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Marie-Helene Lafon

Marie-Helene Lafon

Marie-Hélène Lafon est écrivain. Née en 1962 à  Aurillac, elle est agrégée de grammaire et professeur de lettres classiques dans l'enseignement secondaire. Elle a publié plusieurs romans : Sur la photo, en 2003 ; Mo, (2005) ; Organes, (2006) ; La maison Santoire (2007) ; Les derniers Indiens, (20...

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Marie-Hélène Lafon est écrivain. Née en 1962 à  Aurillac, elle est agrégée de grammaire et professeur de lettres classiques dans l'enseignement secondaire. Elle a publié plusieurs romans : Sur la photo, en 2003 ; Mo, (2005) ; Organes, (2006) ; La maison Santoire (2007) ; Les derniers Indiens, (2008) ; L'Annonce, (2009). Elle a reçu le prix Renaudot des lycéens en 2001 pour son premier roman Le soir du chien. Elle reçoit le prix du style en 2012 pour Les pays. Tous ses romans sont publiés chez Buchet-Chastel. Traversées est publié en coédition avec la Fondation Facim, dans le cadre des 13e Rencontres littéraires en pays de Savoie, dont Marie-Hélène Lafon sera l'invitée d'honneur.

Articles en lien avec Marie-Helene Lafon (2)

Avis sur cet auteur (173)

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    Couverture du livre « Histoire du fils » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    Yves Lambert sur Histoire du fils de Marie-Helene Lafon

    Histoire du fils - Marie-Hélène Lafon

    André est élevé à Figeac et dit « maman » pour Hélène, sa tante ; et, « ma mère », pour Gabrielle, sa véritable mère.

    André passe son enfance éloigné de sa mère partie vivre à Paris. Il ne la voit que deux fois par an pendant les congés scolaires. Il...
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    Histoire du fils - Marie-Hélène Lafon

    André est élevé à Figeac et dit « maman » pour Hélène, sa tante ; et, « ma mère », pour Gabrielle, sa véritable mère.

    André passe son enfance éloigné de sa mère partie vivre à Paris. Il ne la voit que deux fois par an pendant les congés scolaires. Il grandit ainsi en se posant des questions, notamment sur l’identité de son père, qu’il ne connaît pas.

    Avant de se marier, il apprend le nom et l’âge de son père : Paul Lachalme, qui a 16 ans de moins que sa mère.

    C’est à Aurillac dans un lycée de garçons que Gabrielle et Paul se sont connus. Aujourd’hui, Paul est avocat et possède des biens dans le Cantal…

    Ce court roman est une quête d’identité. Couronné du Prix Renaudot en 2020, Marie-Hélène Lafon retrace un parcours d’amour interdit et d’un enfant qui se cherche.

    Dans un style très épuré, les questions du personnage principal ne sont pas soulevées comme il se devrait et l’on reste dans une histoire plutôt contemplative.

    Si l’on n’aime pas les narrations anachroniques, il est préférable de ne pas lire se livre. Cependant, l’autrice veille à situer clairement chaque époque, ce qui permet de ne pas se perdre. Un très beau roman !

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    Jackylebook sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Marie-Hélène Lafon connait bien le problème, née dans le Cantal dans une famille de paysans. Dans ce roman « Les sources », elle dépeint admirablement ce monde fondé sur des règles strictes, qui semblent immuables. La transmission de génération en génération, des terres, tout d’abord, mais aussi...
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    Marie-Hélène Lafon connait bien le problème, née dans le Cantal dans une famille de paysans. Dans ce roman « Les sources », elle dépeint admirablement ce monde fondé sur des règles strictes, qui semblent immuables. La transmission de génération en génération, des terres, tout d’abord, mais aussi une façon de vivre uniforme, traditionnelle, il doit en être ainsi et pas autrement. L ’isolement des fermes, entre elles, favorise un mode de vie autonome où le chef de famille, le père, gère son royaume, bêtes et humains confondus.

    Nous sommes en 1967, cela fait quatre ans que les « Aurillacois » ont quitté les fermes respectives de leurs parents et se sont installés à une heure et demie de route, dans une exploitation sur les bords de la Santoire, à mille mètres d’altitude. Elle, l’épouse, gère comme elle peut la maisonnée aidée d’une bonne, ils ont trois enfants, Isabelle, 7 ans, Claire, 5 ans et le petit Gilles, 4 ans, mais la tête n’y est pas, elle n’a goût à pas grand-chose, sa vie est une catastrophe. Pourtant, elle pourrait être heureuse, une jolie ferme moderne, de beaux enfants. Mais voilà, elle ne supporte plus le mari, qui n’est que reproches, « c’est le cirque, la corrida », elle en est arrivée à ne plus se supporter, elle-même, et se laisse un peu aller. Elle se dit qu’il faut réagir, elle doit « tenir son rang », elle est patronne d’une ferme et a une maison à faire tourner.

