deux petits extraits qui corroborent le propos de l'auteur : " le langage est la révélation de soi-même et des autres"