Après des études de droit à Paris, Maurice Barrès connaît à 26 ans un succès précoce avec le premier tome de sa trilogie 'Le Culte du moi'. Habitué des cénacles littéraires, il confirme son talent avec la suite de son premier opus avec 'Un homme libre' en 1889, et 'Le jardin de Bérénice' en 1891....
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Après des études de droit à Paris, Maurice Barrès connaît à 26 ans un succès précoce avec le premier tome de sa trilogie 'Le Culte du moi'. Habitué des cénacles littéraires, il confirme son talent avec la suite de son premier opus avec 'Un homme libre' en 1889, et 'Le jardin de Bérénice' en 1891. Il se lance alors dans la politique : sa volonté d'anticonformisme et son esprit de rébellion le poussent à devenir boulangiste, et il est élu député de Nancy en 1889. Il s'impose ensuite comme chef de file des antidreyfusards, et s'oriente vers un nationalisme traditionaliste. En 1894, il fonde son propre journal, La Cocarde, et sera élu chef de la 'tribu des bourreurs de crâne' pendant la première guerre mondiale. Fondateur de la Ligue de la Patrie française en 1898, il ne cache pas dans ses textes ses penchants antisémites et xénophobes. Nommé député de Paris en 1906 - il le restera jusqu'à la fin de ses jours - il entre à l'Académie française la même année, et succède à Paul Déroulède à la tête de la Ligue des patriotes en 1914. Adversaire de Jaurès et des pacifistes lors de la première guerre, il voit en 1920 son projet visant à instituer une fête nationale pour Jeanne d'Arc adopté par la Chambre des députés. A sa mort en 1923, Maurice Barrès laisse inachevé le manuscrit 'Le mystère en pleine lumière'.