    Mais la barre est trop haute, sa vie conjugale est un enfer. Le soir, pour des peccadilles, « il la cogne, dans le ventre, les jambes le dos, il appelle ça, une rouste, une dérouillée ». Ne parlons pas de sa vie sexuelle, il la prend comme une bête et encore une bête n’a pas d’arrières pensées. De plus, les enfants grandissent et ils commencent à comprendre, ils ont peur.

    Ses seules distractions, c’est la messe, et le repas dominical chez les parents une fois tous les quinze jours. Un jour, elle n’en peut plus, elle profite de l’occasion d’un repas chez ses parents, lui est parti prendre le dessert chez les siens, pour s’isoler avec sa mère et tout lui raconter. Elle ne veut pas remonter, elle veut rester avec les enfants.

    1974, nous retrouvons Pierre, le mari, seul dans son fief, il ressasse pendant les nombreuses nuits blanches la séparation. Oh ! il se moque du qu’en-dira-t-on, malgré qu’un divorce le classe au rang de marginal, c’est son amour-propre qui est bafoué. Car, quand même, « c’est lui qui faisait rentrer l’argent, lui tout seul, depuis le début, pas elle, elle était juste capable de dépenser et d’en réclamer encore pour les courses et pour les gosses, c’était sans fin, ça le mettait hors de lui, qu’elle vive comme cela sur son dos. Elle était un poids mort, toujours à tournicoter dans la maison et dans la cour, à tout commencer sans rien finir ». il avait fallu qu’il tombe sur une femme molle, nulle, vide, avec ses yeux de chien. Dès qu’on la touchait, elle tombait enceinte, et maintenant c’était une grosse vache.

    2021, Claire retourne à la maison, elle se devait de revenir à la source, ils viennent de mettre en vente la propriété, suite au décès du père, elle se rappelle ses cinq premières années mélange de nostalgie et de dégoût.

    Très beau roman, criant de vérité, sur le couple, la violence conjugale, la condition de la femme. Dans un style épuré et fluide, Marie-Hélène Lafon dresse un constat lucide, sur ce problème relationnel qui, malheureusement, reste trop souvent fréquent dans notre société moderne.

    Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, que je remercie pour cette belle aventure

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    Couverture du livre « Cézanne : des toits rouges sur la mer bleue » de Marie-Helene Lafon aux éditions Flammarion

    catherine a sur Cézanne : des toits rouges sur la mer bleue de Marie-Helene Lafon

    Un livre sur la peinture et sur Paul Cézanne par une auteure qui a une belle écriture poétique.
    Un texte qui nous parle donc de Paul, mais aussi de sa mère, de son père, de ses relations avec le docteur Gachet, Pissarro, la mère de son fils, les amis écrivains, Flaubert et Zola.
    Il y a de...
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    Un livre sur la peinture et sur Paul Cézanne par une auteure qui a une belle écriture poétique.
    Un texte qui nous parle donc de Paul, mais aussi de sa mère, de son père, de ses relations avec le docteur Gachet, Pissarro, la mère de son fils, les amis écrivains, Flaubert et Zola.
    Il y a de belles pages de descriptions des tableaux (ils sont finis ou pas !),
    Il y a aussi les pages ou l'auteure nous parle de sa relation aux peintures de cet artiste, à sa façon de les appréhender (en les voyant dans les musées, en les découvrant grâce à d'autres artistes comme Boulez, en allant sur les lieux de vie et de création) puis sa façon de prendre sa plume pour nous raconter sa vie, sa façon d'appréhender les paysages, les couleurs. Marie Héléne Lafon parle aussi très de la création, et de son propre rapport à l'écrit, à ses textes, les "difficiles et les plus simples", les personnels et les autres.
    Ce texte est un bel hommage à la création et un portrait réussi de Paul Cézanne, de ses proches et bien sûr de ses œuvres.
    Un texte qui parle très de la peinture, du fait de peindre et de celui aussi d'écrire.
    Décidément, je crois que je vais retenter de lire les textes de cette auteure, car j'ai eu du mal avec certains, peut être ceux qu'elle nomme elle même "difficiles".
    A quand "une nuit dans un musée" avec elle.

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    RAFFIN HUBERT sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Très belle écriture ! Personnages dont la psychologie est bien étudiée. Thème très intéressant - Auteur que j'aime beaucoup !

    Très belle écriture ! Personnages dont la psychologie est bien étudiée. Thème très intéressant - Auteur que j'aime beaucoup !