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Moral en berne pour les policiers de l’équipe de Torkel qui peinent à se remettre de l’attaque subie par Ursula. Entre non-dits et tensions latentes, l’ambiance est délétère au sein de la brigade criminelle. Pourtant, quand toute une famille est sauvagement abattue dans sa maison du Värmland, ils vont devoir laisser leurs rancœurs de côté et se mettre au travail.
La scène de crime est cauchemardesque. Le tueur, froid et méthodique, n’a laissé aucune chance aux Carlsten. Conflit de voisinage, crime de rôdeur ou de serial killer ? Les pistes sont nombreuses mais les indices sont minces. Et l’affaire se corse encore quand les policiers découvrent qu’une petite fille a survécu au massacre. Une enfant de dix ans qui a fui la maison de l’horreur. Il va falloir la retrouver, la protéger et espérer la faire parler du drame.
La lecture d’un des opus de cette série, écrite à quatre mains par Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt, ne déçoit jamais. Les deux suédois ont réussi un savant mélange entre vie privée des inspecteurs et enquêtes passionnantes. Et leur coup de maître : le psychologue profileur Bergman !
La fille muette ne déroge pas à la règle. Une enquête rondement menée, pleine de suspense et au coupable inattendu. Des enquêteurs qui tentent d’avoir une vie en dehors de leur travail. Et un Sebastian au sommet ! Confrontée à une petite fille traumatisée, lui seul va savoir gagner sa confiance et se montrer sous un jour nouveau. On savait que son cynisme, son égocentrisme et sa libido exacerbée n’étaient qu’une armure protectrice et, dans cet opus, il baisse un peu les armes, laissant entrevoir l’homme extraordinaire, bienveillant et empathique qu’il a été et qu’il pourrait redevenir un jour.
Comme toujours, les auteurs ont concocté un polar haletant qui se lit d’une traite avec, bien sûr, une porte ouverte vers la suite des aventures de cette équipe de choc que l’on brûle de retrouver au plus vite. Excellent et addictif.
« Je ne suis pas un meurtrier. C'était ce que l'homme se répétait en traînant le corps du garçon vers l'étang : il n'était pas un meurtrier. »
Un adolescent de 16 ans a disparu. Après des recherches actives, on retrouve son corps. Il a été assassiné dans de terribles circonstances, comme si le meurtrier s'était acharné sur lui. La chef locale de la police de Vasteras fait très vite appel à la Crim. Et voici, l'équipe de Torkel qui débarque :Vanja, Billy, Ursula.. Au même moment, un homme voyage en train. Il s'appelle Sebastian Bergman et a décidé de mettre en vente sa maison de famille. Bien entendu, son chemin va croiser celui de Torkel. Ces deux hommes partagent un passé professionnel et une relation jadis amicale. Mais la vie les a séparés...Et par le jeu des investigations va de nouveau les rapprocher et les lancer à la poursuite d'un meurtrier redoutable.
J'aime les romans policiers qui mettent en scène des équipes d'enquêteurs. Des équipes qui présentent des personnalités très diverses et dont les liens vont évoluer sous nos yeux au fil des tomes.
J'aime les inspecteurs qui portent un lourd passé. Mélancoliques, un peu ravagés. Comme si leurs manteaux de malheurs les aidait à mieux cerner les contours des crimes.
Or, celui qui n'était pas un meurtrier répond à ces deux caractéristiques. Ils explorent le tissu relationnel et les failles de plusieurs protagonistes.
Introduire des personnages sans pour autant alourdir le rythme de l'intrigue policière peut relever d'une sacrée gageure. Mais, ici, au fil des chapitres, s'esquisse un équilibre entre l'action et les portraits. L' enquête ne souffre pas des éléments psychologiques; au contraire, elle se nourrit d'eux.
Les auteurs ont décidé d'alterner les focalisations narratives : tantôt on suit Torkel, tantôt Sebastian. Puis, au détour d'un chapitre, retentissent les pensées et la voix de celui qui n'était pas un meurtrier. J'ai trouvé ce procédé très ingénieux. Cela relance sans cesse l'intérêt.
Bref, vous l'aurez compris: un roman policier suédois que j'ai beaucoup apprécié. J'avais hâte à chaque fois de pouvoir le reprendre. Il règnait comme une atmosphère de brume dans cette localité aux trop nombreux secrets et où la spirale du meurtre ne semblait pas capable de s'arrêter. Et cette fin ! Rebondissement personnel sur un des protagonistes qui donne forcément envie de lire le prochain tome !!! Vivement la suite !!!
Dans les montagnes du Jämtland, à l’ouest de la Suède, deux randonneuses égarées découvrent un charnier, à la faveur d’un éboulement de terrain. L’équipe de Torkel est dépêchée sur place afin de procéder à l’identification des six cadavres et d’enquêter sur leur mort.
Au même moment, à Stockholm, Shibeka, une mère de famille d’origine afghane, contacte un journaliste afin qu’il l’aide à lever le mystère de la disparition de son mari. Dix ans après, la piste est froide et les hommes de sa communauté lui font clairement comprendre qu’elle doit se taire, ne pas faire de vagues et rester à sa place.
Deux enquêtes qui finissent par se rejoindre et où se mêlent lutte contre le terrorisme, espionnage, contre-espionnage, manipulations et secrets d’Etat. Une trame intéressante qui se marie bien avec la vie privée des enquêteurs. Le chef de la crim, Torkel, toujours amoureux de l’inflexible légiste, Ursula qui, elle, doit gérer un divorce auquel elle ne s’attendait pas. Billy l’informaticien qui prend goût au terrain et aux armes. Vanja anéantie par l’arrestation de son père pour malversations financières et qui pense pouvoir oublier ses soucis à Quantico, dans les locaux du FBI. Et, bien sûr, l’inénarrable, l’insupportable psy, Sebastian Bergman…Un personnage complexe, calculateur, égoïste, que l’on prend parfois en pitié mais qui surtout se faire détester. Même s’il montre plus de failles dans cet opus, ses manigances pour garder Vanja auprès de lui le rendent odieux.
Quoiqu’il en soit, on aura plaisir à le retrouver dans la suite de la série, le roman se terminant sur un terrifiant cliffhanger…
Un tome parfait avec une bonne intrigue pleine de suspense et des enquêteurs que l’on connaît de mieux en mieux. A suivre.
Un tueur en série s'en prend à des femmes en imitant "son maître" qui croupit en prison.
Un serial-killer sous les verrous et manipulateur,
un profileur désagréable, peu sympathique et misogyne,
un directeur de prison naïf pour ne pas dire neuneu,
un équipe d'enquêteurs sous tension et en désaccord.
Des traumatismes d'enfance en pagaille, des secrets, des morts, du sang, du suspense et des rebondissements.
Tous ces ingrédients font de ce polar un vrai page-turner.
700 pages qui se lisent d'une traite sans reprendre son souffle.
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