Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Leonard Cohen a consacré les dernières années de sa vie à préparer la publication de ce recueil de poésie, regroupant :
- des poèmes inédits ;
- les paroles des chansons de ses derniers albums ;
- des courts textes extraits de ses très nombreux carnets de notes.
L'ensemble est illustré par des dessins et croquis de l'auteur, souvent commentés de sa main. On y découvre un talent méconnu du chanteur.
Le travail de sélection et de mise en forme a été achevé par les proches de Leonard Cohen et le recueil publié après sa mort. Sa publication aux Éditions du Seuil est une édition bilingue faisant cohabiter côte à côte les textes originaux et leur traduction française.
J'ai trouvé l'ensemble un peu décevant, décousu et manquant de cohérence. Je l'ai pris un peu comme un dernier témoignage, pas totalement abouti. On y trouve cependant quelques pépites comme :
"Tu sors de la douche
Ô si fraiche et propre
Tu sens bon la fleur
D'un champ tout vert
Le monde brûle Marie
Il est creux sombre et méchant"
(Marie pleine de grâce)
"Je pensais que je m'en tirerais
Mais à présent je dois rester
Je pense que je ferias mieux de dire :
Comme d'habitude"
(Pas très biblique)
"Je ralentis la mélodie
Je n'ai jamais aimé que ça aille vite
Tu veux arriver vite
Je veux y arriver en dernier"
(Lentement)
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/11/02/the-flame-de-leonard-cohen-aux-editions-du-seuil/
Ce gros recueil posthume (Leonard Cohen est mort le 7 novembre 2016) regroupe une somme importante de documents : poèmes, textes de chansons, dessins et fragments de carnets.
« Flame », le titre du recueil trouve ici son expression dans ces textes sur la jalousie, la passion, la peur de l’abandon et cette flamme qui jamais ne s’éteint. Il y a aussi une part de mystique, il y est question de la mort.
Le tout est émaillé de dessins, surtout des autoportraits en noir et blanc, que je trouve pour ma part assez effrayants.
Ce gros recueil passionnera les amoureux de Leonard Cohen
J’avoue avoir été rebutée par sa densité et son épaisseur, mais on peut se contenter de le feuilleter tout en butinant ce qui nous intéresse vraiment
A noter le colossal travail de traduction de Nicolas Richard.
L’Euphrate, l’un des fleuves les plus captivants de l’histoire de l’humanité car il a vu, avec Le Tigre, naître quelques unes des plus anciennes civilisations de la terre dans ce foyer si riche entre l’Irak et la Turquie. Euphrate c’est aussi un prénom, Feurat, comme celui du journaliste qui raconte d’une façon très originale et pertinente la descente aux enfers de son pays, l’Irak. Il n’y est pas né, mais son cœur y a toute sa place car il ressent tous les effluves qui remplissent cette terre dévastée. Avant l’odeur du souffre, des cendres, il y a eut cette glace au doux parfum d’abricot.
Son histoire corporelle avec l’Irak remonte à l’âge de neuf ans lorsqu’il foule pour la première fois la terre de ses géniteurs, de ses racines. Son père est absent car toujours considéré comme personne non grata au sein de la dictature de Saddam Hussein. En 1989, l’Irak qu’il découvre est encore une terre relativement calme malgré la longue guerre avec l’Iran son voisin, malgré la dictature. Il y a encore un doux parfum d’abricot. Mais une année plus tard, Hussein envahit le Koweit, c’est le début de la fin. Suivront la Tempête du désert, l’embargo, l’invasion US, le terrorisme…
Feurat n’est que tristesse face au nouveau parfum qui rampe sur le sol de sa famille : le parfum de la mort, des vies brisées, des rêves envolés. Adieu, glaces et autres friandises de l’existence, place aux bombes, aux tirs de kalash, à la dénonciation, à la paranoïa. Feurat grandit et devient journaliste parce qu’il faut montrer au monde comment vit un peuple dans la peur constante de se faire massacrer et de voir ses proches disparaitre dans, la plupart du temps, des conditions atroces.
« Le parfum d’Irak » est plus qu’un livre. C’est un document écrit et visuel, car chaque illustration de Léonard Cohen renforce les mots de Feurat Alani. Des courtes phrases qui correspondent à des tweets, un style télégraphique sans aucune recherche de fioritures, du brut pour exprimer la rudesse de la situation irakienne.
A l’heure où la situation au Moyen-Orient est encore une fois dans une phase plus que tourmentée c’est un ouvrage indispensable pour mieux comprendre la déchirure de cette terre sans oublier le rôle néfaste des embargos, ces derniers ne faisant que des victimes parmi le peuple…
Feurat Alani nous plonge sans ambages dans la détresse d’un pays usé/perdu, par un témoignage empreint d’humilité. Et d’humanité. Là où celle-ci se perd dans la folie de la violence, de la recherche du pouvoir et de la domination. Pourtant, la vie étant déjà courte pourquoi les hommes veulent faire oublier les parfums d’abricot, de cardamone, de thé au profit du souffre des bombes et du goût du sang ? A l'instar de Feurat Alani, il serait si bon de préférer le parfum de la vie...
Blog : https://squirelito.blogspot.com/2019/10/une-noisette-un-livre-le-parfum-dirak.html
À Montréal, vit une importante communauté juive qui s’estime être la plus influente du Canada. Et, en son sein, une famille se considère comme tenant le haut du pavé, les Breavman. Le dernier descendant de la dynastie s’encanaille avec quelques amis. La liste de ses conquêtes féminines est assez impressionnante (Heather, Bertha, Lisa, Tamara, Norma, Shell…) Dans une boîte de nuit, il est à l’origine d’une bagarre générale. En s’aidant d’un livre d’hypnotisme, il parvient à prendre le contrôle mental d’une fille un peu naïve et à abuser d’elle. Il aime beaucoup fréquenter de jeunes militantes communistes et gauchistes…
« The favorite game » est un roman composé par une suite d'anecdotes non chronologiques et reliées entre elles de façon assez lâche. Le thème servant de fil rouge est la recherche de l'amour plutôt physique. Pour Léonard Cohen, c'est une quête sans grand espoir, désenchantée et quasi désespérée. À cette problématique s'ajoute celle de la condition juive. Hitler, le nazisme et les camps de concentration sont évoqués à diverses reprises. Quelques pages pour un portrait de la mère juive et un peu plus pour la musique, les débuts du folk avec Leadbelly, Pete Seeger, les Weavers par exemple. Breavman joue de la guitare. Le lecteur doit-il en déduire qu'il est plus ou moins un avatar de l'auteur. Le style littéraire est simple et sans afféteries. Cet ouvrage sans grande envergure ne laisse pas un souvenir très marquant. Nul doute que Cohen est meilleur chanteur qu’écrivain !
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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