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Markaris Petros

Markaris Petros
Né en 1937 à Istanbul d'une mère grecque et d'un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C'est à 57 ans qu'il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond... Voir plus
Né en 1937 à Istanbul d'une mère grecque et d'un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C'est à 57 ans qu'il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine. Les enquêtes du commissaire Charitos, dont Liquidations à la grecque est un des épisodes, sont traduites dans le monde entier.

Avis sur cet auteur (22)

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    Couverture du livre « La révolte des caryatides » de Markaris Petros aux éditions Cambourakis

    Alex-Mot-à-Mots sur La révolte des caryatides de Markaris Petros

    Les caryatides de ce polar ne sont pas des femmes de pierre figées pour l’éternité. Ce sont des jeunes femmes qui s’opposent à la récupération du passé de la Grèce au nom du développement économique.

    Bien sûr, elles ont des détracteurs sur Internet et certaines se font prendre à partie...
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    Les caryatides de ce polar ne sont pas des femmes de pierre figées pour l’éternité. Ce sont des jeunes femmes qui s’opposent à la récupération du passé de la Grèce au nom du développement économique.

    Bien sûr, elles ont des détracteurs sur Internet et certaines se font prendre à partie pendant des manifestations. Jusqu’au jour où l’une d’entre elle se fait assassiner.

    J’ai aimé retrouver Kostas Charitos, devenu Directeur de la Sûreté, travailler avec la nouvelle cheffe du bureau des enquêtes criminelles.

    Une jeune femme qui sait se faire aimer de tous, mais qui cache un caractère bien sombre.

    J’ai aimé les suivre dans les rues d’Athènes, découvrir Lambros le petit-fils de Kostas qui a 3 ans, le refuge des sans-abris qui est menacé de démolition.

    Comme son titre l’indique, ce roman est aussi axé sur le réveil des femmes qui ne veulent plus êtres des ornements, rappelant qu’elles étaient prêtresses de la déesse Artémis.

    J’ai découvert Karaghiosis, le personnage principal du théâtre d’ombre grec. Antigoni, la remplaçante de Kostas joue avec Lambros et lui fait découvrir ce théâtre.

    Un roman sur les féminicides qui ne cessent de s’accroître dans nos sociétés.

    Une citation :

    Les hommes, tous les mêmes. Quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent, tout ce qu’ils savent faire, c’est cogner. (p.183)

    L’image que je retiendrai :

    Celle des bons petits plats mangés au refuge des sans-abris, notamment les feuilletés.

    https://www.alexmotamots.fr/la-revolte-des-caryatides-petros-markaris/

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    Couverture du livre « La révolte des caryatides » de Markaris Petros aux éditions Cambourakis

    Matatoune sur La révolte des caryatides de Markaris Petros

    Petros Markaris poursuit sa série avec son policier de roman, Kostas Charisto, toujours aussi fin limier aimant la très bonne chère !

    Devenu directeur de la Sûreté de l’Attique, Kostas Charisto laisse derrière lui les années de misère. Une nouvelle fonction pour un monde différent.

    Et pour...
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    Petros Markaris poursuit sa série avec son policier de roman, Kostas Charisto, toujours aussi fin limier aimant la très bonne chère !

    Devenu directeur de la Sûreté de l’Attique, Kostas Charisto laisse derrière lui les années de misère. Une nouvelle fonction pour un monde différent.

    Et pour le remplacer à la brigade criminelle, son sous-chef lui présente Antigoni Ferleki, une commissaire. De quoi désarçonné le vieux briscard qui a une femme toujours à la maison, toujours à l’attendre et toujours à le gâter exclusivement !

    La période des difficultés économiques est révolue. La Grèce peut, après les années de misère, relevée la tête et avec elle, ses habitants. Des investisseurs étrangers décident de refaire vivre son passé antique. Le gouvernement organise un accueil avec visites officielles par des historiens de l’art et archéologues. Pourtant, une poignée de femmes qui se font appeler le groupe des Caryatides refusent d’y voir un bon investissement. Au contraire, elles se révoltent contre la braderie des lieux culturels qui y est organisée.

    Seulement, un féminicide d’une des caryatides, puis deux, puis trois vont occuper tout le département de la police d’Athènes.

    Comme à son habitude, le style de Petros Markaris est tourné vers l’efficacité et la dénonciation politique. Le lecteur est plongé dans la société grecque avec ses tiraillements (souvent les mêmes que les nôtres). Heureusement, Kostas a son clan, engagé sur des combats, qui, à la fois, le protège et agit pour lui par procuration.

    Les romans de Petros Markaris sont toujours un plaisir, même si notre commissaire vieillit, ses genoux accueillant un petit-fils déluré. Néanmoins, il sait toujours être aidant, juste et perspicace. Immuable malgré les années qui passent et ça, ça fait un bien immense ! Et, puis, sa femme cuisine toujours aussi bien, même si d’autres commencent à faire, presque, aussi bien !
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/11/29/petros-markaris-le-revolte-des-caryatides/

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    Couverture du livre « Trois jours » de Markaris Petros aux éditions Seuil

    Catherine L sur Trois jours de Markaris Petros

    J'ai découvert en préparant, bien en amont, le mois des nouvelles, que l'auteur de romans policiers grec Petros Markaris avait aussi publié des nouvelles. J'ai beaucoup aimé le ton et l'ambiance des quelques romans que j'ai lus, c'est donc parti pour une autre facette de son oeuvre.

