Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
1913, Daniel tient dans ses mains un vieux cahier, et repense à ses années de jeunesse.
1893, dans le bush en Australie. Alors que son drogger de mari est parti accompagner les troupeaux, Molly Johnson affronte les soucis du quotidien avec une force et un caractère bien trempé, et élève le mieux possible ses quatre enfants.
Aujourd'hui, Molly attend son cinquième enfant, son bonheur absolu, la perfection ultime de sa vie de femme, faire naître, et élever ses enfants. Mais la vie est dure, et la nourriture se fait rare. Pourtant elle n'échangerait sa vie pour rien au monde. Heureusement, son aîné Daniel est déjà d'une grande aide.
Dans la ville d'Everton, Nate, le nouveau chef de la police arrive d’Angleterre avec son épouse Louisa Clintoff. Sur leur chemin, ils croient la maison de Molly, et une forme de sympathie semble pouvoir lier les deux femmes aux vies pourtant bien différentes et éloignées.
Dans le même temps, Yadaka un fuyard aborigène vient s'abriter dans la ferme de Molly et lui demande l'hospitalité. La relation est difficile, voire impossible entre une femme blanche et un noir en ces temps là, elle est même dangereuse pour la sécurité de la famille de Molly, mais cette dernière se laisse attendrir par cet homme qu'elle juge bon.
Au fil des jours une forme d'attachement va se tisser entre les différents protagonistes. Même si le quotidien est rude, et si la solitude et la misère pèsent sur la ferme et sur Molly, l'aborigène lui rend la vie plus facile et une attirance va lier les deux solitudes.
L'auteur alterne les chapitres, les différentes voix des protagonistes, pour les faire parler tour à tour, et parfois même nous faire pénétrer leurs pensées les plus intimes. C'est une étonnante façon de nous faire entrer dans leurs vies, et de mieux comprendre les différents points de vues, pas toujours en synergie.
J'ai aimé découvrir la vie dans le bush, la difficulté à être une femme, ou un aborigène, dans cette période mais sans doute encore parfois aujourd'hui. J'ai aimé l'écriture, le style, la façon de passer à la première personne du singulier pour nous faire pénétrer dans les pensées de chacun, les différentes façons d'appréhender les situations en fonction de l'endroit ou du pays d'où l'on vient, de ses croyances, sa religion, son éducation.
https://domiclire.wordpress.com/2024/12/20/la-legende-de-molly-johnson-leah-purcell/
Suivez le parcours de vie de Molly Johnson, une mère australienne qui survie avec ses quatre enfants à la fin du XIXème siècle. Pourquoi survit-elle ? Tout d’abord, parce qu’elle est mariée avec un berger et que lorsque celui-ci part des mois en transhumance, elle doit tout gérer toute seule, notamment la sécurité de sa famille, isolée dans les bushs. Ensuite, parce que les femmes de l’époque pouvaient être facilement les victimes des hommes qui, en toute impunité, les violentaient et les agressaient. Molly a elle-même été victime des abus de l’homme. C’est pour cela qu’elle est si méfiante et endurcie. Tout ce qui compte, ce sont ses enfants. Avant tout.
Sauf que lorsque Yadaka, un aborigène recherché par les autorités, débarque chez elle, absolument tout va être remis en question et chamboulé, y compris ses origines.
Si j’ai eu beaucoup de mal à me laisser porter par l’histoire pendant bien un tiers, je ne regrette absolument pas d’avoir persévéré, car j’ai fini par dévorer les pages.
Le parcours de Molly est à la fois déchirant et admirable, on ne peut que comprendre les actions de cette femme au cœur et au corps meurtris. On s’inquiète alors pour elle et ses enfants, on prie pour que tout se termine bien pour eux. Cependant, l’auteure ne nous épargne pas. Elle veut nous montrer la réalité du quotidien de ces femmes jusqu’au bout. Si vous n’aimez que les happy endings, passez votre chemin, vous ne pourrez pas supporter la fin. Si celle-ci fait mal au cœur, elle n’est en réalité que tristement authentique et véridique. C’est pour cela que j’ai aimé ce roman. Pour son audace.
Je ne peux vous parler d’autres éléments sans vous spoiler, alors je m’arrêterais là pour ce que j’ai aimé.
Je tiens tout de même à parler de ce qui m’a dérangé en commençant ce roman, car il est possible que cela vous dérange aussi.
En premier lieu, les variations dans la narration m’ont déroutée. On passe d’un narrateur externe à un narrateur interne constamment. J’ai trouvé ça déplaisant et je dois avouer ne toujours pas avoir compris ce choix de l’auteur. Pourquoi passer du « il/elle » ou « je » en permanence ?
Enfin, dernier élément qui m’a fait grincer des dents un moment, avant que cela se calme enfin dans le roman : le féminisme forcé. Forcé, car l’auteure nous bassine avec longuement et nous fait comprendre que les hommes sont des brutes que la femme peut tout de même sauver en les domestiquant. L’exemple parfait : Louisa et Nate. Que serait Nate sans sa femme si parfaite ? Heureusement, la caricature se dissipe passé la moitié du roman. J’ai compris le vrai message de l’auteure, mais j’ai trouvé maladroite la façon dont elle l’a amené.
Ce roman, c’est l’histoire dramatique d’une femme à la résilience incroyable, Molly.
C’est l’histoire d’une mère et de son amour pour ses enfants.
C’est le combat d’une femme au quotidien pour survivre dans le monde sauvage et violent du bush de la fin du XIXème siècle.
Sans mari durant plusieurs mois de l’année (un drover qui accompagne les troupeaux), elle doit assumer toutes les tâches et prendre soin de ses 4 enfants, mais aussi du bébé à venir.
C’est aussi l’histoire de Nate et Louisa, qui quittent l’Angleterre pour venir vivre dans ce bush !
Et puis il y a aussi Yadaka, un aborigène en fuite.
Ce livre présenté comme un Western, m’a emporté loin très loin dans ce pays sauvage assez peu accueillant.
La tension est palpable.
Comment ne pas s’attacher à Molly ? Comment ne pas ressentir ses angoisses, ses peurs, son amour pour ses enfants ?
Une fresque historique qui nous parle d’identité culturelle, de traditions, de justice, et de la violence faite aux femmes et aux aborigènes.
L’écriture est parfaitement ciselée, tantôt poétique, tantôt d’une violence douloureuse. Une plume capable d’exprimer avec délicatesse la beauté sauvage du bush et de nous faire ressentir les douleurs des personnages.
Bref, un roman coup de poing à la fois fort et sensible !
Leah Purcell nous entraîne dans un magnifique western australien, dans lequel les thèmes de la justice, de la résilience et de la force féminines et de l'identité aborigène résonnent avec force. Le western n’est pas un genre qui m'attire en général, mais le contexte historique et géographique m’a immédiatement conquise !
Molly Johnson, héroïne farouche, se bat pour protéger ses enfants dans le bush isolé de la fin du XIXe siècle. Son quotidien est bouleversé par l'arrivée de Yadaka, un Aborigène en fuite. Ensemble, ils affrontent un monde intransigeant, dans lequel la violence coloniale et les stéréotypes sont déconstruits.
Le style poétique et incisif de Purcell rend hommage à la beauté sauvage du paysage et aux luttes profondes de ses personnages. Molly, guerrière silencieuse, symbolise la lutte féminine pour la dignité et la survie. Cet ouvrage est une réflexion émouvante sur l'héritage, la maternité et la justice. A découvrir !
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