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Lucie Arnoux

Lucie Arnoux

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Les enquêtes d'Enola Holmes Tome 7 : Enola Holmes et la barouche noire » de Serena Blasco et Lucie Arnoux aux éditions Jungle

    LivréeAElleMême sur Les enquêtes d'Enola Holmes Tome 7 : Enola Holmes et la barouche noire de Serena Blasco - Lucie Arnoux

    Je suis en train de lire dans le désordre, soit... j'ai trouvé l'intrigue captivante bien construite. On nous plonge dans une ambiance victorienne. Enola a un esprit vif et j'admire son indépendance. Elle défie les normes de son époque, ce qui donne le sourire. Dans ce numéro, elle y enquête sur...
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    Je suis en train de lire dans le désordre, soit... j'ai trouvé l'intrigue captivante bien construite. On nous plonge dans une ambiance victorienne. Enola a un esprit vif et j'admire son indépendance. Elle défie les normes de son époque, ce qui donne le sourire. Dans ce numéro, elle y enquête sur la disparition d'une jeune lady, le suspense y est bien ficelé. Enfin, j'aime les dessins très colorés qui apportent beaucoup de vie lors de la lecture.

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    Couverture du livre « Taï Dam : traverser le Mekong » de Joel Alessandra et Lucie Arnoux aux éditions Steinkis

    Claire @fillefan2bd sur Taï Dam : traverser le Mekong de Joel Alessandra - Lucie Arnoux

    Comment se connaître quand on ne connaît pas ses origines ? Elles sont parfois totalement inconnues dans les cas d’abandon. Mais elles peuvent être partiellement inconnues en raison d’une histoire familiale difficile, comme c’est le cas avec un déracinement géographique.

    Marijah est la...
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    Comment se connaître quand on ne connaît pas ses origines ? Elles sont parfois totalement inconnues dans les cas d’abandon. Mais elles peuvent être partiellement inconnues en raison d’une histoire familiale difficile, comme c’est le cas avec un déracinement géographique.

    Marijah est la compagne de l’auteur de bandes dessinées Joël Alessandra. Elle est arrivée avec ses parents en France en 1976 pour fuir le Laos. Ils étaient issus d’une communauté appelée Taï Dam. C’est pour échapper aux persécutions du nouveau pouvoir communiste qu’ils ont obtenu le statut de réfugiés.

    Lors d’un repas chez les parents de Marijah, son père décide de leur parler de l’histoire de leur famille. Et c’est ainsi que Joël propose à sa compagne de l’accompagner sur les pas de ses ancêtres. La décision n’est pas facile à prendre pour celle qui pense ne plus pouvoir parler la langue des Taï, celle de ses proches restés au Laos.

    Finalement l’envie de retrouver ses racines est plus forte que tout, Marijah et Joël vont s’envoler vers un émouvant retour aux sources. Et c’est avec son carnet et son aquarelle, que Joël Alessandra va nous le faire découvrir. Un petit détour historique par la période coloniale, puis par les guerres d’Indochine et du Vietnam était nécessaire pour mieux comprendre la géopolitique du Sud-est asiatique. Puis progressivement, on suit à travers les yeux de Joël les premières visions, impressions, ressentis de Marijah. Rapidement, l'inquiétude fait place au plaisir et à la joie de pouvoir enfin mettre des images sur des souvenirs de famille.

    Le dessin de Joël Alessandra est délicat, on ressent la douceur qu’il éprouve à l’égard de sa compagne. Il est à ses côtés à tous les instants, l’épaule, l’accompagne dans cette magnifique aventure. Les retrouvailles avec la famille restée sur place sont émouvantes, bien qu’empreintes de beaucoup de retenue. Elles auront permis à Marijah de renouer avec des traditions familiales et de pouvoir reprendre sa vie avec de nouvelles couleurs dans les yeux.

    Cet album Taï Dam est un carnet de voyage, mais c’est avant tout un carnet de vie, pour parler de ce qui nous permet d’aller de l’avant dans la vie, connaître ses propres racines.

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