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Des accents d’Audiard, une lettre à son père, tendre message
Marc Lavoine nous parle de son père. Lulu est communiste, cgtiste, pttiste et surtout un homme à femmes. Blessé par la vie et la guerre, il se console dans l'alcool et le sexe. Il se cache de sa femme, mais il met ses enfants dans la confidence. Cela engendre un enfance tourmentée pour Francis qui protège le petit Marc. Marc n'accepte pas de devoir garder le secret face à sa mère, Michou, fragile. Mais Lulu est aussi un homme drôle et aimant. Ici, Marc Lavoine nous parle avec simplicité et sincérité. Nous rentrons sur la pointe des pieds dans sa vie. Le récit est tour à tour drôle, triste et émouvant, mais jamais moralisateur. C'est un texte plein d'amour pour son frère et ses parents. C'est très touchant.
« L’homme qui ment », c’est Lucien Lavoine, le père de Marc Lavoine. Un père militant communiste (dans les idées bien plus que dans les actes, comme souvent), un employé des PTT bien peu motivé par son travail, buvant trop et surtout, un coureur de jupon compulsif, troussant tout ce qui se présente sans se cacher, un homme qui méritait vraiment pas qu’on l’aime, et pourtant… C’est ce père que Marc Lavoine choisi d’évoquer dans son premier livre, une sorte de thérapie à ciel ouvert pour faire le deuil de cette enfance et de cette adolescence bizarre qui a été la sienne, aux côté de cet homme si égoïste et si imparfait. Il a été heureux, la petit Marc, aux côté de son frère ainé qui voulait tout encaisser à sa place et de sa maman qui se rendait malade d’amour pour un homme qui le lui rendait si mal. Il évoque l’insouciance de l’enfance, les petits bonheurs simples et modestes, les copains, les filles, la tendresse familiale qui débordait cette famille et surtout ce père quasi ingérable qui savait si mal aimer et être aimé. Il faut le lire pour le croire, les incartades de Lucien Lavoine, avec tout ce qui porte une jupe et dés que ça se présente, au vu et au su de ses enfants (avec des justifications improbables) qu’il emmène avec lui en vacance avec ses maitresses ou qui lui serve d’alibi, voire de couverture. Lulu aura jusqu’à 4 femmes en même temps à une époque, toutes ignorantes de l’existence des 3 autres ! Une sacré santé et une sacré organisation, reconnaissons le… Il a du mérite, le jeune Marc Lavoine, de devenir un homme bien avec un exemple si déplorable sous les yeux. Mais l’amour paternel est plus fort que tout, et l’amour filial encore plus et c’est cela le massage de ce livre assez court. C’est écrit dans un style agréable, les chapitres sont courts, voir même très courts parfois. Le récit n’est pas totalement linéaire, il commence par le jour des funérailles paternelles et Marc Lavoine y reviendra de temps en temps, comme des respirations dans son récit. « L’homme qui ment », c’est l’histoire touchante d’un homme qui ne méritait pas d’être aimé et qui pourtant, l’était terriblement.
L’homme qui ment, c’est Lucien, dit Lulu, le père de Marc Lavoine, acteur (Le cœur des hommes) et chanteur (Les yeux revolver). Un mari volage, un père complice et un travailleur engagé dans la lutte contre le capitalisme. Marc Lavoine raconte son enfance dans les années 70, dans un pavillon de la banlieue sud de Paris, entre son frère de 2 ans son aîné, ses parents, Lucien et Michèle, sa mère jolie secrétaire triste qui souffre en silence des frasques de son mari et ses grands parents. La vraie vie sans paillettes ! Bon… Un récit, autobiographique à n’en pas douter, où j’ai retrouvé le charme discret de Marc Lavoine, la douceur de ses mots. Mais il n’a pas réussi à me faire aimer son père, un personnage pour lequel je n’ai eu aucune sympathie.
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