La revue de presse d’Abeline Majorel
La revue de presse d’Abeline Majorel
Les psychopathes sont au meilleur de leur forme et les maîtres du polar au meilleur de leur talent pour raconter leur folie. Une imagination à faire froid dans le dos, à réveiller les plus profondes angoisses et surtout à graver avec addiction ces histoires dans vos mémoires puisque chers lecteurs, vous vous jetez dessus avec frénésie ! Alors faites votre choix, le must du thriller vous attend !
Tout d’abord, un grand merci à #NetGalleyFrance et #Lizzie pour m’avoir fait découvrir #LesAssassinsdelaube à sa sortie.
Cela faisait déjà un certain temps que je n’avais pas lu un ouvrage de son auteur, Michel BUSSI, et j’avoue que je ne voulais pas le lâcher.
Cela tient à plusieurs éléments.
Tout d’abord, j’ai aimé partir en Guadeloupe, même si on y tue des touristes à l’aube avec un harpon.
J’ai aussi apprécié que l’on ne cache pas certains côtés obscurs de l’île et de son histoire, avec un aspect social pas négligeable ; de même que les croyances ancestrales où un quimboiseur « voit » les meurtres avant qu’ils ne se produisent.
L’histoire part dans plusieurs directions, puis petit à petit on réunit tous les fils pour mener à une fin à laquelle on ne s’attend pas.
Certes, certains personnages sont un peu caricaturaux (notamment le préfet), mais ils passent bien.
Par ailleurs, les chapitres sont assez courts, ce qui apporte du rythme, avec une lecture fluide.
Enfin et comme c’était un livre audio, mention spéciale à Alex FONDJA, le lecteur, qui fait vivre intensément l’histoire. C’est un vrai plus, car il assure des cadences intéressantes et des voix différentes selon les personnages.
Un mort.
Deux disparus.
Trois femmes amoureuses.
Embarquée dans ce récit dès les premières pages j'ai adoré et comme d'habitude un switch à la fin .
Et puis le cadre du festival bien connu de Charleville Mézières est propice au mystère .
Merci à #NetGalleyFrance aux Éditions Lizzie pour l'écoute de la version audio de #LesAssassinsdelaube de Michel Bussi lu par Alex Fondja.
Michel Bussi nous envoie en Guadeloupe auprès du commandant Valéric Kancel, revenu de métropole vers son île natale. Le policier enquête sur de mystérieux harponnages survenus à l'aube. Les victimes n'ayant aucun lien apparent, l'investigation s'avère épineuse, foisonnant d'énigmes et de révélations.
Je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages qui peuplent ce roman policier... Ce qui est assez étrange pour un roman de Michel Bussi... Je suis restée à distance de l'enquête et des histoires enchevêtrées. En revanche, j'ai apprécié le lieu exotique choisi pour poser le décor. J'ai beaucoup appris sur l'Histoire et l'actualité de la Guadeloupe (où j'ai séjourné une semaine en 2014). Loin de me dépayser tout à fait, cette écoute m'a permis d'aller au delà des images paradisiaques entourant les Caraïbes.
Le style est fluide et accessible, comme toujours. La construction est plutôt simple, fidèle aux habitudes récentes de Michel Bussi. Même si la narration et l'intrigue sont parfaitement maîtrisées, j'ai été un peu déçue par un certain manque d'originalité et de profondeur. J'ai eu plusieurs suspects au fil de l'écoute mais j'ai quand même été complètement bluffée par la révélation, comme souvent avec Michel Bussi !
Gros point fort de cette écoute : la lecture absolument magistrale d'Alex Fondja ! Il modifie sa voix en fonction des personnages, prend les accents et les tics de prononciation adaptés, donne les bonnes intonations aux bons moments. Sa lecture tantôt saccadée, douce, puis dynamique m'a tenue en éveil durant les 9h d'écoute. Son interprétation d'acteur est vraiment excellente, c'est d'ailleurs ce qui a le plus retenu mon attention finalement.
#LesAssassinsdelaube #NetGalleyFrance
Cinq pages suffisent pour être harponné par ce thriller de Michel Bussi. Ils sont peu nombreux les écrivains à avoir ce talent de capter le lecteur en si peu de mots. À chaque sortie, il faut résister et puis, n’y pouvant plus, ouvrir le livre et le découvrir presque en apnée. Car, c’est sûr comme les autres fois, avec Les Assassins de l’aube, en Guadeloupe, le lecteur ne voudra que lire, lire jusqu’à la fin, pour découvrir la manière dont encore en fois, l’écrivain à construire son twist final, sa spécialité.
Brindilles d’histoire
Le mort : Jacob Santamaria pratique la plongée dans le Grand Cul-de-sac marin. Une des plus grosses fortunes, il exploite une chaîne d’hôtels de luxe sur l’île. C’est un quimboiseur qui le découvre.
L’enquêteur Valéric, 44 ans, est né près de la Plage de Malendure sur les hauteurs de la Bouillante, au bout de la ravine du Bois-Malher à Basse-Terre. Il est revenu trop tard et n’a pu revoir sa mère. Chabin, il est à la tête de la Police de La Pointe depuis quelques mois.
Son adjointe Joléne Dos Santos a un métissage façon breton et portugais ou l’inverse. La capitaine de police avec sa peau mate se dit originaire d’ailleurs venus en profiter sous le soleil des tropiques.
Amiel Ouassou, capitaine de police à la DZPJ, est en ménage depuis 18 mois avec Raphaël qui devait le présenter à sa belle famille et qui ne l’a pas fait. Il va aider par sa connaissance du pays.
Le nouveau sous-préfet en charge de la sécurité est fraîchement arrivé et nommé directement par Paris. Il va se charger directement de l’affaire. Valentin Lecocu, il s’appelle. Michel Bussi s’amuse de cette critique politique à peine volée.
Bien sûr, une journaliste viendra essayer d’obtenir des renseignements pour suivre au plus près l’enquête. Et peut-être, plus si affinités avec Valéric !
En bref,
Chez Michel Bussi, la critique sociale est englobée dans du beau papier cellophane de type roman policier, mais elle n’en existe pas moins, réelle et efficace. De même, l’histoire contemporaine de l’île de la Guadeloupe y est exposée avec tous ses aspects géopolitiques, avec notamment l’esclavage. Pour rappel, Michel Bussi était géographe, enseignant chercheur à l’université dans sa Normndie Natale.
Le thriller, Les Assassins de l’aube, est parfaitement construit autour des enjeux historiques, économiques et politiques de la Guadeloupe. On apprend sans en avoir conscience et on comprend que l’histoire a un poids qu’il ne faut pas négliger. Il sera question de vengeance, de colonialisme et d’esclavage. Bref, s’y lancer les yeux fermés !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/10/28/les-assassins-de-laube-m-bussi/
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