    Avec «...
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    J'ai découvert en préparant, bien en amont, le mois des nouvelles, que l'auteur de romans policiers grec Petros Markaris avait aussi publié des nouvelles. J'ai beaucoup aimé le ton et l'ambiance des quelques romans que j'ai lus, c'est donc parti pour une autre facette de son oeuvre.

    Avec « L'assassinat d'un Immortel », on entre immédiatement dans le vif du sujet, avec l'humour habituel aux romans de l'auteur grec, et son personnage de policier fétiche. Il s'agit donc d'une nouvelle policière au sens premier du terme, avec enquête et résolution finale. C'est bien ficelé, et décrit avec malice le monde littéraire grec.
    Changement de décor avec « En terrain connu » où nous suivons en Allemagne un policier turc, puis direction Istanbul pour « Trois jours » qui permet d'avoir un aperçu de l'histoire grecque, en particulier de ses relations conflictuelles avec la Turquie, au travers de trois journées de 1955. C'est là que j'ai appris que Petros Markaris était né à Istanbul, au sein d'une importante communauté grecque : il évoque fort bien les habitants de ce quartier et ces journées particulières, c'est la nouvelle la plus longue et ma préférée.
    « le cadavre et le puits » est une nouvelle courte et pleine de malice.
    « Ulysse vieillit seul » reprend un personnage de Grec né dans la Ville, c'est-à-dire Istanbul, jamais nommée, et qui retourne y finir sa vie.
    « L'arc de Pompéi » évoque les immigrés et le père Ioannis qui leur vient en aide.
    « Tentative tardive » raconte la journée d'un couple d'Allemands en juillet 1944 et enfin, « Crimes et poèmes » revient à Athènes pour un meurtre dans le monde du cinéma, bouclant le périple commencé dans des décors un peu semblables.
    J'ai bien aimé ces huit textes, variés et agréables à lire, toujours avec une connotation policière, et j'imagine qu'ils plairont davantage à celles et ceux qui comme moi, connaissent déjà l'auteur, ou alors à ceux que l'histoire des Grecs d'Istanbul intéresse, puisque c'est un aspect qui revient dans plusieurs nouvelles, et qui est tout à fait passionnant.

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    Couverture du livre « Le justicier d'Athènes » de Markaris Petros aux éditions Points

    jml38 sur Le justicier d'Athènes de Markaris Petros

    Premier roman de Petros Markaris que je lis et belle découverte.

    2011. le récit s'ouvre sur une scène poignante où le commissaire Kostas Charitos ne peut que constater le suicide de quatre retraitées que la période de crise que traverse le pays a poussé à cette extrémité.
    Le policier est...
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    Premier roman de Petros Markaris que je lis et belle découverte.

    2011. le récit s'ouvre sur une scène poignante où le commissaire Kostas Charitos ne peut que constater le suicide de quatre retraitées que la période de crise que traverse le pays a poussé à cette extrémité.
    Le policier est ensuite confronté à un tueur décidé à se substituer au gouvernement pour faire entrer dans les caisses de l'État les impôts non payés par de riches fraudeurs, sans pitié pour ceux qui ne s'acquittent pas de leurs dettes.

    Cet opus est le deuxième de la « trilogie de la crise ». L'auteur nous fait vivre de l'intérieur la réalité sociale et politique de la Grèce, confrontée à l'une des crises les plus profondes de son histoire récente.
    L'enquête a du mal à avancer, au sens figuré comme au sens propre, les rues d'Athènes se trouvant régulièrement bloquées par diverses manifestations, obligeant le commissaire et ses collègues à de savants calculs d'itinéraires pour travailler dans des conditions acceptables.
    L'humour désabusé des policiers ces conditions difficiles m'a d'ailleurs beaucoup plu.

    Les politiciens ne sont pas épargnés, présentés comme des girouettes toujours à la recherche du meilleur vent. le commissaire, en attente d'une promotion, voit celle-ci s'éloigner ou se rapprocher suivant la position de ces mêmes girouettes, qui, suivant leurs intérêts, demandent que les investigations s'arrêtent ou au contraire s'accélèrent.
    Le supérieur de Kostas Charitos lui dit à un moment, comme une plaisanterie qui n'en est pas une, que dans l'administration grecque, pour avoir une promotion, il ne faut surtout rien faire.

    L'intrigue policière n'est cependant pas totalement occultée par le témoignage de l'auteur sur ce que vit son pays. J'ai apprécié le personnage de ce commissaire, profondément humain, qui se débat, comme tous avec sa famille pour s'en sortir au mieux, mais ne renonce pas à mener à bien sa mission, quelles que soient les embûches.

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